lundi 28 décembre 2009

From me to you.

I'm not telling you that's gonna be easy. I'm telling you that the solution's simple.

mercredi 23 décembre 2009

Chagrin.


M'ennuie de mon ti-loup...
M'ennuie de Sam, m'ennuie de Vikie...
M'ennuie de ma santé.
M'ennuie tout court.

Bleh...

jeudi 17 décembre 2009

Fin de quoi ?

Écoutez, bon, il faut discuter sérieusement là.

Je veux ben que vous ayez tous et toutes terminé vos cours,
je peux accepter le fait que plusieurs d'entre vous se poussent en voyage dans le sud,
je veux bien que vous soyez heureux et soulagés,
je suis compréhensive, j'entends votre bien-être profond, croyez-moi.

Sauf que arrêtez de me les casser, moi c'est le 22 que je termine les cours.
Bordel.
Yen a marre du bonheur des autres, non ?

Haha.
Outre cette tranche de sarcasme et d'exagération, je suis contente que le temps des fêtes de pointe le bout du nez avec cette neige qui enjolive le tout.
Moi, Noël, c'est avec neige, jamais sans. :)
J'aime bien ce petit moment où je dois déneiger ma voiture, les flocons au visage.
J'aime bien cette sensation de rentrer à la maison, frigorifiée, mais oh combien charmée de sentir la chaleur d'un foyer réconfortant.
Ahhhh l'hiver.
Il ne manque que les chocolats chauds devant une série télé, et le compte y sera.

PS: Mon frérot et ma belle-sœur me manquent épouvantablement, et ça ne fait que DEUX HEURES TRENTE qu'ils sont partis. Le pire c'est que je ne serai pas vraiment à la maison avant le 23, donc, concrètement, je ne les manque que deux jours. Je suis vraiment stupide quand je m'y met. :)

jeudi 10 décembre 2009

Improvisation remixée au son de tes pulsions.

Le rythme qui bat ton cœur,
s'inonde jusque dans ton souffle,
qui tremble et hésite.

Le désir enivré de ses boums,
au son de la chaire qui appelle,
danse et répond à cette rage.

Habillée de la nuit.
Habitée de l'envie.

Ta saveur chavire sur ses lèvres,
elle goute au bonheur de l'ivresse,
qui touche jusqu'au son de ton sang.

Tes creux bougent sur la flamme.
Chaleur, contact, loin des idées.
Pulsionnes-toi de frissons.

lundi 7 décembre 2009

Agonie, quand tu nous tiens.

- J'agonise de ma fin de session.
- Ma fin de session me fait agoniser.
- Mon agonie tire sa source de ma fin de session.
- Ma fin de session a pour conséquence de me faire agoniser.
- L'agonie et la fin de session sont deux concepts évoluant en synchronisme dans mon développement individuel.
- Le concept d'agonie s'observe chez certains étudiants en fin de session.
- La fin de session a pour effet de procurer un sentiment d'agonie chez les individus qui la pratique.
- Un effet secondaire de la fin de session est la sensation d'agonie.
- La finalité d'une session est l'agonie.

L'agossion.
La sessnie.

L'agonie est.
La fin de session s'achève.
Et j'espère m'en tirer.

Agonie cérébrale manifestée juste ici, en haut, sous vos yeux.

mercredi 2 décembre 2009

Conclusion ?

Je relisais le dernier post là...

Dans le fond.

Je vais toujours être entrain de bouffer des céréales avec des amandes dedans, à moitié à poil, assise en indien dans ma salle de bain, la poubelle pleine de recettes ratées que mon chat va lécher, l'esprit tranquille puisque je vais savoir que mes clefs ne sont pas égarées.

Génial. :)

Les avantages.

Voici quelques raisons qui font que je vais adorer ma vie d'appartement :

- Je vais pouvoir manger des céréales à n'importe quelle heure de la nuit sans avoir peur de déranger personne.
- Je vais pouvoir laisser mes clefs sur ma table d'entrée et ne jamais plus avoir à les chercher.
- Je vais avoir une salle de bain à moi TOUTE SEULE et pouvoir prendre un bain la porte ouverte pour entendre ma musique.
- Tant qu'à ça, je pourrais avoir une radio dans ma salle de bain puisqu'elle est ÉNORME.
- Mon garde-manger sera toujours plein de bouffe que J'AIME.
- Je vais toujours avoir un plat avec des noix, des cachous et des amandes sur ma table de salon.
- Je vais pouvoir me promener en sous-vêtements sans gêne.
- Je vais pouvoir dormir sur mon divan si je suis trop paresseuse pour me rendre jusque dans mon lit.
- Je vais pouvoir écouter la télé et des films quand je vais vouloir. Adieu les torticolis à force d'écouter ses séries dans son lit sur son laptop !
- Je vais pouvoir rater des recettes, les jeter et manger des céréales en paix.
- Je vais avoir un petit chat que je vais adorer.
- Je vais pouvoir faire l'étoile sur mon plancher sans que personne ne trouve ça louche, me juge ou me questionne.
- Je vais pouvoir m'assoir en indien à la table à manger.
- Je vais pouvoir retirer les légumes bouillis de mon régime alimentaire. --> :)
- Je vais pouvoir prendre un verre et plus avec des amis sans me soucier de comment retourner à la maison, n'ayant qu'à m'effondrer dans un lieu X de mon appartement.
- Je n'aurai plus jamais à attendre avant d'aller aux toilettes ou prendre ma douche.
- Je vais pouvoir prendre ma douche à l'heure que je veux.
- Je ne dérangerai personne quand je vais me sécher les cheveux.
- Le matin, je vais déjeuner sans piler sur les pieds de personne et sans avoir à expliquer mon air bête.
- Des gens pourront dormir chez moi, mais à ce moment-là, la plupart des affirmations ci-hautes ne seront plus praticables... mais ça va me faire plaisir quand même.

Présentement, c'est ce à quoi je pense.
'nuit.

mardi 24 novembre 2009

Les mots.

" Tout ce que j'ai appris à être, je ne le suis plus quand j'écris. "
- Marie Laberge

mercredi 18 novembre 2009

Maladie de coeur.

Je suis malade.

Quand j'étais jeune, ma maman m'a déjà demandé si j'avais mal au cœur, un jour où j'étais plus blanche qu'à l'ordinaire et où j'avais envie de vomir.
Je ne comprenais pas le rapport avec mon cœur, parce que je l'ai écouté et il faisait toujours boum boum, comme à son habitude.
Je me suis dis que c'était une grande personne, qu'il ne fallait pas essayer de les comprendre, eux, alors je ne lui ai pas fait la remarque. De toute façon, maman n'aime pas quand je rouspète, elle me l'a déjà dit.

Plus tard, beaucoup plus tard (on avait dû changer le calendrier au moins 4 fois !), ma maman est décédée. J'ai eu beaucoup de peine, puisque c'est ce qu'il faut, et j'ai pleuré autant que je le pouvais. Quand on a enterré maman, je pleurais toujours. Je regardais la pointe de mes souliers rouges, ceux qu'elle m'avait offert à Noël qui avait eu lieu quelques jours avant, en pleurnichant comme il se doit. Ma tante Jacqueline s'est alors approchée de moi et m'a prise dans ses bras. Elle sentait le fromage, mais je ne lui ai pas dit, parce que c'est une grande personne et qu'il ne faut pas chercher à comprendre. Elle a murmuré " Pauvre cocotte, elle a le cœur brisé ", et je n'ai pas compris. J'ai pourtant vérifié, et il faisait toujours boum, boum, comme à son habitude.

Aujourd'hui, je suis beaucoup plus grande, et j'ai compris beaucoup de chose.
Je suis maintenant malade comme il se doit et je crois que ça m'a fait grandir. C'est ce que les gens disent quand ils me croisent à l'hôpital. C'est arrivé sans que je ne m'en rende compte, comme la foudre, si on peut dire.

J'étais au café de l'hôpital, occupée à boire un café parce que, vous vous en doutez, c'est ce qui est conseillé de faire dans de tels occasions. Il était très chaud, je m'en souviens, parce que c'est à ce moment-là que je suis tombée malade. J'ai croisé ses yeux, sans faire exprès, et j'ai senti mon cœur se froisser, se plier, se tordre de douleur. J'ai tendu l'oreille, par exprès, et je ne l'entendais plus, mon cœur je veux dire. Il s'est remis à fonctionner, tout juste quelques secondes après, mais je savais que c'en était fini de lui. Je l'avais perdu, il ne battrait plus jamais comme avant.

J'ai fréquenté le garçon pendant quelques temps, croyant qu'il pourrait me soigner. Dans ma tête, ça me paraissait logique, puisque c'était de sa faute si mon cœur avait bondit. Sauf qu'il n'a pas eu l'air de comprendre, et quand je lui ai dis que mon cœur était entre ses mains, il a froncé les sourcils, et il est parti avec, sans jamais me le redonner. On m'a alors dit que je devais avoir le cœur " brisé ", mais je ne pouvais plus vérifier, puisqu'il n'était plus à sa place.

L'hôpital, vous savez, ce n'est pas toujours rose.
Quand j'ai demandé au médecin qui travaillait avec moi si on pouvait vivre sans un cœur, il m'a dit que c'était IMPOSSIBLE, sauf peut-être avec des machines.
Alors je lui en ai demandé une.
Il a sourit en me demandant pourquoi je croyais en avoir besoin.
Alors je lui ai expliqué. Tout tout tout, du début à la fin.

Et tout d'un coup, à force de lui parler, j'ai senti mon cœur se resserrer, et j'ai compris qu'il était revenu. Ce médecin, ce n'était pas n'importe qui, j'en avais la preuve.
Et tranquillement, mon cœur a pris un nouveau rythme.
Et, sans m'y attendre, toujours comme la foudre, j'ai ressenti mon cœur fondre.
Tout était à recommencer.
J'avais rattraper la maladie.
Mais cette fois-ci, je savais que ça allait bien se passer.
Avec un médecin, c'était assuré.

vendredi 13 novembre 2009

Jeux de fillette.

Quand j'étais jeune, j'adorais deux choses qui étaient intimement liées l'une à l'autre.
La première, c'était de me balancer. J'aurais pu répéter l'expérience des journées durant, sans me tanner. En réalité, mes parents s'impatientaient toujours avant moi, ce qui était rare n'étant moi-même pas très patiente de nature.
L'autre chose, c'était la chanson S'en balancer, de Liane Foly. En fait, je croyais qu'il s'agissait d'une chanson racontant l'histoire d'une fillette qui se balançait infiniment, jusqu'aux étoiles, touchant la pointe de la Lune.
Finalement, ça jase d'une fille pathétique complètement éperdue d'un mec qui, elle l'espère ardemment, se pendra à son cou en oubliant leurs querelles passées.
J'aimais définitivement mieux ma version.

