jeudi 30 décembre 2010

Tu trouveras.

Je t'aime.
Et n'aurai jamais suffisament de mots pour te le dire, te le traduire.
Yaura que dans mes yeux que tu pourras le voir à son état brut.
Même s'ils sont petits, ils voient grand.
Mais surtout, ils aiment sans retenue.
Je te coeur, tout plein.
xxx

mercredi 8 décembre 2010

Anastasia.

Les flocons tombaient, par millier.
Éparpillés un peu partout autour d'elle, d'autres dansant encore autour de sa tête.
Ses cheveux roux les suivèrent pour quelques pas, le temps qu'elle tente de rattraper sa tuque mauve au vol.
Évidemment, celle-ci atterrit dans une montagne blanche, mais la fille sourrit tout de même.
Sa filleule allait naître bientôt, c'est tout ce qui comptait.
Elle la secoua un peu en riant, se demandant comment la petite allait trouver l'hiver.
Allait-elle s'en réjouir comme elle ?
Ou bougonner comme la plupart des gens ?
Elle ramassa ses paquets cadeaux, et se dirigea vers la maison, un sourire intarissable sur les lèvres. Intarissable car il aurait toujours soif de vivre à l'idée de rencontrer pour la toute première fois la petite Anastasia ainsi que de retrouver les membres de cette famille qu'elle aimait tant.

Anastasia. Un nom de princesse rêveuse.
Douce, délicate, féminine, tout en étant forte de caractère et affichant une sûreté franche dans son regard brillant. Un regard vif, un regard présent, dévoilant une fille aimante, généreuse, fidèle à ses valeurs, à ses principes, à elle-même et à ceux qu'elle aime.
Tout comme sa mère.
Et elle sera rieuse, taquine, travaillante et sincère, comme son père. Elle aura le coeur sur la main, toujours le mot pour rire, et adorera les histoires d'héros, de voyage, de magie, de fantaisie. Il lui fera découvrir l'imaginaire, la fera goûter aux saveurs de la vie.

La rouquine fit un arrêt avant d'entrer dans la maison.
Son coeur se remplissait d'amour et de nervosité.
Elle ferma les yeux et une larme glissa sur sa joue pour ensuite aller se fondre dans la neige.
Elle était heureuse.
Et ce bonheur lui était cher.

dimanche 5 décembre 2010

Retrouvé, samedi 6 novembre 2010

Malgré la distance, elle s'avait qu'il était là,
qu'à son réveil, il s'enfuirait,
mais qu'il y serait.
Ç'avait toujours été comme ça,
elle se consollait avec les étoiles,
et lui avec les oiseaux.

jeudi 25 novembre 2010

Flash back.

J'ai chaud, je meurs de chaleur.
J'ai soif, je meurs de soif.
Mais quand même, je suis là, émerveillée, le coeur battant.
J'attends depuis déjà une éternité, le temps de voir une fillette en black&white avec ses cheveux longs et étincellants, entremêlés, son chapeau, sa robe de fillette, ses petits souliers, qui tient les gances de son sac-à-dos de ses deux mains.
Le temps d'espérer que le ciel reste dégagé.
Le temps de voir le temps passer.
J'avance vitesse tortue, quelques pas par ci par là, mais ça ne me dérange pas.
Je n'ai pas d'horaire. Je n'ai pas de limite. Je n'ai que moi.
Moi et le reste de la ville.
Je finis par payer, par me rendre même jusqu'à l'ascenseur.
J'ouvre les yeux, le ciel m'ouvre les siens.
Je chante «I wanna hold your hand»,
je pleure doucement, le sourire aux lèvres.
J'ai le souffle coupé, le coeur batant vitesse lumière,
Ya Paris qui s'étend à mes pieds, avec la plus belle vue qui soit imaginable d'avoir d'elle.
Et moi, toute minuscule que je suis, je suis là, avec elle.
Et je lui chante I wanna hold your hand, encore et encore. Jusqu'à ce que le silence m'enveloppe, jusqu'à ce qu'on se comprenne, elle et moi.
Jusqu'à ce que j'aie peur de la savoir si loin, jusqu'à ce que j'aie peur de la perdre...
et que je décide de redescendre pour la sentir à nouveau sous mes pieds.

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Je m'ennuie de Paris... Vraiment beaucoup.
Je regarde encore et encore mes photos, et ça me rempli de bonheur tout en m'envahissant de nostalgie. L'odeur de la liberté à chacun des coins de rue, le ciel qui paraît encore plus immense qu'à l'habitude, d'un bleu plus éclatant qu'imaginable, des vacances de rêves...
J'ai envie de voyager, tout partout.
De me remplir la tête d'images,
et le coeur d'émotions.
J'ai envie de me sentir vibrer,
que mon coeur se mette à faire des bonds, tout comme lorsque j'étais sous la Tour Eiffel ou encore à son sommet.
J'ai envie de goûter un nouveau pays, qu'il me chuchotte ses idées de rêves et me transporte dans ses nouvelles couleurs.

mercredi 17 novembre 2010

[Sur les pas de Noël]

[Noël se rapproche, ça c'est une bonne nouvelle !
Et ce que je souhaite pour Noël ne peut se retrouver sur aucune liste, malheureusement.
Au moins je passerai du temps en famille, avec des gens heureux, plein d'amour, et partager des beaux moments et de la bonne bouffe !

Oh et on aura nos nouveaux bureaux au travail, ÇA, c'est une excellente nouvelle !! (: ]

mardi 2 novembre 2010

Enfouissement.

Ça fait des jours que je suis perdue dans le temps
coincée dans ma tête, avec des images, des idées, des scénarios
en silence, sans dire un mot, en imaginant des phrases, des dialogues qui font tout le chemin sans moi, s'enfoncent dans un tunnel au bout duquel il y a je ne sais quoi
la suite, peut-être
ou quelqu'un qui les écoutera.

Un vide qui prend toute la place
les lèvres sellées
je communique par soupirs, des fois longs, des fois courts, jamais nombreux, mais toujours chargés de tout
des petits soldats qui tiennent tout sur leurs épaules, sans rien pour les supporter eux-mêmes
je les laisse faire leur chemin, je men fout
plus souvent qu'autrement, ils se perdent dans l'espace, jamais cueillis
un peu comme les pommes qui tombent d'un arbre, ils finissent par mourir, pourir, et c'est fini

J'ai un jeu, il est très simple
je ferme les yeux, et laisse les choses se passer
le temps, les embouteillages, la chaleur, les feuilles qui tombent, tout passe
et je finis par m'envoler, sans effort
je parcours la Terre, Paris encore, une fois la Chine même
je vois des gens, j'en reconnais des fois
j'explore des sensations, je conversationne avec moi-même, mais à travers les autres, sans contrôle de rien
malgré tout, je reste seule, mais une impression d'être m'habite momentanément, le temps d'un voyage
je finis par ouvrir les yeux, tout disparaît bien malgré moi, et je me retrouve dans mon lit, dans ma chambre, toujours et à chaque fois
des fois je me retourne et je recommence
des fois je garde les yeux ouverts dans le vide
des fois je ne sais pas.

L'enfouissement m'habille et me colore de gris
les barrières sont tombées, la protection, le bouclier momentané, celui qui me permettait de passer au travers de tout
plus de mécanisme de défense, la tête s'avoue vaincue
je le sais maintenant, je le sens
j'ai peur.
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J'en ai marre présentement.
J'ai hâte au retour à la normal
j'ai hâte de fonctionner comme il faut.
Je suis tannée d'être brisée.

lundi 1 novembre 2010

Le vide.

Je m'essouffle, sans ton souffle.
Si tu n'apparaîs pas bientôt dans ma vie,
plus rien n'aura de sens, pas même le mot survie.
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Parce que c'est ce que j'ai sur le coeur ces temps-ci.

jeudi 21 octobre 2010

Paris je t'aime

Est-ce que je vous ai dit que j'étais allée à Paris pour 11 jours ?

Comment résumer le plus beau des rêves devenu réalité tout en lui rendant justice...

On m'avait raconté que Paris était grande, mais l'immensité et la grandeur de la chose est indescriptible.

