Yavait tes yeux pour me regarder, et ça me suffisait. Ça aurait suffit pour le reste de ma vie, si tu ne t'étais pas arrachée la tienne. Maintenant, mon corps sanglote une peine que mes yeux se refusent, préférant la sècheresse du désert à l'immensité de la mer. C'est qu'une mer, même morte, c'est un nombre de larmes qui arriverait à décourager n'importe quel cœur, aussi brisé soit-il. N'empêche, alors que mon corps se meure de l'absence du tien, c'est ton regard qui me manquera pour toujours. J'ai beau essayer, j'ai beau tout faire pour me dire que tes yeux, même clos, renferment tout l'amour que tu me dédiais sans retenu, j'ai beau me le répéter jusqu'à ce que le sommeil calme mes sanglots étouffés, ça ne me suffit pas. Et ça ne me suffira jamais.
Je t'aime de la même folie que la tienne, quoique cette dernière nous ait séparés alors que la mienne s'efforce à nous réunir. Je te retrouverai, mon bel amour, éparpillé dans le regard de passants, de chauffeurs d'autobus, de commis à la poste, de caissiers... je te retrouverai un peu partout, chacun de ces clins d'œil m'accordant un nouveau souffle pour tenir bon jusqu'à ton retour impossible, quoiqu'espéré sans logique. C'est que la rationalité n'a plus sa place lorsqu'il s'agit de réflexes d'un cœur que seul l'âme sait déchiffré. Alors si ma folie me guide jusqu'à croire en la présence de parcelles de toi autour de moi, si elle réussit cette illusion, alors je pourrai espérer mourir heureuse d'un bonheur inventé. Cette folie née de la tienne sera ton dernier geste, l'ultime cadeau qui me préservera malgré tout, malgré moi, d'une mort que je me serais donnée à la seconde où tu t'es enfuis de moi.
Supporter l'intensité d'un amour tel que le nôtre, personne n'en aurait eu le courage, pas plus que nous ne l'avons fait.
Je t'aime, qu'importe l'immobilité de ta chaire, la froideur de ton corps et le silence de ton âme.
Je chérirai ton souvenir avec tendresse, et ce, jusqu'à la fin des temps.
Je t'aime de la même folie que la tienne, quoique cette dernière nous ait séparés alors que la mienne s'efforce à nous réunir. Je te retrouverai, mon bel amour, éparpillé dans le regard de passants, de chauffeurs d'autobus, de commis à la poste, de caissiers... je te retrouverai un peu partout, chacun de ces clins d'œil m'accordant un nouveau souffle pour tenir bon jusqu'à ton retour impossible, quoiqu'espéré sans logique. C'est que la rationalité n'a plus sa place lorsqu'il s'agit de réflexes d'un cœur que seul l'âme sait déchiffré. Alors si ma folie me guide jusqu'à croire en la présence de parcelles de toi autour de moi, si elle réussit cette illusion, alors je pourrai espérer mourir heureuse d'un bonheur inventé. Cette folie née de la tienne sera ton dernier geste, l'ultime cadeau qui me préservera malgré tout, malgré moi, d'une mort que je me serais donnée à la seconde où tu t'es enfuis de moi.
Supporter l'intensité d'un amour tel que le nôtre, personne n'en aurait eu le courage, pas plus que nous ne l'avons fait.
Je t'aime, qu'importe l'immobilité de ta chaire, la froideur de ton corps et le silence de ton âme.
Je chérirai ton souvenir avec tendresse, et ce, jusqu'à la fin des temps.
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