Qu'importe.
Tout ça pour dire que moi, j'ai ça dans les tripes, l'effet du balancement.
Et c'est pourquoi, à mon avis, je me balance continuellement entre des décisions et des choix déchirant. La couleur d'un Ipod en faisant partie, je le précise.

Après trois mois de réflexion, j'en suis arrivée à certaines conclusions :
- Je met de côté ma maîtrise.
- Je me cherche un appartement.

Effet bang, suite au balancement.
Parce qu'aussi, ce que je n'ai pas précisé, c'est que j'adorais me laisser tomber du haut de la balançoire, pour retomber intacte, sur le sol, avec un grand bang.
Je me sentais drôlement grande, à l'époque, alors qu'aujourd'hui, je me sens toute petite pour faire ce bon d'adulte.

J'aurai probablement besoin de support et de conseils,
ce que je supporterai à peine conseillant moi-même aux gens de ne pas s'en mêler.
Le secret, c'est que j'écoute attentivement le tout, malgré mes airs lointains.
Ne me lâchez pas.
Me laisser tomber d'une balançoire, c'est une chose, mais sauter d'une vie à l'autre, ç'en est une autre.

jeudi 12 novembre 2009

Naked soul.

* * * * *

Black and white picture,
of one single girl,
singing a song,
about one single boy.
Closing her eyes,
opening her smile.
Lovely dreams.

* * * * *

J'hésite des demies phrases en m'empêtrant dans l'oxygène.
Mes mots titubent avec l'espoir de se rendre à ton oreille.

J'ai la mémoire qui oublie tes images avant même que tu ne les termines.
L'âme désolé de ne plus jamais pouvoir se les recréer.

J'ai l'échine qui tremble de mes rêves les plus intimes.
J'ai chaud de ta présence, même lorsqu'absente.

* * * * *

mercredi 11 novembre 2009

21h17

Humpf.
J'ai envie de me coller dans ton cou...

lundi 9 novembre 2009

Féminité 101 et tout ce que ça implique.

Ouin je sais.
Je suis en SPM.
Pourquoi je le sais ?
Parce que tout le monde le sait.
Et tout le monde le sait comment ?
Simple.

1. J'ai envie d'arracher la face de quiconque m'adresse la parole avec un timing que je n'ai pas souhaité, désiré, appelé, calculé ou
décidé.

2. Tout ce que tu me dis me déplait, m'irrite, m'ennuie, m'exaspère. J'ai envie que tu te tais de ce pas, et à jamais, ou alors jusqu'à la seconde où j'aurai mentalisé le désir de t'entendre. Et je te jure, ne laisse pas passer cette chance, parce que si tu n'ouvre pas la bouche au moment même où j'en construit l'envie, je vais encore vouloir t'arracher ta face, retour au point 1.

3. Je veux tout, tout de suite, là, maintenant. Ta réponse, je la veux là. Ton attention, dans l'immédiat. Je veux que tu me fasses rire sur le champ, que tu règles mes problèmes à ma place sans que je n'ai besoin de te le demander, que tu inities l'action qui me sera utile sans que je n'ai encore eu le temps de me dire que c'est ce que je voulais, mais sans sentir que c'est quelque chose que tu m'imposes. Ah pis ton osti de gomme, t'arrêtes de la mâcher. TU SUITE!

4.
Je me fou de ce que tu veux me raconter, c'est moi qui parles. Sinon, souffre.

5.
Si je dis que j'ai raison, j'ai raison. Sinon, meurs.

6. Si tu t'obstines, meurs en souffrant.

7. Si j'ai envie de pleurer, you just shut your fucking mouth and do nothing. Ah pis quand tu auras décidé de ne rien faire et d'attendre que ça passe, je vais te le reprocher en criant. Garde ton sang froid, tu le sais que c'est un combat perdu. Relis les points 4, 5 et 6. Je brailles.

8. Dans trois secondes je vais avoir envie de te faire l'amour, ne sois pas surpris sinon j'en aurai pu envie, et ça sera tant pis pour toi parce que tu le sais que ce sont celles-là, les meilleures baises. Et t'es ben mieux d'être intense comme j'en ai envie sinon je te largue.

9. STOP! Je sens que tu ne me respectes pas, je pars à brailler, en te repoussant. Je ne veux pas que tu me touches, que tu sois proche, que tu respires, que tu dises quoi que ce soit. Dude, relis le point 7.

10. Finalement, je m'endors. On n'en reparlera pas demain. On n'en reparlera jamais. Tu feras comme si de rien n'était, sans même essayer d'être têteux ou de m'apporter un truc cute. Sauf si je te dis le contraire plus tard, mais rendu-là, il sera trop tard, je vais être pissed anyway. Apprentissage : toujours être prêt et avoir des cadeaux cutes de côtés. Always be prepared, brother.

11. Rappelle-toi que je t'aime. Répètes-toi le mille et une fois, histoire de tenir le coup. Laisse-moi le temps de m'excuser. Dans le présent moment, je vais te jurer ne jamais avoir à le faire, que ya rien qui m'oblige à rien et que je suis libre de tout, que je décide de tout, et j'aurai raison (point 5). Mais ne t'inquiètes pas, je vais m'excuser un jour, parce que je t'aime.

Voilà. C'est à peu près ça.
Cheers.

dimanche 8 novembre 2009

Toé tu l'as.

J'étais dans ma voiture, à conduire tout simplement, direction Galerierivenord - maison.
J'étais à une lumière rouge, précisément, à regarder les voitures passer et me dire qu'il y aura peut-être un beau mec dans l'une d'entre-elles (Vieille dame colorée, vieil homme hésitant, pute, mère de deux enfants visiblement hystérique, homme au regard louche et à la moustache prononcée, clochard, myope/presbyte/aux-lunettes-exagérée-en-fait-j'aurais-dû-dire-aveugle-mais-ça-vous-aurait-probablement-inquiété-de-le-savoir-au-volant... Tu peux toujours rêver ma belle.)
Lorsque, attention, flashback d'une soirée endiablée à danser coincée entre plein de gens.

David de son prénom : " S'cuse-moi, j'peux pas m'empêcher d'te pogner l'cul "

Mémorable.

dimanche 1 novembre 2009

Marie au gym 1.1

Petite parenthèse de la vie de Marie.
Circonstance : Marie s'entraine au gym avec Vikie. Lors d'un échauffement, elle encourage sa partenaire de gym à se donner au maximum.

"Awaye Vikie ! Pousse ! POUUUUUSSE ! Pousse comme si t'allais enfanter l'Seigneur !! ARRRRR !!! "

Soirée réussie.

Hum.
Une soirée réussie, c'est lorsque tu sors d'un bar au bras de deux jolis garçons.
Sourire aux lèvres.
Quand le courant a relativement bien passé, plus particulièrement avec un.
Et ce, malgré ton costume anti-féminin.
Merci la vie.

vendredi 23 octobre 2009

Logique.

" Sawyer : And why am I getting the evening news from a six-year-old?
Walt: I'm ten.
Sawyer: Okay, then it must be true. "
Lost, season 1

samedi 17 octobre 2009

Catégoriquement fermée.

Euh non. En plus d'afficher clairement un 14 ans bien tapant (une moustache molle correspond à un indicateur assez précis) tu portes une casquette blanche recouverte de faux diamants. Juste non.

jeudi 15 octobre 2009

Expérience de vie

Cher journal,
aujourd'hui, je suis passée à la télévision. Tout d'abord, nous sommes allés enregistrer l'émission dans un local que je qualifierais comme étant " grand comme ma gueule ", selon une expression que j'ai entendu dernièrement. C'était vraiment très drôle. Moi et mon ami Martin avons été très impressionnés malgré tout, parce que sur le bureau du monsieur, il y avait une plaque avec inscrit dessus le mot " journaliste ". Ça faisait très professionnel ! En plus, sur le bureau de celui qui avait le mot " secrétaire ", il y avait plein de crayons aiguisés COMME IL FAUT, je veux dire, à la perfection ! C'était très impressionnant. De plus, nous avons fait la connaissance d'une personne très connue. Il s'agit du personnage qui fait le vendeur de revues dans les Simpsons. Tu sais, celui qui est obèse et qui a l'air d'un incompétent ? Encore là, j'étais très impressionnée ! Mais je ne crois pas que c'était exactement le même, parce que il n'était pas du tout jaune, premièrement, et que deuxièmement, il n'arrêtait pas de sacrer " comme une charrue ", que mon ami Martin a dit. Quand il a dit ça, je n'ai pas tout de suite compris, parce que une charrue ne parle pas. Alors je suis allé vérifier ce qu'il voulait dire par là et ma maman m'a tout expliqué, sauf qu'elle n'était pas contente que je dise ça. Je lui ai dis que c'était Martin qui avait dit ça le premier, mais je crois que j'aurais pas du lui dire, parce qu'elle n'a pas l'air de vouloir que je le revois... Et ça me rend très triste ! Alors voilà, c'était ma journée d'aujourd'hui ! À demain !

mardi 13 octobre 2009

Avez-vous bien dit gym... ?!?!

Vous me croirez pas, puisque ça va à l'encontre de tout ce que je chiale depuis des siècles,
en plus que, avouons-le, on se l'imagine très mal...
J'ai commencé à m'entraîner.

But : remise en forme.
Poids à perdre : pas plus que 10 livres, MAXIMUM.

Le pire. C'est que j'aime ça.
Pour la forme, je ponctue mes séances à coup de " C'est dont ben désagréable souffrir " et de " Mais ça fait dont ben mal avoir mal ", le genre de phrases ben profondes (que je peux me permettre dans un gym. AH ! Préjugés !)
Sinon, ya de l'homme là-dedans, hou lala. Je sens que ça pourrait m'inspirer quelques blogs... à suivre !!

mardi 6 octobre 2009

Explosions de rire.