Il faut comprendre un truc de Paris : Tout d'abord, Paris est une ville lumière à part du reste du monde, un immense centre dachat ainsi qu'un centre historique des plus complet et à en couper le souffle, idées de grandeur oblige (référence au Louvre, la cathédrale Notre-Dame, le jardins du Luxembourg, le Panthéon, les Catacombes, la Tour Eiffel, le Museum Nationl d'histoire naturel, le Jardin des plantes, l'Arc de Triomphe, les Champs Élysés, pour ne nommer que ceux-ci...). On s'immagine Paris et lorsque l'on arrive ici, le souffle nous coupe. On déjeune à 11h00, on dîne à 16h00 et on soupe vers 21h0, ce qui donne des journées franchement différentes de ce à quoi nous sommes habitués. En plus du décallage horaire qui frappe durement, il faut s'habituer à un rythme unique si l'on souhaite s'impreigner de Paris et respirer à l'unissons avec elle.

À Paris, on a beau se faire des plans, on ne s'y conforme pas toujours, puisque c'est aussi ça Paris : Vivre à Paris, c'est aussi l'improvisation, les flash et les coups de coeur.

Les dimanches et les lundis, Paris se repose de son rythme impossible, histoire de récupérer pour ensuite reprendre sa course folle. Elle s'endore tranquillement, ferme ses magasins et la folie du bruit et des embouteillages. J'ai vu New York, il y a de ça quelques années, sa voisine éloignée qui ne s'arrête jamais, et la différence est frappante. Alors qu'ici on peut prendre le temps de voir, de vivre, de sentir Paris et son âme, à New York, on ne peut que se l'imaginer après y être passé. Paris se livre, se confie, elle nous laisse l'approcher, la sentir, la caresser, elle nous laisse la comprendre et nous y unir. New York est froide, difficile d'approche, plus sauvage et moins suave, quoi que beaucoup plus électrisante. Paris a une vieille âme, une belle âme; New York est adolescente, en crise, en révolte, en action, en réaction. Voila pour la comparaison.

J'ai vu des choses, j'ai croisé des gens.
J'ai vu des gens, j'ai croisé des âmes.

J'ai rencontré des tonnes de personnes, toutes plus intéressantes les unes que les autres, me partageant leur vision de Paris, leurs espoirs fondés en elle pour certains, leurs ambitions, leurs rêves, leur culture. Voyager ici me permet de voyager aux quatre coins du monde par le fait même, avec des images, des descriptions, des annecdotes : L'Australie, la Californie, Londre, Toronto, Vancouvert, la Lituanie, et j'en passe. Toute personne rencontrée a un bagage, une histoire à raconter, à partager. C'est innestimable, cette richesse retrouvée.

Et comme chaque personne a sa propre couleur, chaque coins de Paris a sa personnalité propre que l'on se doit de découvrir pour prendre un poul représentatif de cette ville. Chaque monuments a son histoire, chaque découverte a son image qu'il nous faut capturer dans sa mémoire.

J'aurai tout vu de Paris, tout. L'immensité de la tour Eiffel, l'émotion de Notre-Dame, l'étendue historique du Louvre, l'art d'Orsay, le paradis du jardin du Luxembourg, la lourdeur des Catacombes, le silence du Panthéon, les frissons du cimetière de Montmartre, la folie du Moulin Rouge, la beauté de L'Arc du Triomphe, la densité des Champs Élysé, le tourisme de Sacré-coeur, les jolis coins, les coins moins recommandables, les Parisiens, les Francais, les touristes, les pubs et les bars de Paris, avec leur Jazz, leur bouffe, leur dessert, leur bière, leur vin, pour ne nommer que cela. J'aurai observé la misère qui en frappe certains ici aussi, la complicité d'amis proches qui fêtent sans raison précise, ne serait-ce que le moment présent, des familles, des couples...

Paris c'était un rêve, le plus beau des rêves, que j'ai vu se concrétiser en une semaine des plus parfaite, remplie et ensoleillée immaginable. J'y ai laissé une partie de moi que je me promets de retrouver lorsque j'y retournerai, parce que j'y retournerai pour sûr. J'avais une fringale de voyage, de liberté, lorsque j'ai quitté Montréal pour Paris. J'en reviens avec un appétit décuplé, une gourmandise pour la découverte du monde, mais surtout, avec des émotions, des frissons, des images, de la poésie dans l'âme et dans le coeur.

Et pour celà, je remercie mille fois la vie ! (:

mardi 15 juin 2010

Fantôme de souvenir.

Mes larmes blanchissaient mes joues salies par ma lutte. Je courrais depuis des kilomètres, avalant les heures, ou alors c'était depuis des heures en avalant les kilomètres. Sans trop savoir, je courrais, appeurée, épouvantée. Je ne savais pas par quoi, je ne savais pas de quoi, mais j'avais peur. L'angoisse ralentissait chacun de mes pas, alourdissait chacun de mes sauts qui devenaient de plus en plus dur à lancer, de plus en plus difficile à encaisser. J'heurtais les feuilles à mon passage, les branches me déchiraient pendant ma course, mais je ne m'en faisais pas pour ça, on était quitte, les arbres et moi. Je courrais en direction du soleil, sans savoir pourquoi, son éclat m'aveuglant sans pour autant calmer mes visions d'horreurs. Tout était si blanc, si immaculé, ce qui contrastait durement à mes sentiments d'obscurité, de solitude et d'inconnu. Je sentais derrière moi l'angloutissement qui me guettait, la nuit gagnant de plus en plus d'espace au détriment du jour. J'ai voulu crier, je le jure, mais lorsque je tentai la chose, je sentis deux mains osseuses s'emparer de ma gorge pour en retenir les mots. Tout ce qui tomba de mes lèvres fut ce goût amer, ce goût métallique et l'impression d'avoir cent milles pièces de fer qui s'entassaient dans ma bouche. J'avais beau cracher, l'obstruction augmentait, au même rythme que mon angoisse. Le souffle court, le souffle rapide, précipité, beaucoup trop petit et si peu rafraichissant, avait peine à se rendre à mes poumons. Je pleurais, je courais, je crachais et je soufflais, suffoquant à mes angoisses, à cette vision. Au détour d'un arbre géant, nos regards se croisèrent, annonçant la fin de cette course précipitée, cette course palpitée. Je te voyais sans te reconnaître, sachant toutefois que c'était toi. Aucune caractéristiques, presqu'une ombre pour ma mémoire. Mais je le savais. Quelques flash, quelques impressions, le sentiment d'un amour profond, plus profond que ce que j'ai pu ressentir jusqu'alors. Rassurée, je fermis les yeux, tombai à genoux, et mon coeur faillit à sa tâche. Je sentis ta main dans mes cheveux. Je m'endormis.
Je m'endormis pour ensuite me réveiller, dans mon lit, sans toi, sans rien, dans une vie vide de tout, vide de toi. Je pleurai longtemps, sans pouvoir me l'expliquer, avant de me lever pour entâmer une nouvelle journée.

J'ai tenté de décrire le rêve que j'ai fait cette nuit, sans arriver toutefois à composer une description parfaite. Je crois malgré tout avoir réussi à bien traduire l'émotion qui m'accabla au court de cette nuit, ainsi que celle qui m'immergea à mon réveil. Je n'arrivais pas à m'expliquer ces pleurs, purgeant une peine qui était jusqu'ici bien enfouit, il me semble.

mercredi 9 juin 2010

Control.

« Well, I guess I woke up and realized my life change. I decided to kick back and accept the fact I couldn't control everything. » - C.K., Smallville saison 1

lundi 7 juin 2010

Le mystère VS le savoir

« Rien n'est plus rassurant qu'une enigme : c'est un problème en attente provisoire de sa solution. Rien de plus angoissant qu'un mystère : c'est un problème définitivement sans solution. Il donne à penser, à imaginer... Or, je ne veux pas penser. Je veux connaître, savoir. Le reste ne m'intéresse pas. » - L'évangile selon Pilate, p.214
Je ne sais pas si j'aimerais ça savoir, toujours, en permanence.
Il y a des choses que je préfère ne pas connaître,
des jours où je préfère l'inconscience, l'insouscience, la légèreté de l'être.
N'est-ce justement pas ces jours où nous sommes nous-mêmes plus légers, plus libres, plus ouverts ?
[Parenthèse express : je me suis faite peter ma voiture l'autre nuit, TRÈS probablement par le connard violent qui gueulait l'autre soir. Je préfère justement ne pas savoir pour SUR que c'est lui, parce que je serais encore plus frustrée et que ces sentiments m'empoisonneraient la vie. Apprendre à laisser aller. Je préfère qu'il ait tappé ma voiture que la dame, de toute façon. Souhaitons que la vie lui face justice, puisque la justice ne peut pas s'en charger elle-même, ce coup-ci.]

samedi 5 juin 2010

Une question de détails.

