jeudi 16 juillet 2009

Coupures planifiées

" Rester froide n'a jamais fait de mal à personne.
Je veux dire, bon peut-être aux autres, tout autour...
Mais on s'épargne soi-même et c'est tout ce qui compte.
Non ? "

Auto-citation d'un jour en juillet 2009.

Je ne crois pas que ce soit une solution en soi, plutôt un échappatoire. Une porte de sortie. Une façon de s'épargner, certes, mais pas de vivre. L'été, je refuse de vivre sous ce mode-là. Je trouve ça contraignant et garde l'impression de passer à côté de trop de choses. En septembre, lorsque je croulerai sous les projets de maîtrise, les cours et mes projets de job, entre deux visites de maison des jeunes, trois d'école, un travail sur l'éducation à la sexualité au Québec, mes lectures et mes rapports... rendue-là, je me paierai le luxe de me couper au monde, si ce monde-là ne réussit pas à m'atteindre au point que je veuilles rester en connexion avec lui. Advenant le cas, j'improviserai.

D'ici là, je vis.

C'est un plan respectable, je crois.
À défaut d'être émotif, il reste que je sais comment il fonctionne.
C'est un plan pantoufle.
Un plan sécurisant.
Après 6 sessions d'université, j'ai vite compris et intégré l'idée que si je veux être concentrée un maximum dans ma passion, je dois réduire l'énergie que je met dans les autres.

On verra.
Pour le moment, je me ressource, je carbure, et j'essaie de profiter de mon été.
En commençant par me donner des jours de congés.
Me prendre une semaine de vacances.
Et faire mon deuil d'une époque révolue.
Après 5 ans dans la même boite, je quitte le nid.
Kime m'a dit qu'elle était fière de ça. Que je m'envolais de mes propres ailes.
C'est ce que je vais faire.

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