Je ne saurais vous expliquer pourquoi, mais de voir quelqu'un se péter la face dans une porte patio, ça me fait immanquablement rire à en crever.
Même chose lorsque, à la télévision, une personne se fracasse la tronche sur un poteau, ou se fait frapper sans qu'on ne s'y attende par un bat de baseball.
Et c'est pour vous dire, chaque fois que ça se produit, c'est le rire assuré, 100% garanti.
Encore plus si c'est ma prof de maîtrise Oh combien estimée qui, dans toute son élégance et sa retenue, s'enfarge dans ses talons hauts, s'accroche dans deux-trois chaises au passage, en laissant tomber un bien clair et senti " CAAA-LISS....".
Comme c'est ma directrice de maîtrise, j'aurais probablement du lui porter secours, mais comme j'étais au premier plan et que j'ai vu cette scène en direct, sans en manquer une seule fraction, je ne pouvais que rire aux larmes, me repassant la scène encore et encore jusqu'à ce que coma cérébral s'en suive.

J'ai un humour complètement déficient en plus d'un âge mental approximatif de 8 ans, je sais, je suis totalement consciente de cette caractéristique de ma personne.

Trois minutes plus tard, elle nous disait de faire attention lorsque l'on s'exprime pendant nos oraux, histoire d'être professionnelle.
Je. L'A. DORE.
:)

lundi 5 octobre 2009

Busted.

Hum.

Dans une continuité de légers désavantages d'avoir une tête rouge.

Il y a une heure de celà, je regardais mes cheveux dans le fond de la baignoire avec intensité.
C'est que je venais de prendre ma douche et m'apprêtais à sortir de la salle de bain.
Je fixais donc les dits cheveux avec la tête légèrement penchée sur le côté, vous savez, une moue interrogative collée sur le visage.
Visiblement, je me questionnais depuis quelques secondes, mais personne n'était là pour le remarquer.
J'ai fini par saisir le jet douche et passer de l'eau sur le fond de la baignoire, nettoyant le tout.

Définitivement, il est désormais impossible de faire passer les cheveux dans le fond du bain sur le dos de la belle-sœur.
Busted.

jeudi 1 octobre 2009

Rouge

Un des désavantages d'avoir les cheveux rouges...

C'est que lors des premières douches, t'as l'impression que ta tête est menstruée.
Tout ce rouge qui te coule dans la face, jusqu'à la pointe de tes orteils, dans le fond de ton bain...
Ya matière à faire le saut.

Et en tant que fille menstruée à tous les mois.
J'avais pas besoin d'un rappel capillaire.
J'ai déjà assez de faire face à l'annonce de ma fertilité une semaine par mois.
Pas besoin que ma tête se la joue vagin une fois par douche.

lundi 28 septembre 2009

Histoire de pleurs.

Hum.
Brailler devant la mort, c'est un réflexe humain.
Brailler de douleur, c'est une habitude d'enfant.
Brailler parce que son chum te fiance, c'est une réaction de fille.
Brailler en écoutant le Titanic, c'est un comportement partagé par plusieurs personnes dans le monde.
Brailler parce que, après ton accouchement, tu tiens finalement ton bébé dans tes bras, c'est touchant.
Brailler en entendant le refrain de la tune de toi et ton ex alors qu'il t'a trompé et que vous avez rompu il y a trois jours, c'est compréhensible.

Mais brailler devant le Banquier quand une grosse toutoune a fait un bon guess en choisissant la valise 12...
What the hell...

Je suis anormale.

dimanche 27 septembre 2009

Bingo.

Qui dit nouvelle tête, dit assurance.

C'est donc armée de cette dernière que je faisais le tour du centre d'achat de Ville Fantôme, nouveaux cheveux dans le vent et attitude resplendissante dans ma face.
Sur un coup de tête, je me dis que voilà!, le tout devait être mis l'épreuve ultime afin de vérifier si tout ça ne serait pas dans ma tête, et exclusivement dans celle-ci.

Le meilleur moyen de s'assurer de son charme, c'est de vérifier si tu arrives à gagner le regard d'un mec déjà pris.
Suffit de scanner les lieux, trouver un couple gars-filles de son âge, passer devant, attitude en poche et sourire aux lèvres, et vérifier si, simplement, tu as réussis à faire tourner sa tête.
À Lui, évidemment, pas Elle.
Elle n'est clairement d'aucun intérêt, ici.

Résultat des courses :
Regard : 100% accroché.
Suivi du regard : 100% assuré.
Léger mouvement de tête pour suivre la démarche : 100% présent.
Bingo.
C'était gagné.

C'est donc avec son regard à Lui scotcher dans le mien que j'ai déambulé dans ce corridor,
sourire en coin à l'appui.
Et il y avait cette gonzesse sortie de nul part, ou presque, qui lui tapait dessus en lui criant des " Tu m'écoutes-tu !! "
Elle brisait un peu le moment et sur le coup, je me disais que je me passerais bien d'Elle.
Quoi que c'était peut-être Lui qui se disait ça...

Marie Version septembre 2009 : 1
Le monde entier : 0

samedi 26 septembre 2009

Trucs que j'aime.

Liste des trucs que Marie aime bien, dans la vie en général, mais surtout dans sa vie à elle, si possible :

- Les garçons. En fait, je devrais plutôt dire les hommes parce que les garçons c'est pu de mon âge. J'adore les hommes. Ceux qui sentent bons, ceux qui ont des beaux sourires craquants ou en coin, ceux que leurs yeux font comme ça ^^ quand ils rient, ceux qui sont drôles et qui me font rires, ceux qui prennent le temps de te voir au lieu de te regarder, ceux qui sont timides, ceux qui sont intello, ceux qui sont sportifs, ceux qui sont mignons, ceux qui sont silencieux, ceux qui parlent, ceux qui vivent, ceux qui voyagent, ceux qui rêvent, ceux qui créent, ceux qui aiment, ceux qui savent aimer... J'aime bien les hommes. J'aime également leurs bras, leurs épaules, leurs mains, leur dos, leur cou, leur chest, leur peau, leur odeur, leur saveur, leur douceur. Donc en général, je les aime.

- J'aime également les cotons ouatés. Je sais pas pourquoi, grosse fixation là-dessus, ça me sécurise, m'enveloppe, me réchauffe, me tient compagnie, je sais pas. J'aime.

- J'aime regarder dans un miroir. Pendant super longtemps. Ou m'imaginer la vie à travers un miroir. Imaginer ma chambre si tout était à son opposé, etc. Des heures de plaisirs.

- J'aime regarder les étoiles. J'aime regarder les arbres avec plein de feuilles de couleur dedans. J'aime regarder les orages avec ses éclairs. J'aime regarder les nuages aussi. J'aime regarder en général.

- J'aime entendre une de "mes" tunes à la radio ou dans un club.

- J'aime les surprises. Les calins. Les popsicles. Les fraises. Le matin. Le thé. Le son de la basse. Les oiseaux. Les couvertes chaudes, douces et réconfortantes. Les lumières de Noël. La musique de Noël. Noël. Les gens qui ont un bel éclat de rire. Les couleurs. Toucher au nez d'un cheval parce que c'est super doux. Les couchers de soleil. La sensation de galop. Éclater de rire. Donner. Mon frère Sam et sa blonde Vikie. Quand ma chambre est faite. MA JOB. Mon dieu que je l'aime ma job. La sexologie, donc. Les bonshommes de neige. Les trucs cutes. Les trucs doux. Les trucs qui sentent bons. Le vernis à ongles rouge. Regarder des photos. La plage. Le sable sous mes pieds à la plage. Être avec quelqu'un sans devoir parler. Les gens qui supportent bien les silences. Les roadtrips. Les sucreries. Le gâteau au chocolat. Les journées au soleil. Les clins d'oeil. Les bons bouquins. Faire semblant de bouder. Les lunettes de soleil. Les gougounes qui font clap clap. Découvrir des nouvelles tunes. Aborder des nouvelles personnes. Charmer. Recevoir un compliment gratuit et sincère. Les vêtements. Les jupes. Chanter sous ma douche quand il n'y a personne. Jouer un tour à quelqu'un. L'odeur de la crème solaire. Quand mon chien m'obéit. Le jus de pommes Oasis. Qu'on s'occupe de moi quand je suis malade. Le soleil. Faire des listes. Le mot libellule. Le papier à bulle qui fait pock pock quand on les pète. Faire un mauvais coup pas si mauvais que ça. L'expression " que dalle ". Les poissons. Prendre une journée de congé. Les parfums. Les bijoux. Les feux d'artifices. Prendre des photos dans ma tête. Les blagues que je me fais dans ma tête. Avoir une bonne idée. Cuisiner des pâtes. Les pyjamas. La crème glacée.

Présentement, c'est ce à quoi j'ai pensé. :)

Énergie, quand tu me tiens.

Aujourd'hui, j'ai fais mes devoirs.
Premièrement, je me suis levée à 8h00, en bonne fille que je suis.
J'ai fais la vaisselle tout en déjeunant (Note : j'ai pris le temps de déjeuner, ce qui est sain et par le fait même, un devoir)
J'ai fait le ménage du frigo.
J'ai ensuite rangé ma chambre (ce qui inclue mon lit).
J'ai imprimé un texte que je devais lire, et pendant que ça se faisait, j'ai passé la balayeuse en haut ET en bas.
J'ai également lavé mon plancher de chambre qui était souillé de crème glacée, on se souvient.
Oui. C'était collant depuis une semaine, je sais.
J'ai d'ailleurs tué une araignée qui y était collée depuis on ne sait combien de temps... Elle aurait pu s'y fossiliser, juré.
J'en ai profité pour laver la vitre où mon chien colle son nez, à côté de la porte principale.
J'ai ensuite terminé la surprise que je faisais à une copine (clin d'oeil de libraire,
que je suis ensuite allée lui porter.
Avant de me rendre à la bibliothèque où j'ai lu pas mal.
Pas mal pas pire même.
Je me suis finalement récompensée en m'achetant un chandail.

Pis parmi tout ça, j'ai intégré la notion la plus capitale de ma journée.
Ben après l'évidence que quand je ne suis pas collée à mon ordi, mon taux de productivité est multiplié par au moins dix milles, si c'est pas quinze.
Donc, LA notion à retenir aujourd'hui :
Dans les bibliothèques, il a des mecs...
Et des mecs cutes, qui plus est.
Et c'est sur cette illumination que je me promet de remettre la chose le plus souvent possible.

PS: Confidence des plus intimes sur ce blog pas du tout intime. Fantasmer sur un mec dans une bibliothèque, c'est franchement excitant, en plus d'être rafraîchissant. J'ai bien failli aller lui porter un papier sur lequel aurait été inscrit : Si tu es célibataire, hétéro et sans herpes, tu m'embrasses sans dire un seul mot, dans ce coin-ci, pendant longtemps. Merci.

dimanche 20 septembre 2009

Quand ça frappe, ça sait pu quand s'arrêter.