Avant d'appeler la police, j'ai enfilé un jeans.
C'est la première chose qui m'est venue en tête quand je cherchais un plan d'intervention de crise. C'est que yavait un mec qui criait des ordures à sa blonde, la menaçant de la frapper. Je me suis sentie interpellée, en tant de sexologue, en tant que citoyenne, mais surtout en tant que marie tout court.
Je courais en rond dans mon appartement, en me demandant ce que je devais faire, devant également composer avec l'adrénaline, le stress et ces veines qui voulaient m'éclater de partout à force de pomper du sang vitesse exagéré pour une fille pas en forme. En fait, courir donne une trop belle image de cette scène. En réalité, je sautillais, barbottais, frétillais, le tout en petite culotte, offrant un bien beau spectacle aux voisins de l'autre côté du chemin de fer (ceux avec les jumelles et le téléscope). Je me suis arrêtée d'un coup, décidée à enfiler un jeans, ce qui enclancheait la première étape de mon plan : me vêtir. L'étape ne s'arrêtait pas ici, puisque j'ai eu une soudaine envie de vêtir mes pieds avec mes vieux running shoes, les bruns avec la semelle défoncée que j'utilise quand je vais faire du cheval. Je crois que ce réflexe m'est venu parce que je ne me sentais pas assez intimidante, nue pied : ça me prenait définitivement des souliers pour appeler la police, c'était un truc qui me donnerait du pouvoir, de la contenance, de la crédibilité.
Après, c'était une suite de détails à retenir (description physique, vêtements, description du véhicule, retenir l'image de la bière qu'il tenait, retenir aussi l'immatriculation... Clairement une de mes forces, han.), les phrases qu'ils lui criaient, les menaces à rattraper aux vents, le chat à rattraper tout court ainsi que le choix d'une arme contondante en cas de défense (epic fail ici, j'ai choisi le truc sur lequel mon chat pourrait faire ses griffes s'il en avait. C'est complètement innofentif et difficilement manipulable. Grotesque.) C'est con, ça m'a pris beaucoup trop de seconde me rendre compte de l'absurdité de ce choix, allant même jusqu'à peser la dite arme. Ridicule. Je l'ai lâché en étouffant un rire nerveux.
Et après, on fait quoi, sérieusement ? Tu dis quoi quand t'es parée à accomplir ton devoir de citoyenne, devant un mec d'une quarantaine d'année avec des tatoos, un pinch et qui sacre aux trois mots ? Moi, j'ai laissé faire les mots et je suis retournée à la base de notre communication : les cris. Ça m'est venu tout seul, aucune possibilité de le retenir, un gros et grand HEYYYYYYYYYYYYYY!!!!! sorti du plus loin de mes poumons, suite à quoi il y a eu le silence le plus silencieux de l'espace (tout est silencieux dans l'espace, tu comprends).
Je ne savais plus quoi dire. J'étais moi-même sous le choc de ma propre intervention, j'étais auto-intimidée (sûrement à cause de mes souliers). S'en est suivi de la question la plus niaiseuse qu'il m'ait été donnée de prononcée :
Marie : Es-ce que tu t'en vas, ou j'appelle la police ?
H violent : Je m'en vais pis toé tu vas fermer ta criss de yeule !
Marie : (COLÈRE INTÉRIEURE CONTENUE qui me donne l'envie de crier en battant des poings sur son chest, comme dans les animés) OKAY, t'as 1 minute pour sacrer ton camp!, que je lui dis, cachée derrière ma fenêtre.
Après, j'ai communiqué avec les agents de la paix du coin, j'ai tout débalé les informations pour finalement me mettre à pleurer en chialant que j'avais peur.
Je suis ridicule quand je me mets dans l'action, mais j'ai plein de bonnes intentions maladroitement dessinée.
Avant d'appeler la police, j'ai enfilé un jeans.
Le jeans, c'était pour la forme, pour la contenance.
Le jeans, c'était aussi dans le cas où j'aurais à ouvrir ma porte à la police.
Une fille aime se sentir préparée face à un mec en uniforme.

Des phrases sans conversation

[2e conversation typique entre P et M.
P : J'ai écouté un film hier. Dedans ya le gars qui joue dans le film avec les policiers, tsé que je t'avais parlé ?
M : C'est tu l'acteur qui fait un peintre dans le film que j'aime ?
P : Ah je sais pas. Peut-être.
M : Parce que yétait ben bon lui.]

Des mots, des phrases.

[Conversation typique entre P et M.
P : Hey tu sais tu c'était qui dans le film ?
M : Non, je sais pas.
P : Ah. Moi je pense que je sais c'est qui.]

vendredi 4 juin 2010

Séduction, quand on te perd.

J'ai l'impression que l'art de la séduction se perd de plus en plus.
Pas étonnant avec le rythme que la vie prend de nos jours, mais quand j'observe (ou entend) ça, ça me décourage.
Des exemples ?
« J'pense que t'as pas encore eu la chance qu'on me présente. »
« T'es sûre que tu veux partir, avec un beau gars comme moi dans le coin ! »
« Toi pis ta chum seriez pas masseuses par hasard ? J'ai un appart pas loin. »
« S'cuse moi, j'peux pas m'empêcher de vouloir te pogner l'cul. »
J'vous le dis, la séduction a perdu son charme, et rendu-là, il lui reste plus grand chose, tsé.
On est dans la merde je vous dis.
Et encore, si ce n'était que l'approche qui était à retravaillée...
C'est qu'aujourd'hui, avec l'ère où les femmes prennent leur pouvoir et leur place, (ce qui est GÉNIAL pour plusieurs points, soit dit en passant) elles veulent maintenant être séductrices à leur tour. Ne plus être la proie du chasseur, mais devenir chasseuse. Ne plus être passive, mais agressive. Dans le théorique, ça peut sembler être une belle avancée, une belle ouverture.
Et concrètement, il se passe quoi ? On est venu bousiller le karma de la séduction, détruire les points de repères, la chimie, la physiologie de la séduction qui, je le souligne, se portait très bien jusqu'à ce changement.
Avant, on avait droit à de la simplicité et des résultats. Dans un contexte hétérosexuel (j'ai pas pris le temps d'analyser au niveau homosexuel), le mec cruisait, la fille acceptait ou pas, c'était réglé, on ne niaisait pas avec le puck. Oui, c'est stéréotypés et ça impose un certain cadre, parfois limitatif, mais fuck, au moins on savait comment s'y prendre et ça marchait. Maintenant, les hommes laissent la place aux femmes qui revendiquent vouloir faire les premiers pas. Jusqu'ici, très beau papier, très gentleman, on aime. Mais quand la femme sait pas comment utiliser son pouvoir, que le gars attend le move de la femme et ne veut pas se risquer à le faire pour ne pas brusquer la femme, et que la femme, malgré tout, rêve secrètement (je dis secrètement parce que c'est pas très in) d'un homme romantique qui ferait les premiers pas, alors là, allô le beau portrait. Personne se parle, tout le monde se matte et on retourne chez soi frustré et, surtout, seul. Désolant. Et ça empire, avec l'accent sur la psychologie, sur le sentiment des gens, sur le « comment envisages-tu les choses?», sur les questions, les interrogations, les analyses, les suppositions, les décortications qui ne finissent plus, ben justement, ça finit plus pis il n'y a rien qui avance. On passe tellement de temps dans la préparation, que tout le monde se perd, qu'on a plus envie de rien, qu'on ne sait plus si on avait déjà eu envie de quelque chose, vraiment, ou si c'était un truc de refoulement, de projection, de psychanalystes.
Pourquoi on suit pas juste nos feelings, nos tripes, pour foncer en se disant qu'on a rien à perdre et tout à gagner ? Pourquoi cette chienne au ventre ? Pourquoi cette retenue ?

