Marie Laberge, Quelques adieux, p.41
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Des fois, c'est comme s'il y avait trop d'idées qui s'entrechoquaient dans mon esprit. Je me mets à vaciller, à hésiter, à ne plus savoir, et la pression qui se loge dans mon crâne me fait sentir comme si ma tête allait éclater, se déverser sur les murs de ma chambre, que je trouve parfois un peu trop verts d'ailleurs. À ce moment-là, un mélange amoureux se répandrait un peu partout, donnant l'impression que ce sentiment colore largement ma vie. Il s'agit de doux moments d'illusions, mais qui me rappellent malgré tout une douleur lointaine, déclenchant quelques réflexes de fuite.
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Des fois, c'est comme s'il y avait trop d'idées qui s'entrechoquaient dans mon esprit. Je me mets à vaciller, à hésiter, à ne plus savoir, et la pression qui se loge dans mon crâne me fait sentir comme si ma tête allait éclater, se déverser sur les murs de ma chambre, que je trouve parfois un peu trop verts d'ailleurs. À ce moment-là, un mélange amoureux se répandrait un peu partout, donnant l'impression que ce sentiment colore largement ma vie. Il s'agit de doux moments d'illusions, mais qui me rappellent malgré tout une douleur lointaine, déclenchant quelques réflexes de fuite.

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