Dans la vie, et je vous le jure alors fiez vous à mon expérience, il y a deux types de Karma.
Aucune demie mesure, deux types seulement, ce qui nous facilite vachement la chose lorsqu'on se questionne à propos d'un move risqué. Tu vérifie si t'es dans une bonne passe, si tel est le cas, tu move. Sinon, Back off, c'est la meilleure option.
Moi hier, j'ai décidé de me lever.
Erreur.

Un bon Karma, c'est quand tout s'emboîte sans que tu n'aies rien à provoquer. Les choses coulent d'elles-mêmes, la chance est avec toi, le ciel te béni, les anges te protègent et tu irais même jusqu'à croire que les lois existent pour te protéger, toi, petit être humain choisi parmi le troupeau.

Tant qu'à la version Trash du Karma (Clin d'œil à mes deux acolytes) elle te frappe sans que tu ne t'y attende.
Réveil tôt.
Belle journée prometteuse, fun en perspective.
Finalement tu gosses à gauche, à droite, tu te mets légèrement en retard.
Tu te grouilles à appliquer ton kutex, que tu rates, évidemment, c'était inévitable.
Ce qui te met encore plus en retard.
Tu décides de ne manger qu'une toast, Amen.
Tu ne te doute pas qu'il s'agira-là de ton seul repas de la journée.
La journée s'amorce d'un pas étrange, mais tu décides de ne pas y porter attention.
Ce que tu regretteras dans quelques instants.
Je te l'avais pourtant dit, il y a les bons, et les mauvais Karma.
Fais gaffe, sois attentive, et back off quand c'est le temps.
C'était le temps.
Parce que voilà t'y pas qu'un char décide d'ensemencer ta voiture en la prenant violemment par derrière, sans prévenir.
Un char dans le cul du miens, un impact délicieux, de ceux qui vous donnent mal à la tête et au cœur.
Zéro responsable, frustration.
Il était encore temps de reculer, ici.
Mais non, je suis obstinée.
Je n'aurais su me contenter de ça.
Alors tant qu'à faire, pourquoi pas un deuxième accrochage, han, pourquoi pas.
Ben oui.
Ah pis.
Tant qu'à y être.

L'osti de crème glacée à coulé partout, ça colle, ça pu, yé deux heures du matin, t'as pas le goût de torcher ça.

Fek voilà.
J't'écoeurée.
J'ai des tonnes de devoirs à faire aujourd'hui, et le désir profond de faker un coma jusqu'à la fin des temps.
Aucune envie d'affronter tout ça.
Je reste couchée pour le restant de mes jours.
Qu'on me sacre la paix.
Peace man.

samedi 19 septembre 2009

Sommeil qui me glisse entre les doigts.

Je déteste quand je me réveille tôt, alors que je suis fatiguée.
Très très très fatiguée, qui plus est.
Je veux dire...
Complètement impertinent, comme réflexe.
Même mon corps s'obstine à ne pas me laisser dormir.
Vivement un repos quelconque.
C'est juste ça, pour ce matin.

Je sais, décevant. :P

lundi 14 septembre 2009

Que se passe-t-il.

Bon.
J'ai constamment faim, mais n'ai le goût de ne rien avaler.
Je n'ai plus aucune patience, impartialité, jugement neutre et valide par le fait même.
Je crois que tout m'est dû, que j'ai le droit de tout faire et que tout le monde devrait faire attention à ma personne, être attentif à chacune de mes réactions et poser des yeux gentils sur moi, enveloppant, mais pas trop sinon " je t'arrache la face, man ".
Je m'attend à ce que toute personne m'adressant la parole soit brève, concise, intelligente, bien articulée, posée, réfléchie, et qu'elle réponde à mes interrogations à la perfection, sans écart, sans bafouille, sans hésitation.
Finalement je pars à brailler en écoutant Deux filles le matin.
Ou quand j'apprends que deux manchots homosexuels mâles ont construit un nid en attente d'un œuf, sans jamais en avoir évidemment, et qu'ils ont quitté le nid très loin pour trouver une pierre et la rouler jusque dans le nid, pour finalement la couver, à tour de rôle...

Symptômes pré-menstruels.
Terme synonyme de souffrances aigües.
D'angoisses illogiques.
De stress permanent.
De douleurs chroniques.
De sensibilité décuplée.

SPM.
Seigneur... sortez-moi de ce calvaire...

Pis c'est sans compter que j'ai mal aux reins.
Aux seins, aussi.
Aux ovaires, également.
Que j'ai des crampes dans le bas-ventre.
Que j'ai chaud, bordeline fièvre.
Que je suis épuisée.
Que je veux crever.
JE VEUX QU'ON ME CRÈVE!
CREVEZ-MOI, ASTI !!
AAAAAAAAAAAAAHHHH !!!!
Soupir...

Je place tous mes espoirs dans Yasmine.
C'est tout ce qu'il me reste, l'espoir.
C'est tout ce qui conserve l'état d'esprit limite dans lequel je me situe, présentement.
Espérer qu'elle atténuera peut-être le tout dès la prochaine session d'attente menstruelle.
Re-Soupir...
Qu'on me délivre rapidement de ce calvaire.

LE PLUS GROS SOUPIR EVERRRRR !! JUSTE ICI, MAN.

vendredi 11 septembre 2009

Moi, mes souliers ont voyagé.

Je déteste souffrir.
Je déteste courir, également.
Et je déteste courir parce qu'en fait, ça me fait souffrir, immanquablement.
Et je hais souffrir, parce que ça déclencha automatiquement un réflexe de fuite, et donc de course.
Au bout du compte, je ne m'en tire pas, je finis insatisfaite.

Ce que je ne supporte pas dans la souffrance, c'est la partie douleur.
Ce point dans le fond de la gorge qui te donne envie de cracher.
Ce goût de sang sur tes lèvres.
Cet envie de vomir qui te mord les tripes.
Ces poids dans tes pieds, dans tes jambes, tes cuisses, tes mollets...
Tous des symptômes de la course.
Et je les méprise tous.

Sur ce, je lève mon verre. Cheers.
3 minutes vingt secondes de jogging, toute bonne volonté naissante, ya de quoi fêter.

samedi 5 septembre 2009

Talent caché.

J'ai, je dois dire, quelques talents que je perfectionne avec le temps.
Par exemple, je sais joliment siffler, ou encore, je claque bien des doigts.
Je veux dire, quand je claque des doigts, c'est un vrai claque de doigts, un dont on est fier, un qui résonne, un qui symbolise toute la puissance, le choc que l'on souhaite illustrer sur le moment.
Une vraie claque de chez ti-claque.

Un autre talent que je possède, entre autre, c'est que je suis bonne pour étendre du keetex rouge sur mes ongles, selon Kath de la librairie. Vous savez, ça ne dépasse pas, ça ne beurre pas, ça ne coule pas de partout, c'est juste top notch.
Selon jeune blogueuse, je suis bonne dans la superposition de vêtements. C'est peut-être que je sais bien visualiser l'arrangement vestimentaire, la composition des tissus ou encore l'harmonie des couleurs, allez savoir, mais ça donne souvent des résultats chouettes qui, je dois l'admettre, arrivent à m'étonner moi-même.
Selon Mélissa et ma mère, je coupe bien les légumes, également, et j'arrive à les placer avec goût sur un plateau de présentation.

Cependant.
Malgré tout ça.
Malgré ses nombreux talents qui caractérisent ma personne.
Je n'arrive toujours pas à retirer un chandail avec classe.
En fait, il faut le dire, je suis carrément nulle lorsqu'il s'agit de retirer mon chandail.

Je sais que ça sort de nul part, mais vous devez être mis au courant que je suis complètement inefficace en tant que " retireuse de chandail ".
À chaque fois que j'essaie des vêtements dans une boutique, je finis par enfiler un chandail, que je dois évidemment retirer un jour ou l'autre. C'est inévitable, vous en conviendrez.
Ou encore, ces matins d'hésitation devant ma garde-robe, à essayer une tenue puis une autre, je finis par devoir retirer ce que je porte pour procéder au changement, c'est logique.
Et à chaque fois, on frôle la cata.
Je me tortille, je me déhanche, des fois je saute, je fais des grimaces, je boude, et je finis par faire un move de pantin disloqué des épaules, qui les balance un peu partout en essayant tant bien que mal de s'arranger comme il peut, malgré son handicap, tout en se donnant un air de " je contrôle super bien la situation " en espérant secrètement avoir l'air normal, ou mieux, être invisible.
Ça donne une séance plutôt impressionnante de yoga avancé,
ou de disgrâce particulièrement repoussante.
J'hésite.

Mais bon, je me dis que dans la vie, on ne peut pas tout avoir.
Sur ce, je vous laisse, je retourne couper des légumes pour les disposer dans un p'tit plateau... c'est maman qui sera contente.

vendredi 4 septembre 2009

Rock this séance d'essayage.

Okay Jeune Blogueuse, loin de moi l'idée de te faire compétition suite à ton improvisation matinale de salsa en pyjamas et pantouffle et maquillage coulé ...

Mais j'incarne présentement le ridicule à son état le plus pur, à sa solution la plus simple, à son image la plus représentative qu'il soit, dépassant les limites que l'Homme avec un grand H aura jusqu'à ce jour atteint malgré tous ses efforts et son acharnement, car on sait tous que l'Homme est capable d'imbécilité des plus originale lorsqu'il s'y met...

Bref.

Actually.

J'ai les cheveux défait d'une nuit au sommeil agité,
Ma chambre est un vrai fouillis puisque je lance du linge un peu partout depuis bientôt une heure afin de voir qu'est-ce que je vais bien pouvoir amener au shooting de demain,
le tout sur un choix de musique endiablée que tu auras précieusement gravé sur un CD que ma voiture ne peut pas lire mais que mon compute (mot affectueux) sait déchiffrer à mon plus grand bonheur.

Je suis vêtue d'une culotte brune et rose, d'un soutient-gorg
e noir et blanc à poids et dentelle, et d'une casquette vert lime et rose fushia...
et je danse, me déhanche, rock, saute, bouge sur la magnificence musicale de la tune Rock this party.