mardi 1 juin 2010

The one with Victoria's secret

«Je suis et je ne suis pas Victoria. Je le suis, parce que j'écris avec mes tripes, au gré de mes émotions, de mes expériences, de mes désirs, de mon plaisir. Et je ne le suis pas, parce que Victoria finit par être un personnage qui m'échappe, qui possède une vie propre. » - Victoria Welby

Lu dans un magazine.
Ça raisonnait pas mal dans ma tête, parce que tout ça me rejoignait beaucoup.
J'ai souvent eu l'impression d'être et de ne pas être Marie. Je le suis parce que je vis avec mes tripes, je réagis avec émotion, ou même, j'incarne mes émotions, j'encaisse mes expériences, j'absorbe mes désirs, je déguste mes plaisirs et je me languis de regoûter à tout ça, salivant d'intensité. Et je ne le suis pas, parce que Marie finit par être un personnage qui m'échappe, comme si la banalité du quotidien finissait par m'engloutir en ne me laissant qu'une image d'une Marie, le soleil au visage et le cœur dans ses tripes qui la fait bouger, courir, sourire, crier. Une Marie qui possède sa propre vie, qui me reste en mémoire alors que moi je fais face à ce quotidien, n'étant moi-même que l'ombre de mon propre personnage. Et je me demande, à la fin de la journée, si tout ça c'était moi, si c'est vraiment ça, vivre. Quand on parle d'incarner sa vie, j'ai souvent l'impression de passer à côté de la track et de plutôt incarner un rôle. Ya que mes jours de liberté que je déguste et qui me réconcilie avec moi-même.

dimanche 30 mai 2010

Mutisme nocturne.

« C'est pas parce qu'on jacasse sans arrêt qu'on communique. » - Eternal sunshine of the spotless mind.
C'est pour ça que je les aime, les silences.
Parce que malgré l'absence de mot et de son, ils communiquent, sans parrure, sans décoration, sans flafla. Juste un silence, nu, sincère.
Et quand t'es incapable de l'endurer, de le vivre, ça en dit beaucoup, aussi.
Et des mots, il y en a tellement qu'on finit par s'y perdre, alors que les silences, suffit de les écouter.
C'est tout pour ce soir.
L'appartement était silencieux, et je m'y sentais bien.
Je me sentais dans un chez moi endormi.
Comme si mon appartement avait lui aussi avalé des benadryl et encaissait ses effets secondaires.

mercredi 28 avril 2010

Quelques phrases qui tombent.

Time hold its breath,
I hold your hands.
Please don't forget,
I'll sure remind.
Set me free, give me your wings,
so I could fly and reach the sky.

lundi 26 avril 2010

The one who's trapped.

I've put my dreams into a box, so they couldn't be spoiled.
But since then, they couldn't be found.
Trapped in the hallways of my memories,
Trapped as always in my sceneries.

dimanche 11 avril 2010

The one with the gold guns girls.

Bière à la main, tu jases en attendant leur entrée. Tu sourris en baissant la tête, le regard analysant la piste. Des souliers converse à perte de vue, de toutes les couleurs, de tous les styles, et malgré tout, pas une paire identique. Tu te sens à la place, groundée, le sourire en coin. Les lumières de la salle se ferment et laissent tout l'espace nécessaire à celles du stage : ce soir, c'est elles qui travailleront et soulèveront la foule. Ton coeur accélère légèrement, devinant l'entrée qui se prépare. Aux premières sonnorités, tes premiers frissons. Ton coeur s'emballe, l'émerveillement te serre la gorge, l'émotion se faufile dans chacune des infimes parties de ton corps à une vitesse plus que surprenante. Tu te fais prendre par le meilleur aphrodisiaque que ton corps puisse encaisser, non sans difficulté, déjà en sueur et tremblant de pulsions. Le groupe s'offre à toi généreusement, performant la meilleure prestance qu'il te soit possible d'imaginer. Tu te laisse bercer par la musique, par la chaleur, par la foule qui t'emballe et te fait revivre. Parce que non, en comparaison, il te semble bien que ton corps n'ait jamais vécu, n'ai jamais été plus que vivant, si ce n'est que dans des circonstances similaires. Et tu en demande plus, toujours plus. « Is it ever gonna be enough », que le groupe te chante. Non, jamais, jamais ça sera assez. Tu pulsionnes au rythme de la basse, tes pieds te crient, te supplient de les faire danser, alors que ton corps tout entier te demande qu'une chose, sauter dans la foule, t'enhivrer, te laisser aller, te laisser manger, avaler, déguster par l'ambiance. T'offrir toute entière en échange de cet enchantement. Et tu en veux plus, encore. Plus de sensations, plus de rythme, plus d'intensité. Une drogue. T'es déjà addicted alors qu'il n'y a pas la moitié du show d'entâmé, t'en redemande et tu sais que ça ne sera jamais suffisant. « All the noise, all the voice never stop». Ça continue, tu ne lâches pas, elle ne te lâche pas non plus, elle performe et s'offre à la foule, foule qui t'habite et dont tu fais partie. Les lumières se bousculent, te coupent le souffle, t'hypnotisent jusqu'à ce que tu ne saches que lire les ombres, les deviner, les ressentir, tout en pulsionnant au rythme de la musique. Tu sens la tension, là, au fond de ton ventre. T'as envie de crier pour la relâcher, mais tu préfère la conserver encore un peu, tenter de lui faire violence, de la contenir contre son gré. Et elle croit, elle grandit, jusqu'à ce qu'elle se fasse impossible à contenir, impossible à contrôler. Elle t'habite et prend le dessus, sans t'avertir. Tout ce qui te reste, c'est l'enhivrement, les émotions, les frissons, alors tu les habite à ton tour et te laisse envelopper par ceux-ci. Tu ne deviens qu'émotion, en progression cascadée et intense. La tension monte, prend de plus en plus de place, te fait de plus en plus plaisir. « More and more, more and more, more and more and more and more...» Ton corps te supplie de le relâcher, te caresse tes reins de frissons, jusqu'à ce que tu n'en puisse plus et te laisse aller à la musique, la tête légèrement penchée vers l'arrière, le corps courbé, les yeux fermés. Tu dégustes et finis par crier, te libère de cette tension, te courbe, te laisse aller à la musique, impudiquement, tu frissonnes en chaleur, tu sens ton souffle court qui accélère, tu n'en peux plus, mais tu en veux plus, toujours plus, jusqu'à ce que tu jouisses, au milieu de la foule, de tout ton poids, de tout ton corps, de tout ton être. Et tu sourris jusque dans tes yeux, vivante plus que jamais.

jeudi 8 avril 2010

The one with the Metric's ticket


Vous connaissez Emily Haines ?

Bon, moi je ne la connais pas personnellement, mais je l'adore tout de même et j'ai franchement hâte de la voir performer sur scène. Je suis convaincue qu'elle va donner un excellent show, et me rappeler mes frissons de Hayley Williams. (deux filles enhivrantes, soit dit en passant, en plus d'être incroyablement sexy) Samedi, yaura la scène, l'éclairage, Metric, une foule, mes amis et moi. Ça va être terrible, je vous le dis.


Metric, c'est l'histoire d'une découverte sur mon lit de mon ancienne chambre. In fact, c'est le même lit qu'aujourd'hui, mais on comprend que ça date pas d'hier. Dans le temps que ma déco était LAIDE, Babyloniène et couleur saumon/vomi de vin rosé. J'avais dégusté Dead Disco et The list, contente d'avoir acheté deux Cds du groupe en même temps sur un coup de tête. La pochette m'était tombée dans l'oeil, le look cadrant totallement avec mon genre. Coup de coeur.


Alors voilà, ya Metric samedi soir et je ne me tiens presque plus. J'ai terriblement hâte de porter leur t-shirt, que j'achèterai sur place. J'suis même partante pour me changer dans la foule, je m'en fiche. Ce soir là, c'est Metric, mes amis et moi, le reste n'existera plus.

vendredi 2 avril 2010

Apprentissages 101

Voici une liste de 10 trucs que j'ai appris récemment :

1. Qu'un meuble acheté au Wal Mart à 75% de rabais, ça vaut très exactement un meuble acheté chez Wal Mart à 75% de rabais.

