samedi 15 août 2009

Quand des gens dans des avions se mettent à chanter.

Souvent quand j'écris, j'écoute une chanson en boucle.
Elle tourne dans ma tête et les mots suivent son rythme.
Cette fois-ci, j'ai People in planes de Pretty Buildings dans mes oreilles.
Cette chanson-là me rentre dans les tripes, je ne me l'explique pas moi-même.
Elle me donne envie de courir en pleurant à m'en fendre l'âme.
Comme si avaler les kilomètres tout en vomissant une peine quelconque pouvait s'inscrire dans un cycle des plus normal.
Je me sens soudainement lourde.
Et triste.
Ça non plus je ne me l'explique pas.

J'ai l'impression que j'ai à vivre plusieurs deuils en même temps, sans prendre le temps de le faire.
De les fuir, même, sans aucune trace de culpabilité ou d'un moindre regret.
Je me dis que je suis en vacances, qu'il fait soleil, alors on repassera pour les prises de tête.
Je fout le tout en p'tite boule dans le fond du garde-robe, je ramassera plus tard, quand ça me pètera au visage.
Un jour où j'ouvrirai la porte en grand sans souvenir de tout ce que j'aurai pu y entasser depuis des mois.
Et là, allô le bordel cérébral.

Et ya toutes ses questions sans réponses.
J'ai beau vouloir te foutre au pied du mur, champion, j'ai pas plus de réponses moi-même.
Et j'évite pas mal plus les questions que tu peux le faire...

Deux clics plus loin, j'aurai qu'à me mettre Superman de Goldfinger, et tout ira mieux.
La magie de la musique et de l'impression, ça n'a pas de prix...

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