Dieu m'en soit témoins, mon état mental s'aggrave de jour en jour...

mardi 1 septembre 2009

Abandonnée/er

Abandonnée dans le cœur de celui qui l'aimait autrefois, la fille qui fut jadis femme se dirigea vers la falaise. Sa blessure la rendait vulnérable, fragile, gamine et incapable de toute prise en charge d'elle-même. Elle avait maintenant peur, se sentait seule, perdue, tiraillée entre le désir de demander de l'aide avouant ainsi un besoin qu'elle se refusait, et celui de jouer la folle. Cette fuite lui était accessible à tout moment, et simplement. Il lui suffisait seulement de lâcher prise sur son esprit et de se laisser vaguer dans le néant jusqu'à la fin des temps. Solution alléchante lorsque sa raison de vivre venait de lui échapper, balayée d'un revers de main. Elle avait passé sa vie à cultiver un amour inconditionnel, profond, sincère, ancré dans chaque parcelle de son âme, dans chaque facette de sa personnalité. Un amour de jour, de nuit, mais de levé de soleil également, comme ces deux là aimaient tant contempler à l'époque. Elle ne comprenait pas, ne comprendrait jamais, et cherchait de moins en moins à comprendre au fur et à mesure que ses pas la guidaient. Elle pleurait des larmes sèches, le regard perdu, sentant sa raison la quitter peu à peu. À quoi bon lutter, elle se sentait morte depuis déjà quelques jours qui lui paraissaient des millions d'années. Sa douleur était insupportable, mais la vie le lui était bien plus encore. Un futur quelconque lui était désormais impossible, elle était prisonnière de son passé, pour toujours, et en avait conscience. Elle contempla l'horizon une dernière fois, remplit ses poumons d'air, ce qui lui donna l'illusion d'avaler le courage qu'il lui fallait pour se laisser tomber. Elle sera les poings, baissa la tête, vaincue, et s'effondra de tout son poids.

Élizabeth mourut ce jour là.

Quelques jours plus tard, on la retrouva écroulée qui serrait contre son cœur la pierre tombale de son mari. Le regard vide, l'âme absente, elle caressait les lettres qui formaient le nom du défunt que l'on avait enterré au sommet de cette falaise où il l'avait demandé en mariage, et marié par la suite. Elle murmurait un langage incompréhensible, certains disant qu'elle avait vendu sa raison en échange de la maîtrise d'une langue étrangère pour tous, à l'exception de ceux de l'au-delà. On raconte qu'elle lui parlait sans relâche, murmurant probablement des mots d'amour, souriant quelques fois pour des raisons qui échappaient à tous. On lui construisit une petite maison qui habita la pierre tombale ainsi qu'Élizabeth, jusqu'à ce que la mort vienne véritablement la chercher. On l'enterra finalement au même endroit, par soucis de commodité, mais aussi parce que c'était ce qui leur semblait le plus approprié, vu les circonstances.

dimanche 30 août 2009

Histoire de fantômes.

Pourquoi, mais pourquoi donc, es-tu si souvent présent dans mes rêves...
Je ne te connais même pas.
Tu ne pourrais qu'être d'accord avec cette affirmation,
et c'est probablement la seule chose qui nous unirait dans le monde.

Alors dis-moi pourquoi tu es si souvent présent dans mes nuits ?
Et pourquoi je tombe continuellement follement amoureuse de toi dans celles-ci ?

Si ce n'était que ça...
Il faut en plus que je tombe sur toi à peu près partout.
T'es littéralement le fantôme de ma vie.
Et moi qui ne crois pas aux fantômes...
ou du moins, qui en a peur...
On est mal avancé.

Bonne nuit.

lundi 24 août 2009

Précision, noir sur blanc.

Je le sais, vous le savez, la terre entière est au courant :
J'aime lorsque les choses sont claires.
J'aime quand je sais où je m'en vais, avec précisions.
J'aime lorsqu'on détaille le travail que je dois effectuer, par exemple.
J'apprécie les précisions que l'on apporte pour encadrer mes actions.
J'aime également les semblant de protocoles ou de marches à suivre, m'en inspirant pour agir et réagir.
J'aime avoir une ligne de conduite qui propose une certaine démarche, m'appuyant par le fait même et sécurisant mon être.

Et plus précisément, ce soir, j'apprécie avec enthousiasme les étiquettes joliment brodées à l'intérieur de nos vêtements qui nous informent des indications pour laver correctement nos morceaux, sans les abîmer au passage. Vous comprenez, une garde-robe, ça s'entretient.
C'est ainsi que je suis tombée sur celle-ci, que j'adore plus particulièrement. Assez pour vous la partager du moins.

" Laver attentive. Rotation minimale, laver séparé tournez l'intérieur a gauche. Les couloure intensive pourrons sortier pendant les lavage et porter cette pièce, repassez de gauche n'es pas donner dans le secheur. "
(Veuillez prendre note que toutes fautes ci-haut affichées reproduisent avec justesse et vérité l'original. Merci.)

Toute " attentive " que je suis, ce n'est pas tant les fautes d'orthographe et la conjugaison médiocre qui me fait paniquer, ni cette fâcheuse tendance à hésiter constamment entre le vouvoiement et l'indicatif qui ordonne sans merci.
Non non.
C'est plutôt, vous savez... ce détail là, tout minime...
Je sais, vous allez me dire que je suis perfectionniste mais...
Non mais je vous jure...
C'est juste que...
Je ne comprend pas ce que mon petit traducteur chinois de l'Illinois me raconte.
:(
Et j'ai beau essayer, je n'y arrive pas vraiment.
C'est probablement de mauvaise foi, suite à notre querelle passée.
Mais c'est que j'ai peur, là, tout d'un coup.
Je sais plus où les couleurs pourraient aller, après qu'elles soient " sortier pendant les lavages ", dans quels recoins elles s'échapperaient, et ça m'inquiète vraiment !
OÙ EST-CE QUE CES PUTAINS DE COULEURS POURRAIENT SE CASSER ??
Et si elles allaient rejoindre tous ses bas perdus, han han ?
Cette étiquette de chemise part des rumeurs et elle n'est même pas au courant...
Et d'autre part, je ne sais plus, moi, si je dois repasser mes vêtements DANS la sècheuse, ou éviter de le faire, puisque je ne suis pas GAUCHÈRE de toute façon.
Et ça m'embête vraiment.

Voyez où ça mène, le manque de précision et de justesse ?
C'est pour ça que j'aime les Oréo, moi.
Ils sont noirs, les biscuits, carrément.
Pas brun, pas brun chocolat, pas brun foncé, ou noir pâle.
Juste noirs.
Et le crèmage il n'est pas crème, jaune, ou beige.
Non, c'est blanc.
Simple demême.
La sécurité des Oréo, ça n'a pas de prix.

Alors voilà. C'est tout.

vendredi 21 août 2009

Écriture automatique.

Sachez que j'ai respecté le processus d'écriture automatique et que malgré l'apparence d'un texte sans vérité, ces mots veulent dire énormément pour moi, dans la profondeur de mon crâne. À lire lentement, avec beaucoup de recul. C'est un style que je peaufinerai avec le temps, ceci étant ma première fois, que je partage avec vous, aussi intime soit-elle.

Profondeur


Les mots se cachent.
Une soif se terre dans le fond de ta gorge.
Le silence arqué en forme de paraître,
tu t'éteins.
Le ciel tombe au plus creux de ton ventre,
et s'enfonce en tombant vers toi,
te couvre, immobile, comme une parure, un bijoux.

La bouteille te mord les reins,
descends avec elle, au sommet de l'ivresse.
Le ciel t'empêche de voler,
souffle dessus, bois le liquide,
abreuve ton corps de cette douce mélancolie,
la vertu descend dans ton ventre,
te supplie, exige de ton corps,
une passion, sans raison.
Mords dans le corps de l'autre,
pendant que le ciel meurt sur ta tête.

Habitée.

Tout est dans le regard.

Vous savez.
Ya de ces moments où j'aime me faire comprendre d'un regard.

Bon on s'entend, je sais pertinemment que PERSONNE dans le monde peut décrypter la totalité d'un message purement visuel envoyé par un individu, aussi talentueux soit-il dans le domaine des mimes.
Mais il y a de ces messages qui me paraissent clairement évidents, sans que la parole ou le gestuel n'aient à intervenir.
Par exemple.

Lorsque c'est le matin, que je viens de me réveiller et que tu m'annonces que je dois te rendre des services, accomplir des tâches ménagères ou aller faire un don de sang, mes yeux, ils te disent clairement d'aller te faire voir ailleurs. Décryptes donc l'évidence : je n'écoute rien de ce que tu me dis, et ce, même si je hoche je la tête en remuant mon Quick matinal (je n'aime pas le café et le café ne m'aime pas. On est kit.). Attends que j'ai amorcé un semblant de discussion avant de m'annoncer ou de me demander quoi que ce soit. Je ne suis pas une fille matinale, moi et ma tronche on envoie des messages d'hostilité manifestes. Cramponne-toi à la table, à ton toast beurre de peanut et pratique ta patience. Tu en seras récompensé tôt ou tard.

Lorsque tu me demandes si je travailles bel et bien ici, alors que j'ai un name tag, un look de libraire, une pile de livres dans les mains (ou sur la tête) et que je suis géographiquement situé derrière le comptoir caisse, mes yeux, ils t'annoncent que ma bouche ne répondra pas à cette question et que mon cerveau attend ta prochaine question qui devra être intelligente au prochain coup, sinon c'est raté, tu auras perdu toute mon attention. Ça aussi, comprend le rapidement. Sinon, le prochain regard, il t'annoncera que je te méprise et que je n'ai aucunement envie de t'aider dans tes quêtes littéraires, aussi profondes soient-elles.

Quand ça fait pas moins de quelques heures que je cours pour une putain de prescription, que tu m'annonces que mes assurances ne reconnaissent toujours pas mon statut étudiant, que je dois poster je-sais-pas-quoi, que je te répète que je n'ai pas compris ton monologue, tes paragraphes, tes phrases, les mots ou même l'idée de ce que tu tente de m'expliquer, quand je soupire et que tes yeux rencontrent les miens... J'aime voir que tu pige illico que c'est peine perdue. Que je vais bientôt tourner les talons d'impatience, en te disant, sourire de psychopathe pendu aux lèvres, que c'est pas grave, que j'ai rien compris, que je veux rien comprendre mais que c'est la vie, que garde ma prescription dans ton système et que je reviendrai un jour avec des papiers intelligents. J'aime saisir dans ton regard le doute qui s'installe quant à l'état de santé mentale de ma personne. J'aime voir que tu fermes la bouche, lentement, sans mouvements brusques, de peur que ça provoque la crise d'hystérie que tu redoute tant. J'aime que tu me dises simplement que okay, oui, c'est correct, sans problème. J'aime imaginer que tu te sois peut-être pissé de terreur sur la cuisse et qu'à mon départ, tu iras te mettre en boule dans un coin en pleurant du sang de tes yeux.