2. Que si un combat s'engage entre un canard et une mouette, le canard lui pète sa tronche dans le temps de le dire. Même pas l'espace pour sortir ton kodak que c'est déjà terminé.

3. Qu'il n'y a aucun lien sexuel dans le roman d'Alice aux pays des merveilles, Luc-veux-tu-ben-me-dire-où-cé-que-t'as-pogné-ça ?

4. Que quand c'est écrit « Ne pas cliquer sur le X, ne pas fermer la fenêtre » sur l'ordinateur de la bibliothèque, il ne faut SURTOUT PAS cliquer sur le X et fermer la fenêtre, sinon ya un tas de bonnes femmes bibliothécaires qui se mettent en furie, qui soupirent, qui mettent leurs bras dans les airs, et qui sont moins silencieuses que d'ordinaire. Sans compter les habitués qui passent en te lançant des regards qui disent clairement « Petite débutante insouciante ! S'il y a des règles, c'est pour qu'on les respecte ! ». * Crachat *

5. Que malgré une canne de spray-net sur ta tête, t'as pas à avoir peur que le barman te foute le feu au toupet pendant son show feu-et-alcool. Ce sont des pros, ces gars-là. Et souvent, il sont vraiment beaux, alors ça impressionne deux fois plus. Par contre, moi je trusterais pas une femme, mais c'est moi. C'est maladroits comme c'est pas permis, ces affaires-là.

6. Que la vie est une saloppe qui peut à tous moments te faire perdre ton top de tasse de café, gachant ainsi ta journée. Faut donc faire attention à ce que ça n'arrive pas trop souvent, on risque d'être déçu et de peter notre budjet mis dans l'onglet « tasse à café et autres réceptacles au choix pouvant contenir du café : vase, poterie, graal, etc. ».

7. Qu'il faut éviter de dire les mots vagin, menstruation et pénis lorsque tu discutes avec une personne que tu viens de rencontrer. Ça a tendance à les mettre sur les nerfs, ou les faire fuire. À utiliser consciencieusement.

8. Que fuck, sérieux, Jésus dans le film Jésus de Nazareth, qu'on se le tienne pour dit, il était quand même hawt. Avec ses yeux bleus et sa barbe la, mmmmmmmh. Fantasmes secret de jeune fille, discuté devant quelques verres et plusieurs shooters.

9. Que ya un dude avec une guitare en forme de papillon, mais je sais pas qui, je sais pas où et je ne sais pas pourquoi. Je l'ai jamais vu, moi, et je sais même pas c'est qui qui m'a dit ça. Mais je le sais. (!!!)

10. Que le mot perruche suivit de « lancée frénétiquement sur votre fenêtre» me fait terriblement rire.

jeudi 1 avril 2010

Question de point de vue.

Je n'aime pas les gens qui ont l'air bête.
À ce que je sache, c'est moi qui est en SPM, alors qu'on ne me la ramène pas merci.

mercredi 31 mars 2010

Humeur pour faire exprès d'aroser les piétons en passant vite en char dans les flaques d'eau sur le bord du chemin.

Bon, c'est demême, aujourd'hui, je suis de mauvaise humeur.
En me réveillant, je l'ai tout de suite compris.
Pourtant il faisait super beau et je suis en vacances, mais rien à faire, j'avais un goût de rien, là, tout au fond de ma gorge (ça et de morve de rhume, mais bon, passons les détails).

Habituellement, faire un peu de shopping me redonne la pêche. Sauf que quand t'es sensée surveiller ton budjet, ça fait plus chier qu'autre chose. On s'en tire avec un meuble à 25$ (COOL DEAL, mais pas montable. Si je pouvais cracher du venin, je le ferais ben raide dessus, pis j'attendrais qu'il brûle avec plaisir, voix de sorcière et solo de violons furieux en background), une balayeuse (c'était un must, j'avais le budjet pour depuis quelques semaines, mais j'attendais une crise SHOPPING pour l'acheter. Du coup, je ne défonce pas le budjet établi. Je me connais tellement, que j'arrive à maîtriser mes épisodes de déficience mental, c'est génial) et 6 verres à shooters, parce que j'estimais que c'était un besoin dans mon appartement.

(Ah pis j'ai trouvé le jeu Uno que je cherchais depuis des mois, et ça m'enchante agréablement de le savoir là, sous mon toît)

Mais bon, suite à ce shooping minable, j'ai vu un tas de choses que j'aurais voulu avoir, j'ai visualisé un milier de décors cool, et je suis sortie des magasins affâmée, inconsciente de l'heure qu'il pouvait être (euhhhh 7h45, pas soupé) et dans un état second. Je savais pas trop ce que je foutais, le seul truc qui était clair était ma mauvaise humeur. Fek pour une virée qui était sensée me faire oublié ça et rien d'autre, je me ramasse amnésique de tout sauf de ça. Pitoyable.

Arrivée à la maison, j'ai finalement compris que c'était une MINI crise d'SPM (une de niveau normale m'aurait conduite à détruire quelque chose, engueulé quelqu'un que j'aime, te cracher au visage, toi, petit inconnu insouciant, et brailler sur le sort de quelque chose d'anti-attendrissant, genre une tapisserie pas finie d'être posée. Ouain je sais, j'essaie de me soigner.)

Fek bref, je suis d'humeur massacrante, je vous en fait part et j'en suis désolée (Faux. Présentement j'en ai rien à foutre de vos humeurs et de gosser qui que ce soit, mais demain je serai sincèrement désolée. Alors je prends de l'avance en l'écrivant anti-sincèrement, mais vous pourrez le lire avec un ton sincère. C'est à votre discrétion au fond. Ah pis je m'en sacre.) et je vais tenter de faire des efforts (MENSONGE. Je ne vais rien tenter du tout, je vais juste me soustraire de votre vue, histoire que vous n'en soyez pas trop atteint, mais sachez qu'il y a 50% de chance que je sois entrain, au mieux, de vous maudire en levant le poing et en froncant les sourcil, comme dans les bédé) (Au pire, je suis entrain de déterrer votre perruche enterrée lorsque vous aviez 7 ans, morte par votre faute, et je la lance frénétiquement à votre fenêtre pour troubler votre sommeil ET votre santé mentale, en gueulant des incantations latines et crachant sur votre perron)

Euhm. Ouain. Je deleterai ce post dans quelques jours. Enjoy the shit, à plus.

lundi 29 mars 2010

Suite du combat.

Je ne comprend pas les hommes.
Je ne sais pas toujours comment me faire comprendre d'eux non plus.
Mais ya une chose que je sais, sans avoir besoin de comprendre, c'est que je les aime.

Dans un tout autre ordre d'idée, j'aime la crème glacée.
Et l'hiver, c'est pas terrible d'en manger, quoique je le fais quand même. (Cette semaine, on déguste celle aux smarties).
Alors bon, je me réjouis de l'arrivée du printemps, promesse de chaleur future où la dégustation de crème glacée me semble être un passe temps tout indiqué.

Sinon, ce soir, j'ai bu deux tisanes nommées « Nuit de rêves ».
Je testerai donc la véracité de ce titre cette nuit même, dans ma nouvelle structure de chambre qui laisse joliment traversé le Chi (l'énergie du Feng Shit, vous savez? J'ai lu ça sur google aujourd'hui... j'ai aussi appris que mon appartement à RIEN de feng shui et qu'au contraire, on pourrait croire que j'ai tout mis en place pour alimenter la mauvaise énergie, aussi appelée «Souffle qui tue». Mhhh. Inspirant. On comprend pourquoi je dors mal, entourée de SOUFFLE QUI TUE.).
Dans le cas où je ferais face à un échec, j'aurai le roman d'Alice aux pays des merveilles sur ma table de chevet, paraît qu'on y retrouve un deuxième degré sexuel bien développé. On analysera ça, c'est prometteur.

Liste pour l'insomnie.

Quand je fais de l'insomnie, voici ce que je fais d'autre pour tenter de 1. Trouver le sommeil, 2. Passer le temps et 3. Me convaincre que tout ça a une utilité quelconque.