Bref.
J'aime quand mes yeux parlent d'eux mêmes.
Beaucoup moins de mots, beaucoup moins de temps de perdu.
Efficacité accrue, satisfaction garantie, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Ceci dit, peut-être que tout ça c'est dans ma tête et que personne ne se rend compte de rien.
Mais moi, je le sens, le poids mon mon regard qui t'écrase la nuque.
Je sens mon pouls s'accélérer.
Je sens fragile cet équilibre qui fait que la vie des gens m'entourant à ce moment précis soit, pour le moment, épargnée.
Et je me dis que bon, messemble que c'est crissement évident.
Fin.

J'étais pissed, ce billet est mauvais, mais ça m'a fait du bien de mettre des mots sur ce que je gardais dans mon coeur. Frustration passée, tout va mieux. Merci.

mardi 18 août 2009

Constipation cérébrale.

J'aurais cru que tu comprendrais,
mais comme on a toujours été différents, toujours opposés, confrontés, disputés, déchirés,
je ne vois pas comment il aurait pu en être autrement.
Le fait est, j'aurais préféré que tu comprennes, ça nous aurait évité bien des ennuies, à toi comme à moi.

Bon je sais pas trop. J'ai écris ça pis j'ai jamais été capable de le finir.
Constipation cérébrale, je dis.
Devrai régler ça bientôt...
Ya comme qui dirait anguille sous roche...
Moi ? J'éviterais des questions ?
Pire, j'éviterais des réponses ?
Pffff. N'importe quoi.
Je vais me coucher.
Asta la vista.

samedi 15 août 2009

Quand des gens dans des avions se mettent à chanter.

Souvent quand j'écris, j'écoute une chanson en boucle.
Elle tourne dans ma tête et les mots suivent son rythme.
Cette fois-ci, j'ai People in planes de Pretty Buildings dans mes oreilles.
Cette chanson-là me rentre dans les tripes, je ne me l'explique pas moi-même.
Elle me donne envie de courir en pleurant à m'en fendre l'âme.
Comme si avaler les kilomètres tout en vomissant une peine quelconque pouvait s'inscrire dans un cycle des plus normal.
Je me sens soudainement lourde.
Et triste.
Ça non plus je ne me l'explique pas.

J'ai l'impression que j'ai à vivre plusieurs deuils en même temps, sans prendre le temps de le faire.
De les fuir, même, sans aucune trace de culpabilité ou d'un moindre regret.
Je me dis que je suis en vacances, qu'il fait soleil, alors on repassera pour les prises de tête.
Je fout le tout en p'tite boule dans le fond du garde-robe, je ramassera plus tard, quand ça me pètera au visage.
Un jour où j'ouvrirai la porte en grand sans souvenir de tout ce que j'aurai pu y entasser depuis des mois.
Et là, allô le bordel cérébral.

Et ya toutes ses questions sans réponses.
J'ai beau vouloir te foutre au pied du mur, champion, j'ai pas plus de réponses moi-même.
Et j'évite pas mal plus les questions que tu peux le faire...

Deux clics plus loin, j'aurai qu'à me mettre Superman de Goldfinger, et tout ira mieux.
La magie de la musique et de l'impression, ça n'a pas de prix...

dimanche 9 août 2009

Folie du coeur.

Yavait tes yeux pour me regarder, et ça me suffisait. Ça aurait suffit pour le reste de ma vie, si tu ne t'étais pas arrachée la tienne. Maintenant, mon corps sanglote une peine que mes yeux se refusent, préférant la sècheresse du désert à l'immensité de la mer. C'est qu'une mer, même morte, c'est un nombre de larmes qui arriverait à décourager n'importe quel cœur, aussi brisé soit-il. N'empêche, alors que mon corps se meure de l'absence du tien, c'est ton regard qui me manquera pour toujours. J'ai beau essayer, j'ai beau tout faire pour me dire que tes yeux, même clos, renferment tout l'amour que tu me dédiais sans retenu, j'ai beau me le répéter jusqu'à ce que le sommeil calme mes sanglots étouffés, ça ne me suffit pas. Et ça ne me suffira jamais.

Je t'aime de la même folie que la tienne, quoique cette dernière nous ait séparés alors que la mienne s'efforce à nous réunir. Je te retrouverai, mon bel amour, éparpillé dans le regard de passants, de chauffeurs d'autobus, de commis à la poste, de caissiers... je te retrouverai un peu partout, chacun de ces clins d'œil m'accordant un nouveau souffle pour tenir bon jusqu'à ton retour impossible, quoiqu'espéré sans logique. C'est que la rationalité n'a plus sa place lorsqu'il s'agit de réflexes d'un cœur que seul l'âme sait déchiffré. Alors si ma folie me guide jusqu'à croire en la présence de parcelles de toi autour de moi, si elle réussit cette illusion, alors je pourrai espérer mourir heureuse d'un bonheur inventé. Cette folie née de la tienne sera ton dernier geste, l'ultime cadeau qui me préservera malgré tout, malgré moi, d'une mort que je me serais donnée à la seconde où tu t'es enfuis de moi.

Supporter l'intensité d'un amour tel que le nôtre, personne n'en aurait eu le courage, pas plus que nous ne l'avons fait.
Je t'aime, qu'importe l'immobilité de ta chaire, la froideur de ton corps et le silence de ton âme.
Je chérirai ton souvenir avec tendresse, et ce, jusqu'à la fin des temps.

jeudi 6 août 2009

Présentement.

Date : 6 août 2009

Heure : 20h22

Humeur : Normale, je flotte dans le neutre.

Pense à : Mon surprise passé, mon Ipod rouge commandé et l'ange cornu dans une heure avec les copines.

Écoute : Pilate - Don't waste your breath

Parle à : Personne.

Bouffe : Rien, mais j'ai un peu faim.

Bois : Rien, mais j'ai un peu soif.

Porte : Culotte, soutien-gorge et camisole blanche, pour être honnête. Ah et ma chaîne or avec la perle, offerte par famille Rochon lors du surprise. Je suis entrain de m'habiller depuis 20 minutes :P

Couleur des cheveux : Brun, avec des mèches d'été naturelles. Je réfléchis à mon changement de tête... J'irai voir pour une coloration changeante, bientôt. Quelque chose de punché, d'énergique, je sais pas trop.

Baiserais : La porte de ma chambre, pour rester dans le sincère et le transparent. Je mord les murs de ce temps-ci... Ah pis le mec de cet après-midi. Seigneur Dieu... Quel mec ! (note à moi-même pour m'en souvenir : Patrick)

Voudrais : Ben là, sérieusement, on vient de parler de faire l'amour...... :P Non sérieusement euhm, mon Ipod rouge. Un gars en coton ouaté qui me prendrait dans ses bras. Un feu de camping avec de la bière et des copains. Un appareil photo numérique. Jouer au fer. Aller à la pêche. Aller dans un chalet. Lire/dormir dans un hamac. Faire du tir à l'arc. Faire de la chaloupe. Aller à la ronde. Bouger.

M’ennuie de : Grand-maman. Grand-papa. Kime (c'est pire parce que je sais que je ne la verrai pas ce soir). De l'amour. Je sais. Quétaine. Question suivante...

Envie de : Tomber amoureuse.

Suis tracassée par : Euhm. J'étais tracassée par l'histoire des chèques mal encaissés, mais finalement c'est réglé, donc je ne suis plus tracassée.

N’ai pas envie de : Me moucher. Vomir. Parler à des gens désagréables. Voir des gens laids. Discuter avec des gens imbéciles. Rencontrer des gens cheaps, égoïstes, irrespectueux, fermés d'esprit, sans savoir vivre, ni savoir faire, ni savoir être, ni culture. Lire des mots laids. Oublier des choses. Oublier des gens.

Devrais : Finir de m'habiller. Finir ma chambre. Brosser mes dents. Passer ma soie dentaire plus souvent. Lire les livres empilés sur ma table de chevet.

Espère : Rester heureuse. Rencontrer l'âme soeur. Vivre l'amour. Vivre d'amour et d'eau fraîche.

mercredi 29 juillet 2009

Le Nord de Lanaudière, c'est loin.


Saint-Félix-de-Valois, c'est un peu loin.
Saint-Gabriel-de-Brandon, quand même loin.
Saint-Michel-des-Saints, c'est creux.
C'est trou.
Et tu saisis toute l'importance de ce terme quand tu demandes à un gars de dépanneur où on peut trouver un Subway.
" Un pizza Hut, un Mcdo, une belle province, un A&W ? "
Pour seule réponse, deux yeux bien ronds qui en disent plus long que l'insigne du dépanneur : Le Dep' à Maurice.
" Ah non ? Rien de tout ça ? Hum okay... Ah et connaissez-vous un Maurice ? Non ? Ah non pour rien. Bonne journée."
Quelques pas plus loin, un Provigo. C'est bon, on marche sur un terrain un peu plus connu que le dit Maurice. Les bras chargés de poulet frit, rondelles d'oignons et poulet pop-corn, on passe à la caisse, bip-bip, et on s'installe dans l'auto pour manger le festin. On nous regarde croche, on les regarde croche aussi, eux et leur absence de mode. Prêt à repartir ? Wais. C'est entre la rue Matawine et la rue Matawin que se trouve la destination. On aura apprécié le paysage et la route, si ce n'est que cette halte gastronomique.

lundi 27 juillet 2009

Enterrons la cloche de guerre.

Tsé la fille qui m'avait carté ?
Qui beurrait épais en me disant que j'avais dont l'air d'un kid ?
Pis que " Oh mon Dieu, même moi je suis plus jeune que toi, mais t'as teeeellement plus l'air jeune là ! "
Qui faisait gling-gling à chaque fois qu'elle bougeait,
se qualifiant ainsi de cloche toute seule, sans qu'on ait vraiment eu à intervenir ?
Ben je l'ai revue hier, même place, même comptoir-bar.
Et elle ne m'a pas cartée.
Ça aurait pu faire ma soirée, mais comme elle était déjà chouette, c'est pas mal passé sous silence.
Juste que ce matin, ça m'est revenu, et du coup, j'ai pensé à vous.

C'est tout, c'est juste ça ;)

jeudi 23 juillet 2009

Histoire de traduction prise II

À la demande générale (...)

Un post.

Et pour celui-ci je décide de prendre un temps d'arrêt pour analyser une chanson que j'adore de ce temps-ci.

Mika - Lollipop

Refrain :

Sucking too hard on your lollipop
Oh, loves gonna get you down
Sucking too hard on your lollipop
Oh, loves gonna get you down
Say love, say love
Oh, loves gonna get you down.