- La première chose que je fais, c'est d'être déçue. Vraiment beaucoup. Ça me viens tout seul, j'ai pas besoin de travailler, c'est plus fort que moi. Ça me fruste que mon corps résiste à son propre appel du sommeil. Moi, dans tout ça, j'y peux rien. J'ai beau tenter de me convaincre que je m'endors, que je dors, que je rêve même, ya rien qui fonctionne, le corps refuse de se laisser aller dans le sommeil. À ce stade, je suis constipée du sommeil ET profondément déçue de l'être.

- Ensuite, je me tourne, retourne, reretourne. S'en suit l'étape où je me vire carrément de bord, la tête là où mes pieds se trouvaient il y avait quelques minutes. Également, je bouge mon lit, tentant de trouver une direction Feng Shit, je cherche le nord, je pointe le sud, je me roule en position foetale pour sécuriser mon corps, j'essaie de rentrer en transe pour élever mon âme, de léviter pour me sentir plus légère, de compter les moutons pour voir si ça marche, d'inventer un rêve pour espérer finir par rentrer dedans, rien ne marche.

- Après, je me lève. Si j'ai faim, je mange. Si j'ai des fatigues dans les jambes, je fais des allés retours dans l'appart. Si j'ai soif je bois. Ici, j'essaie de combler mes besoins physiques pour tenter de me réconcillier avec mon corps qui s'obstine toujours à ne pas trouver le sommeil.

- Finalement, je me dis que c'est peut-être l'esprit, le problème, alors je me lance dans les jeux de tête. Je lis, je fais des calculs, des projections, des sudoku, des mots croisés. Je discute avec Cha, je vais sur Youtube (constructif), sur Facebook (encore plus constructif), j'essaie tout quoi.

- Je fais des listes.

- Je fais semblant de dormir en fixant le vide et tentant de convaincre ma personne que c'est reposant et revivifiant, ce qui n'est pas le cas.

- Je m'épile pour gagner du temps sur le lendemain.

- Je nourris Cha.

- Je fais du ménage, ma vaisselle...

- Je classe mes factures.

- Et présentement, je ne sais plus quoi faire, puisque tout est déjà fait... Alors j'écris un blog de désespérée du sommeil.

Alors la voici, ma situation. Je me suis endormie comme une buche à 10h, pour me réveillée solidement à minuit, et depuis deux heures et demi, je ne trouve pas le sommeil. Quoique j'ai l'impression que ça y est peut-être... Alors je vais voir si ya pas moyen de trouver une fin à cette foutue nuit.

dimanche 14 mars 2010

Trouver les mots justes.

J'sais pas quoi te dire.
J'sais pas quoi te dire et ça me fout les jetons.
Le bips des machines m'assourdissent et rendent mon raisonnement confu.
En fait, c'est même pus de la confusion, je deviens juste stupide.
La stupidité, parraît que ça a ses avantages, mais pas pour aujourd'hui.

Je le sais, j'entend ton souffle qui survis, je le sais.
Y faut que je dises de quoi, mais je sais pas quoi.
J'ai envie de te dire que j'ai la chienne, que j'ai juste la fucking chienne.
Que je sais pas qu'est-ce que ça va donner, après je veux dire.
Je sais pas à quoi m'attendre, je sais pas comment dealer avec ces affaires-là.
Pis ça, j'peux pas te dire ça.
Je peux pas, parce que je vais avoir l'air sans coeur.
Je vais avoir l'air égoïste, PIS, sans coeur.
Fek je le dis pas, tu comprends, je le dis pas.
Je t'épargne en silence et ya que moi qui le sait.

Ça fait combien de temps que ça dur ?
Une couple de mois certains.
Même autour de nous, ça se jasait, ça se jase encore.
Sont là dans la pièce d'à côté, pis ça jase. Plus que moi entéka.
Tsé qu'on en a jamais vraiment parlé.
On a vécu ça chacun de son bord...
J'pourrais répéter les mêmes choses qu'ils racontent, je pourrais.
Mais j'ai pour mon dire que dans ces occasions-là, c'est mieux quand ça vient de tes trippes à toi.
Pis les miennes sont vides. Ya que le silence pour combler le tout.
J'ai beau tenir ta main, j'ai beau compter les bips, j'ai beau retenir mon souffle, je sais ben que c'est pas assez.
C'est la stupidité qui m'emporte, l'absence de guts, la présence de peur.

Qu'est-ce que tu veux que je dises.
Que je vais passer au travers avec toi ?
J'ai juste envie de sacrer mon camps en courant.
Tu veux que je te jure t'aimer jusqu'à la mort ?
Juste prononcer ce mot-là, mort, ça me donne des frissons.
Pis hello le malaise après...
Tu veux que je m'excuse pour mes conneries d'ados attardés ?
Pour les soirs où je prennais un verre de trop ?
Pour mon absence de responsabilité et la présence d'immaturité ?
Non, non. Tu veux pas entendre ça, c'est pas le moment.
Je sais pas ce que tu veux entendre...
mais je me doute de ce que tu veux pas te faire dire.
Tu veux pas te sentir seule, tu veux pas que je m'excuse.
Tu veux pouvoir compter sur moi, que je sois le gars qui te faut jusqu'à la fin.
Je sais pas si je suis tout ça, mais je reste là.
Au moins je suis là.

Je capote, tout le monde s'active autour, les bips sont plus rapides.
J'ai même plus besoin de regarder le moniteur pour comprendre, je le vois dans tes yeux.
C'est presque fini.
C'est presque fini pis j'ai toujours rien dit.
Qu'est-ce qui faut que je dise... P'pa, qu'est-ce que t'aurais dis toi ? Qu'est-ce que t'as dis quand c'était maman ?

Tout le monde cours, j'ai l'impression d'être dans le chemin, mais ta main me serre encore plus fort alors je me dis que je peux pas me tasser, que je dois rester là. C'est comme si tu me rassurais que c'était ma place, ici, à tes côtés. C'est toi qui vis ça, pis c'est toi qui me rassure. Maudit que ça a pas de bon sens. Ta respiration s'accélère, ton rythme cardiaque aussi, tu cris, tu serres les dents, tellement que j'ai l'impression que tu vas fendre en deux. C'est peut-être une belle façon de résumer ce qui se passe, en réalité. Tu te fends l'âme en deux ma belle. La vie, la mort. Tu réussis ce que moi j'aurais jamais réussi, ce qu'aucun homme ne pourra jamais réussir non plus. Ya que toi et maman, pour réussir des trucs demême. Être là, sur ce lit d'hôpital, pis toujours avoir l'air fière, toujours avoir l'air zen. T'as le courage qui te rempli la face, la force qui te sort des yeux. Tu vois pourquoi je parles pas ? Je suis pas Cyrano moi, les mots, je les ai pas.

J'ai les jambes qui shakent, l'envie de pisser me pogne, mais je me retiens : c'est pas le temps de flancher. On me dit que tout va bien, qu'il ne reste plus grand temps. L'infirmière me regarde, l'air de dire « awaye, parles-lui, dis quelque chose sinon tu vas le regretter pour le reste de tes jours». Ya pas un mot qui sort, pas un son non plus, sauf peut-être celui de ma gorge qui avale difficilement, asséchée de stress.

Tout à coup, on me pousse de là, ça s'accélère encore plus, ça crit un peu moins, tout le monde retiens son souffle. Et tout à coup, plus un son, plus un seul... jusqu'à ce cri sorti tout droit du fin fond des trippes. Celui qui rempli le vide à lui seul, celui qui restera gravé dans plusieurs mémoires. Un pleure infini, une promesse d'amour, des mains qui se serrent, épuisées du combat et qui, lentement, se détendent. Plus de pression. Plus de stress. Le silence est comblé.

Finalement, un dernier regard sur ma douce, je la regarde les yeux bourrés de larmes et je me dis que je l'aime. Je l'aime de tout mon coeur, la face mouillé comme c'est pas permis, la morve au nez aussi. Je suis pas Cyrano, mais je m'essaie quand même, c'est le temps. « Ma belle, j'suis là. Criss, j'suis devenu papa. » Promesses d'amour.

dimanche 7 mars 2010

Retour sur 2009

Qu’as-tu fait en 2009 que tu n’avais jamais fait avant?

- Wow euhm... j'ai terminé un bac, je me suis achetée une voiture, j'ai passé une vraie entrevue de job (lol), j'ai conduis dans à peu près tous les coins de Lanaudière, j'ai conduis pour la première fois dans la neige, j'ai visité un appartement, j'ai signé un bail, je me suis magasiné des électroménagers, je me suis inscrite au gym pour m'entraîner, j'ai entâmé une maîtrise, j'ai été bénévole pour le tour de l'île de Montréal, ... 2009 a été vraiment intense finalement.