Profitons des petits bonheurs de la traduction, car oui, ils sont nombreux je vous assure !
Ya pas que les petits chinois traducteur (voir un post précédant) pour nous divertir, on peut s'auto-suffire amplement.
Un peu comme la masturbation.
Appelons donc cela l'épopée de la traduction masturbatoire.
Ou ben pas du tout et on continue de lire en passant par dessus ce que je viens de dire.
(:
Sans commentaire.
J'imagine déjà le petit chinois, bouche ouverte, qui ne comprend les liens sexuels ici élaborés.
Belle image. Passons.

Première étape, le français.
Il ne faut jamais délaisser ou négliger sa maman.
Encore moins sa langue maternelle,
alors pour notre plaisir oculaire collectif, go ! :)

Pour plus d'impact, la lire à voix haute avec l'air que propose la chanson originale.
Danser au besoin.
Répéter l'acte trop souvent peut devenir cancérigène. Aucune étude ne le prouve, mais mes doutes sont bien établis. Comment un être humain qui répèterait ce schème s'en sortirait sans séquelle, je vous le demande ?

Je dis qu'à trop sucer ta sucette, l'amour te mettra K.O. !
Je dis qu'à trop sucer ta sucette, l'amour te mettra K.O. !
Dis " amour "
Dis " amour "
Oh l'amour te
mettra K.O. !
Dis " amour "
Dis " amour "
Oh l'amour te
mettra K.O. !

Hum. Eh bien. Le charme est pas le même, vous ne trouvez pas ?

Maintenant, tentons une expérience des plus enrichissantes.
Vous êtes partant ?
Non non, je vous entends déjà avec votre question.
Ce ne sera pas comme un voyage dans le bus magique, décrochez un peu !
Ce que j'ai à vous offrir, mes petits coquelicots, est une expérience beaucoup plus grandiose que celles que vous montrait votre téléviseur 12 pouces en couleur par mademoiselle Bille-en-tête. Saleté de nom. Elle pouvait bien se permettre des robes pas possible.

L'expérience est simple.
On se rend d'abord ici
On écrit les paroles en anglais, à traduire en japonais.
On reprend le résultat et on le retraduit de japonais à français.
On observe la magie des mots,
et on rit, habituellement.

Ce qui donne :

Vous lécher la sucette d'un très
Oh, vous allez faire l'amour
Vous lécher la sucette d'un très
Oh, vous allez faire l'amour
Say love, love it
Oh, vous allez faire l'amour.

...
Okay, je viens à l'instant même de comprendre comment Mika crée ses chansons.
Je suis complètement désillusionnée.
Et, bizarrement, sexuellement interpellée.
...
Je quitte l'ordinateur de ce pas.

jeudi 16 juillet 2009

Coupures planifiées

" Rester froide n'a jamais fait de mal à personne.
Je veux dire, bon peut-être aux autres, tout autour...
Mais on s'épargne soi-même et c'est tout ce qui compte.
Non ? "

Auto-citation d'un jour en juillet 2009.

Je ne crois pas que ce soit une solution en soi, plutôt un échappatoire. Une porte de sortie. Une façon de s'épargner, certes, mais pas de vivre. L'été, je refuse de vivre sous ce mode-là. Je trouve ça contraignant et garde l'impression de passer à côté de trop de choses. En septembre, lorsque je croulerai sous les projets de maîtrise, les cours et mes projets de job, entre deux visites de maison des jeunes, trois d'école, un travail sur l'éducation à la sexualité au Québec, mes lectures et mes rapports... rendue-là, je me paierai le luxe de me couper au monde, si ce monde-là ne réussit pas à m'atteindre au point que je veuilles rester en connexion avec lui. Advenant le cas, j'improviserai.

D'ici là, je vis.

C'est un plan respectable, je crois.
À défaut d'être émotif, il reste que je sais comment il fonctionne.
C'est un plan pantoufle.
Un plan sécurisant.
Après 6 sessions d'université, j'ai vite compris et intégré l'idée que si je veux être concentrée un maximum dans ma passion, je dois réduire l'énergie que je met dans les autres.

On verra.
Pour le moment, je me ressource, je carbure, et j'essaie de profiter de mon été.
En commençant par me donner des jours de congés.
Me prendre une semaine de vacances.
Et faire mon deuil d'une époque révolue.
Après 5 ans dans la même boite, je quitte le nid.
Kime m'a dit qu'elle était fière de ça. Que je m'envolais de mes propres ailes.
C'est ce que je vais faire.

lundi 13 juillet 2009

L'apprivoisement

« On dirait qu'elle lutte continuellement entre sa force et sa fragilité »
Marie Laberge, Quelques adieux, p.41

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Des fois, c'est comme s'il y avait trop d'idées qui s'entrechoquaient dans mon esprit. Je me mets à vaciller, à hésiter, à ne plus savoir, et la pression qui se loge dans mon crâne me fait sentir comme si ma tête allait éclater, se déverser sur les murs de ma chambre, que je trouve parfois un peu trop verts d'ailleurs. À ce moment-là, un mélange amoureux se répandrait un peu partout, donnant l'impression que ce sentiment colore largement ma vie. Il s'agit de doux moments d'illusions, mais qui me rappellent malgré tout une douleur lointaine, déclenchant quelques réflexes de fuite.

jeudi 9 juillet 2009

Anciennes habitudes.

Voilà.
Je connais maintenant le fonctionnement de la nouvelle machine.
Retour au lavage.
* soupir *
Moi qui pensais m'en sortir un autre deux mois avec l'excuse « oui mais j'sais plus comment elle fonctionne maintenant ! »
;)

mardi 7 juillet 2009

Wow.

Sacré coup de vieux aujourd'hui.
Malgré le fait que je me sois fait carter cette semaine
(non, je n'ai toujours pas digéré la chose) et qu'avec toute la délicatesse du monde je me fasse lancer au visage que j'ai l'air BEAUCOUP plus jeune que ma belle-sœur (qui elle, a 5 ans de moins que moi...) et que, attends donc voir, génial, même la bargirl est plus jeune que moi (qu'elle m'annonce fièrement histoire de tourner le couteau dans la plaie),
donc malgré tout ça,
Il y a mon amie qui m'annonce ses fiançailles...

Déjà qu'une autre copine (que je salue d'ailleurs) habite dans sa deuxième maison avec son amoureux et sa fille d'un an...

Du coup, je me sens vieille...
Ou alors, c'est que je me trouve jeune pour mon âge.

Topo de la situation :

- J'habite chez mes parents (sans problème, j'ai 22 ans, je crois que c'est relativement normal)
- Je n'ai pas vraiment eu de copain sérieux, et la perspective d'en avoir un m'effraie (relativement beaucoup, on peut donc placer ça dans la catégorie d'anormalité)
- Je cuisine comme un pied, allant même jusqu'à rater un jello (okay, minute, j'avais quelque chose comme 15 ans quand c'est arrivé...) (mais je n'ai aucune idée à combien je dois mettre le four pour partir un macaroni déjà préparé par ma mère.) (pi-to-yable.)
- Je dis « je me suis préparé un sandwich cool » au lieu de dire « un pita au jambon »
- Je préfère boire de l'eau au lieu de faire une limonade parce que je trouve ça moins compliqué (on peut rajouter que je n'aime pas ça de toute façon, en effet.)
- Depuis qu'on a acheté la nouvelle laveuse, je ne sais PLUS comment faire la lessive (putain, quelqu'un peu prendre deux minutes pour me le montrer s'il-vous-plait ?) (faut dire que la nouveauté rentrée dans la maison, soudainement, toute la maisonné aime faire le lavage.) (Étrange coïncidence ? Je ne crois pas ! Gageons que la tactique consiste à ne PAS me montrer son fonctionnement afin qu'ils se gardent tout le plaisir de jouer avec le nouveau jouet...)

Bon, présenté demême, j'ai l'air d'un monstre qui se fait vivre par son monde.

Erreur. Ne nous emballons pas.
Topo inverse, maintenant :


- J'ai une voiture. Je sais la conduire. Je vais au bout du monde avec elle et reviens sans problème (à l'exception de montréal. C'est temporaire, je dis.) Je. Ne. Demande. PLUS. De. Lift. --> Liberté.
- J'ai un emploi dans mon domaine, donc finit la job étudiante (okay, j'avoue avoir gardé ma job étudiante pour me faire un peu d'argent de poche...) --> argent --> liberté future
- Je suis capable de cuisiner quand je fais ma propre épicerie et un plan. Dans le fond, c'est une question de pratique. --> créativité --> débrouillardise --> survie possible --> Indépendance. Excellent.
- Je sais m'occuper d'un chat pendant une semaine (c'est pas peu dire!) (... je sais, mes poissons crèvent juste en emménageant dans ma chambre et mon bambou est simili décédé...) --> ouuuuh, capacités maternantes développées ? Ça aussi, ça gagne des points dans l'univers de la maturation.

Finalement. J'ai un problème ou pas ?
...
Je me sens vieille, en voyant où mes amies de ma tranche d'âge se situent,
tout en me sentant jeune lorsque je me compare à elles.
Le voilà, mon problème.
J'ai aucune idée de mon âge, finalement.
Je flotte, complètement perdue et déconnectée de ma personne.
J'ai un dédoublement d'âge et une incapacité mentale de me figurer dans le temps.
J'ai les deux pieds coincés dans le ciment du présent, balançant entre la folie (immaturité) et la raison (maturité).

Dites, ça se soigne selon vous ?

dimanche 5 juillet 2009

Question de préparation.

Aaaaaaaaaaaa.
Bbbbbbbbbbbb.
Ccccccccccccc.
Ddddddddddddd.
Eeeeeeeeeeeee.
Fffffffffffff.
Ggggggggggggg.

...

Je blogalise, histoire que ma prochaine publication soit bonne.
Et juste.

...

Hhhhhhhhhhhhh.
Iiiiiiiiiiiii.
Jjjjjjjjjjjjj.
Kkkkkkkkkkkkk.
Lllllllllllll.
Mmmmmmmmmmmmm.

...

Mmmmmmhhh....
A +

vendredi 3 juillet 2009

« Oui. Je termine ça et je te le racommode tout de suite après. »

«La fidélité à un mort est une damnation pour une vivante.»
[ Marie Laberge ] - Quelques adieux


Pigé ?

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Dans un autre ordre d'idée, j'ai envie de...