Est-ce que tu as tenu tes résolutions de l’année passée, et vas-tu en faire pour la nouvelle année?

- Oui et non, j'ai terminé mon bac et trouvé sa suite, je me suis placée dans la vie, dans ma vie, j'ai retrouvé les gens que j'aimais et mon dévouement pour ceux à qui je tiens, mais j'ai zéro économisé (appartement oblige) et je n'ai pas réussi à être les deux pieds dans mon moment présent.

Cette année, mes résolutions sont :

- Me solidifer, être d'avantage moi-même, moins influençable.
- Apprendre à me connaître.
- Être plus positive et sereine.
- Apprendre à cuisiner.
- Socialiser.
- Mettre du temps sur ma basse.
- Vivre mon moment présent, prise 2.

Est-ce que quelqu’un dans ton entourage a eu un enfant?

- Pas en 2009, non. Mais ya eu plein de fiançailles (Sarah, Élizabeth, Thomas) et un mariage (cousine à Toronto)

Est-ce que quelqu’un dans ton entourage est mort?

- Mon chien est mort le 22 décembre 2009. Un lundi de fin de session de marde.

Quels pays as-tu visité?

- Euh. Le canada. Plus précisément nul part, moins précisément Lanaudière et la ville de Québec.

Qu’aimerais-tu avoir en 2010 que tu n’as pas eu en 2009?

- La suite de ma belle déco pour mon appart, je voulais un chat, mais là je l'ai :P Je souhaite encore trouver l'âme soeur, en me demandant si c'est vraiment pour moi, finalement.

Quelles dates de 2009 resteront gravées à jamais dans ta mémoire, et pourquoi?

- À jamais ? Le 22 décembre.

Quel a été ton plus grand accomplissement de l’année?

- La fin de mon bac et le début de ma vie professionnelle. Je suis également super contente d'avoir déniché mon appart et d'entâmer ma vie personnelle d'adulte autonome. Finalement, m'être inscrite au gym. Ça me fait vraiment du bien.

Quel a été ton plus grand échec?

- De mettre en pause ma maîtrise pour l'hiver et l'été 2010.

Quel a été ton meilleur achat?

- Euhm... la série Lord of the ring version prolongée, chaque film à 5$, ça rock un peu. Sinon, je vois pas vraiment la... J'aime bien mes jeans Levis, un soutien-gorge en particulier, ma laveuse et ma sécheuse frontales sont pas mal cool et ma voiture rock.

Qui sont les gens dont l’attitude mérite une bonne mention?
- Mes parents, ils l'ont pas eu facile pour la fin 2009. J'suis pas mal fière de ma marraine, elle profite et vit bien sa retraite je trouve. Finalement, les filles de la maîtrise, parce que c'était fucking dur et intense pis on est passé au travers de la première session vivante (malgré que je vous lâche... haha)

Qui sont les gens dont l’attitude t’a causé des problèmes?

- J'ai eu des moments avec quelques amis proches, mais ça s'est réglé. Alors je sais pas trop (si on faisait le bilan de 2010 j'écrirais clairement que l'attitude de mon voisin me pose royalement des problèmes)

Où a été dépensé la plupart de ton argent?

- Du linge, clairement. Sinon du stock pour l'appartement et des films.

Pour quoi t’es-tu réellement excité(e)?

- Euhm, quelques fréquentations de mecs, organiser un surprise qui finalement m'étais destiné, partir à Québec avec ma mère, mon frère et sa blonde, et donner des cours lors de mon stage.

Quelle(s) chanson(s) associeras-tu toujours à 2009?

- I got a feeling des Black eyed peas.

En comparaison avec l’année passée à pareille date, es-tu plus?
i. Heureux? Oui, j'ai accompli pas mal de chose qui me rendent plus heureuse
ii. Gros ? Non, je garde le même poids. Mais je suis plus en forme et en santé par contre !
iii. Riche? Plus riche d'esprit, plus riche de matériel, mais moins riche dans mon compte en banque, appartement oblige !

Qu’est-ce que tu souhaiterais avoir fait de plus?
- Un voyage pendant l'été, j'aurais aimé aller dans le sud. Au moins je suis allée à la plage ! Et avoir passé plus de temps avec mon chien, avoir fait plus de vidéo et de photos de lui.

Qu’est-ce que tu souhaiterais avoir fait de moins?
- Rien du tout, je ne regrette rien de ce que j'ai fait.

Comment vas-tu passer Noël?
- En fait, je l'ai passé malade, triste et boulversée.

Es-tu tombé en amour en 2009?
- Non, mais j'ai fais des rencontres qui m'auront appris et desquelles je peux rire en masse xD Ça fait des annecdotes écoeurantes lors de bons soupers arrosés xD

Quelle a été ton émission de télé préférée?
- Je vais plutôt dire que Lost et prison break ont été mes séries de télé découvertes en 2009

Est-ce que tu as de nouveaux ennemis par rapport à l’année passée?
- Non, toujours le même haha Remarque, je le méprise encore plus qu'avant xD

Quelle a été ta plus grande découverte musicale?
- J'ai découvert The things things, que j'aime vraiment beaucoup (grâce à Mathilde, mille merci!), malajube (merci Anne et Vikie) et the white rabbits (merci Luc!). C'est ce qui me vient en tête présentement !

Qu’est-ce que tu as voulu et eu?
- Euh. Un bac, un travail que j'aime, une voiture, un appartement... Et j'ai toujours mes amis que j'adore, que je veux garder et que je concerve (:

Qu’est-ce que tu as voulu et n’a pas eu?
- Quelqu'un dans ma vie et des voyages.

Quel a été ton film préféré cette année?
- AHHHH ! Plein. THE HANGOVER ! Sinon, je sais pas trop... J'ai adoré Sherlock Holmes, Coraline (merci mathieu!), encore 17 ans pour toutes ses références geeks que j'adore et seven pounds.

Qu’est-ce que tu as fait pour ta fête, quel âge as-tu eu?
- J'ai eu 23 ans et je suis sortie avec les filles de sexo à Montréal pour s'éclater. Sinon, le 26 aout, précisément, j'étais dans une école à Joliette pour me présenter et présenter mon projet :P

Quelle est la chose qui aurait pu arriver et rendre cette année encore meilleure?
- Aller dans une sud me reposer et me revigorer!

Comment décrirais-tu ton concept de mode pour 2009?
- Décontracté-propre pour travailler (des blouses, des pantalons propres, des chemisiers, des accessoires), décontracté-stylisé en général (des jeans et des tops travaillés + personnalisés par des conceptions à la marie) et chill pour chiller (des t-shirts, des cotons-ouatés, des tuques, des casquettes et qu'on me sacre la paix (: ).

Qu’est-ce qui a conservé ta santé mentale?
- Ma solidité, les gens que j'aime et le gym!

Sur quelle célébrité as-tu le plus fantasmé?
- Euh. Aragon, as always. Quelle question. Michael Scofield de Prison Break aussi.

De qui t’es-tu ennuyé?
- Sam et Vikie pendant leur voyage, mon chien depuis sa mort. Mélissa parce qu'on habite loin l'une de l'autre. Maylina parce qu'on prend pas le temps de se voir.

Qui est la meilleure nouvelle rencontre?
- HAHAHA Martin, clairement. C'est le gars le plus drôle qui existe EVER.

mardi 9 février 2010

Mémoire emputée.

Girl - Il est minuit 44. Il est minuit 44 et je viens tout juste de me lever.


Little girl - Pourquoi ?


Girl - Ah, je ne savais pas que tu étais là. C'est parce que je n'arrivais pas à trouver le sommeil.

Little girl - Oui, je me suis faite toute petite, comme tu vois. Pourquoi tu n'arrivais pas à trouver le sommeil ?


Girl - Je ne sais pas. En fait si. Je réfléchissais trop et du coup, j'arrivais pas à laisser mon esprit vagabonder dans le rêve.


Little girl - Et tu réfléchissais à quoi, dis-moi ?


Girl - Je réfléchissais à un tas de choses... Penses-tu arriver à tout comprendre ce que je te dirais ?


Little girl - Tu n'as qu'à me raconter sous la forme d'une histoire, comme ça, je comprendrais.


Girl - D'accord. Tu connais l'amour, dis-moi ?


Little girl - Ah oui je connais ! Ça s'écrit A-m-o-u-r.


Girl - C'est très bien, très bien. Et tu sais ce que ça signifit ?


Little girl : Oui. Il s'agit d'aimer.


Girl - C'est un mot simple, à lui seul. Seulement, il n'est jamais bien seul, et du coup, tout ce complique facilement. Je te raconterai donc l'histoire de l'amour, si ça t'intéresse bien sûr.


Little girl - Oh oui, raconte, ça m'intéresse !


Girl - Eh bien voilà. En fait... En fait, je ne sais pas, je ne sais plus, et il est bien là le problème.

Little girl - T'as oublié l'histoire ?

Girl - Oui, c'est ça, j'ai du oublier.

Little girl - C'est dommage, ça avait l'air d'être une belle histoire...

Girl - Oui, c'est dommage...

dimanche 7 février 2010

S'échapper.

L'angoisse qui me tord les amygdales, jusqu'à en faire trembler mes mots.
...
Le silence obligé, il ne reste que mes larmes pour te parler.
...
Ces mots qui m'échappent et te rattrappent.
...
Et ne m'appartiennent plus.

Et tout le reste, effacé sous mes doigts.
Quelques centaines de mots pour décrire un Adieu impossible.
Pour parler d'un lien invisible.
Racontant l'histoire d'une liaison imaginée.

Et Bélanger qui tourne en boucle.

«Et le soleil brille, le ciel est bleu
Demain sera fait de mieux
De jour en jour, ca s'améliore
Je fais tout tout de mon plus fort
Je sais que le vent tourne
Je le sens aussi et ca me retourne»


Je suis déçue, j'avais écris un texte franchement incroyable, mais l'ordi à tout bouffer comme un con. Je balance entre la frustration, la déception et le découragement. Je vais donc me coucher avant de me mettre à brailler en mangeant de la crème glacée (que je n'ai d'ailleurs pas...) sur mon divan, la face rouge et couverte de larme, la morve au nez, la gueule défaite, dans ma un peu trop grande chemise carottée que je vais garder pour la nuit. À plus, vous trois.

dimanche 31 janvier 2010

Retrouvailles.

Ya des jours où les mots nous échappent.
D'autres où on les retient.
Et ce soir ils ne viennent tout simplement pas, alors que j'ai une envie obstinée d'écrire.
Les mots coulents, vides de sens.
C'est ce qui arrive.
J'avais oublié que j'avais ce refuge, ici je parle.
Ça fait des semaines que j'ai rien écris.
Des semaines où je ne m'échappe plus.
Je reste groundée, plus ou moins.
Man, je sais pas quoi dire. J'aime mieux penser qu'écrire, ces temps-ci.
C'est plus rapide, je cherche pas mes mots, je cherche juste des idées, et des idées, c'est moins compliqués. Tu peux en avoir mille qui se bousculent en même temps, d'autres qui fusionnent, mais pareil, tu avances vitesse lumière VS l'écriture.
Ces temps-ci, j'apprend à être moi-même. Je sais que ça sonne bizarre, parce que c'est sensé être facile, on a juste à être qui on est, sans se poser de question. Le problème, c'est que j'ai eu une époque où je me posais trop de questions, et prennais trop de conscience. Conscience de tout, de tous et de chacun, de partout, de tout le temps. Par la suite, ça c'est gâté, parce que j'analysais trop et que je me suis perdue dans le processus. Là je me retrouve, un peu, et je m'apprend, beaucoup.
Je sais un peu mieux qui je suis. Un peu mieux comment je fonctionne. Et un peu mieux ce que je veux. Et comme je savais d'emblé où je m'en vais, je trouve que la toile forme une belle promesse de solidité. Et la solidité, c'est ce que je recherche.

jeudi 7 janvier 2010

Les temps sont durs.

Je sais pas trop quoi raconter, pour être honnête.
De ce temps-ci, je vois tout en noir, comme si yavait que ça devant mes yeux. J'ai beau creuser le brouillard, m'enfoncer plus loin en imaginant aboutir à la fin, yen a toujours et encore, de la misère. Je suis triste, j'ai le cœur infiniment en miettes et la peur au ventre de le voir se briser à jamais. C'est une chose, le deuil, encore plus la mort. Je veux dire, ça frappe en salope, par derrière, sans avertir ou à peine, t'arrachant par le fait même des gens que tu aimes, à qui tu es attaché. Moi on m'a arraché mes grands-parents coup sur coup, m'initiant au deuil assez tôt dans ma vie. On m'a forcé à être grande, à être forte, alors que j'étais en âge de me faire protéger et de jouer avec mes poupées. À 7 ans, je consolais déjà mon père qui perdait sa mère, et le reste ne fut qu'une suite de décès tous plus injustes que les autres. Et dernièrement, mon p'tit toutou adoré.

C'est une chose, perdre un animal de compagnie. Il devient vite un membre de ta famille, le centre de ton univers, la canalisation de tout cet amour, tendresse et affection que tu ne peux donner à personne d'autre. Il te console, te réconforte, te fait sourire et rire. Ça te fait toujours quelqu'un à serrer dans tes bras, quelqu'un qui ne te rejettera jamais, qui sera toujours là. Quand on te l'arrache, c'est une partie de toi qui part aussi. Tu deviens encore une fois plus fragile, te retrouvant seule avec toi-même. Évidemment, il te reste tes amis, ta famille, mais jamais on ne pourra remplacer ce condenser d'affection inconditionnel qui te dormait sur les pieds, ou dans le creux du cou la nuit. Tu ravales tes sanglots vite, parce que personne ne comprend que tu peux avoir le cœur fendu de perdre un animal, alors qu'en fait tu viens de perdre celui que tu protégeais, que tu chérissais, que tu enveloppais. Tu pleures en cachette, tu souris pour les gens. Hypocrite et infiniment triste.

La mort, c'est définitivement une bitch.
La maladie encore plus, parce qu'elle y conduit injustement des gens, sur un beat encore plus lent.

Ce que je veux dire ce soir, c'est que je peux vivre une tonne de deuils, des échecs amoureux par dizaine, des départ de gens vers d'autres pays, des distances imposées à des amitiés, je peux en vivre et j'en vis.
Mais je ne peux pas me permettre de la perdre, elle, ça non.
Juste pas, juste jamais, juste pas pour les 20 prochaines années de ma vie.
Non seulement je ne veux pas, comme n'importe qui ne le voudrait pas, mais je ne peux pas, j'y arriverai pas.

Je veux lui présenter mon futur amoureux.
Je veux qu'elle voit grandir mes enfants.
Je veux qu'elle me voit dans ma robe de marier.
Je veux la serrer dans mes bras à chaque moments de ma vie.
Je peux juste pas me la faire arracher présentement, j'y survivrai pas.
Laissez-moi la chance de la connaître, de l'aimer comme elle le mérite, d'apprendre d'elle.
Criss, j'ai 23 ans, j'suis une gamine, j'ai besoin d'elle comme jamais...
Mardi me fou les jetons comme j'ai jamais eu peur de ma vie. Les jours qui m'y conduiront seront probablement parmi les pires.

Putain, faites que mardi on aille des bonnes nouvelles.
Je vous en supplie.

samedi 2 janvier 2010

Fin 2009.

* Au 3e verre d'alcool renversé sur sa robe lors du party de fin d'année 2009 *

" J'hais déjà 2010... "

Un début d'année prometteur pour faire suite au mois de décembre minable passé.
Peu importe, dans quelques jours à peine je serai officiellement installée dans MON chez moi.
Changement d'aura, de karma, de tout-c'que-tu-voudra.
Promesse alléchante (:

Fin-décembre 2009 en citations

It's mercy, compassionand forgiveness I lack. Not rationality. - Kill Bill vol.1

You and I have unfinished business. - Kill Bill vol.2

You Can't Always get what you want. But if you try sometimes, well you might find. You get what you need. - The Rolling Stones


Oh, you know, I do know the address. It's at the corner of go fuck yourself and buy a map! - The hangover