- Dormir dans un lit suuuuper confortable, sans avoir chaud, ni froid, ni humide...
- Faire du rollerblade, au soleil, et avoir une attitude sexy [Impossible. Je suis nulle, en roller.]
- Qu'à chaque fois que je rentre dans ma voiture [Nommée Charlie, que je salue d'ailleurs.], le Cd de Mika joue et me rende de bonne humeur. [Ce qui est le cas depuis presque une semaine.]
- Lire au soleil [je choisirais... Un petit pas pour l'homme de Stéphane Dompierre OU quelques adieux de Marie Laberge. Ou les deux tiens. Simultanément, ça doit être bizarre...]
- Okay sérieux. Jouer de la bass. Ça suffit, je ne me peux plus de ne pas savoir en jouer. Il faut réagir.
- Ne plus avoir peur quand je suis dans l'eau profonde.
- Savoir nager devrait aider la cause.
- Ne plus avoir le vertige, car j'aime bien être en hauteur.
...
Mon rafting de l'an dernier laisse ses traces xD
- Je risque de me répéter, mais... passer une semaine à la plage au soleil ? :)
- [Ici j'avais écris quelque chose, mais je l'ai effacé. C'est un secret.]

Bonne nuit à tous !

jeudi 2 juillet 2009

Questionnement

Je ne me reconnais pas beaucoup, de ce temps-ci, et ma job ne fait rien pour m'aider.
À quand ma libération, je me le demande.
À quand le retour dans mes baskets, surtout.

« Elle veut son ancienne elle, la Anne qui fonce, défonce, et s'enfuit avant d'être blessée. »
Marie Laberge, Quelques adieux.

mardi 30 juin 2009

Tant de haine.

Réconciliation monstre.
De quoi marquer la saison d'un gros X rouge sur le calendrier familial.
Un peu comme ça :
X
Mais en plus gros, plus massif, plus percutant que jamais.
Parce que MOI, camarades de l'univers cyber, MOI,
Marie la blogueuse, mais aussi Marie tout court (parce que c'est souvent ça que je suis en fait, une Marie tout court),
j'ai décidé, de lui laisser la vie sauve,
de tirer une trève momentanée.
Et en toute connaissance de cause en plus !
J'étais sobre, réveillée, et donc au maximum de mes capacités intellectuelles.
Et j'ai fais le choix d'épargner sa vie, à cette pétasse.

Tout commença avec son regard pesant sur ma nuque.
Sa présence dans mon cercle invisible (mais précieux)de protection.
J'entendais presque sa respiration de monstre, et de m'imaginer ça, ça me donnait déjà le frisson.
J'hasardais un coup d'oeil dans sa direction, histoire de voir de quoi il s'agissait réellement.
Et elle était là.
Elle était là, à me narguer, à me frustrer, à m'écoeurée, à faire monter mon niveau d'impatience au même rythme que ma tolérance chutait, c'est-à-dire tel un aigle d'Amérique fonçant droit sur son petit lapin blanc de Disney.
J'étais son petit lapin blanc de Disney, je l'ai su à ce moment-là.
Ça paraissait dans son attitude.
Dans son aura.
Cette chose m'en voulait personnellement, à moi.
DONC OUAIS ! Qu'elle me faisait chier !
Gratuitement, demême !

Mais moi, sage marie, je lui ai laissé la vie sauve.
C'est après une respiration profonde comme nulle autre,
une pause,
un répit,
les yeux fermés,
que je pris la décision qui allait changer ma vie.

C'est donc dans un élan de bonté démesuré comparer à ce que cette saleté représente
que je me suis emparé d'un verre en styromousse (Ya rien de plus viril, de plus puissant, de plus solide pour lutter contre un adversaire, qu'un objet bien choisi. En styromousse, qui plus est.).
C'est donc l'arme au poing et la gentillesse dans les gestes (je voulais dire dans mes yeux, mais non, c'était du dégoût qui s'y trouvait) que je me suis propulsée sur ma proie,
pour l'enfermer poliment,
avec toute la délicatesse du monde,
et aller la porter sagement dehors, dans son habitat naturel.
Saine et sauve.
Je me sentais zen, à ce moment précis de ma journée, de ma vie, faut croire.

Saleté de bibitte.
Je peux pas croire que je leur ai fait ce cadeau, à elle et son espèce, après toute cette rancune accumulée.
Un jour, je vous aurai toutes,
je vous ferai la peau,
et me sentirai comblée.
Un jour...

dimanche 28 juin 2009

Histoire de translation.

Assise sur un coin de table de librairie, je contemple le vide en me disant « ouais putain, c'est ça la vie. Etre payée à rien faire, tout en philosophant sur la vie ». Et c'est là que ça m'a frappée. Durement. Solidement. Démesurément.

Un face-à-face avec la réalité alphabétique de ce monde.
Les yeux dans les yeux avec la bouteille de gaz à lighter (élément pratique dans une librairie puisque ce liquide miracle fait partir n'importe quel collant ou résidu d'étiquette de prix des livres. Ouais, c'est magique, je vous le dis. C'est un must, quand on vend des livres. C'est aussi un must quand on fait semblant d'en avoir et d'en vendre, des livres. Histoire d'avoir L'AIR de libraire. Tout est dans l'attitude ET les outils de travail.)

Alors bon, voici tu pas que mon petit chinois de l'Illinois a fait une faute en traduisant.
Une petit erreur grammaticale.
Un accroc anodin, presque mignon quand on y pense (Faut pas trop y penser non plus).
C'est alors que « lighter gaz » devient coquettement « un fluide plus léger ».

J'ai ris. Oh oui, je l'admet, je l'ai fais.
Sans remord.
Sur mon coin de table de librairie.
Merci, petit chinois de l'Illinois.
Grâce à toi, ma journée est enjolivée et maintenant beaucoup plus agréable à vivre.

Pas plus tard qu'une quinzaine de minutes après, alors que je me bas avec mon steak sur mon heure de lunch et déguste avec passion quelques légumes tout frais du Québec (Délicieux. Savoureux. Goûteux. Merveilleux. Un paradis oral, de quoi faire des liens avec le plaisir orgasmique et désirer créer un nouveau type de paraphilie déviante rattachée au plaisir bucal. Ya de quoi méditer.) Là, sous mes yeux, depuis déjà cinq bonnes minutes, un avertissement des plus convainquant :

« Les sacs en plastique peuvent être dangereux »(C'est vrai ! C'est vrai ! Je l'ai vu à la télé dans « le retour du sac en plastique ». Ils défonçaient des banques, kidnappaient des petites filles et vendaient de la coke dans les parcs.)

Et ça continue ainsi, dans un français impeccable : « Au danger de aviod d'asphyxie garde ce papier loin des bébés et des enfants ».
L'anglais, lui, il me propose gentilement que « To avoid danger of suffocation, keep this wrapper away from babies and children ».

Vous comprendrez mon choc.
Non seulement on utilise un mot totalement inconnu de la langue française (très chère langue française),
non seulement on me propose une phrase dépourvue de sens,
...
mais c'est qu'on me tutoie, ma parole.
En plus d'utiliser un mot inexistant dans une phrase décousue, on ose me tutoyer ?
C'est quoi ce délire.
On a grandit dans le même jardin d'enfant, peut-être ?
On a joué dans le même bac à sable, sans doute ?
NON, que je sache !
Suffit, petit chinois de l'Illinois, tu m'as vexée maintenant.
C'est ainsi que, tristement, je retourne à mon steak, déçue de perdre ce lien merveilleux que j'entretenais avec la traduction, en ce jour plus morose de librairie.
Yen aura pas de facile, qu'il disait...

samedi 27 juin 2009

Marie in Wonderland

Perdue dans mes mots.


Sur Deviantart

"If you don't know where you are going, any road will get you there."

- Lewis Carroll

Énervement

Je m'énerves.
Je m'énerves parce que de ce temps-ci, je sais plus où me foutre pour être bien, pour être zen.
Il y a pas un mois, j'étais top-shape, bien plantée dans mes souliers, à vivre mon moment présent, à me contenter d'être bien, de faire ce qui me plait, avec qui ça me plait, où ça me plait.
Et là ? Là je sais plus.
Là on arrive à me déstabiliser.
Là on arrive à me surprendre.
Et quand ça arrive, je perds pied et du coup, je ne sais plus où j'en suis.
Et c'est frustrant.

Je m'en veux, des fois.
D'avoir ces moments de faiblesse. On aimerait tous, j'imagine, être toujours fort, vaillant, solide, comme du rock. Moi j'aimerais retrouver mon bouclier, j'étais safe derrière lui.
Je déteste être vulnérable.
Je déteste être atteignable.
Parce que ça, ça signifit beaucoup trop de chose, dans mon livre à moi.

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Ya pas à dire, tu bosses pendant trois ans pour obtenir un diplôme, avec tes projets de job, d'automobile, de liberté... Tes petits canards sont bien enlignés, ils avancent d'un bon rythme, droit direction « c'est-ça-qui-faut-faire », en faisant leur stop bien comme il faut, regardent à droite, regardent à gauche, avant de repartir. Mais quand arrive le bout du trois ans, quand c'est atteint, cet objectif de vie, tu fais quoi ? Tu y reste ? Tu t'ensemance un autre projet dans le fond des trippes ? Alors voilà, la fille se lance dans une maîtrise et deux emplois, yen a pas de problèmes. Retour aux canards. Retour à « ce-qui-faut-faire ».
Yen a marre.

Reprendre son souffle. C'est peut-être ça, au fond. Un besoin de vacances, un besoin de ressourcement.
J'ai envie qu'il fasse beau à chaque fois que je met le pied dehors. J'ai envie qu'il fasse beau quand je regarde par la fenêtre et que j'ai envie qu'il fasse beau, même. J'ai envie de manger de la crème glacée jusqu'à la fin de mes jours, et que ça soit super santé. J'ai envie d'être payée pour lire au soleil, à la plage (quoique présentement, je suis payée à lire tout court, sur un coin de table... mais ça c'est autre chose :P). J'ai envie de rencontrer des gens, de parler pendant des heures, d'apprendre sur l'histoire, sur les personnages qui ont changé des choses, je sais pas... J'ai envie de goûter à tout, de toucher à tout, de tout faire, d'aller partout, de tout voir, de tout entendre. Mes envies me foutent les jetons, finalement, parce que je ne sais pas où elles me conduisent. Parce que dans ces moments-là, j'ai la (fâcheuse) tendance (un réflexe imbécile, plutôt) de courire dans tous les sens en essayant de me gaver de tout ce que je peux trouver. Ridicule.

Trop de chances de me peter la gueule, je dis.

On respire.
On se concentre.
Éviter les mouvements brusques, surtout.
Apprivoisons le tout.