«Je suis et je ne suis pas Victoria. Je le suis, parce que j'écris avec mes tripes, au gré de mes émotions, de mes expériences, de mes désirs, de mon plaisir. Et je ne le suis pas, parce que Victoria finit par être un personnage qui m'échappe, qui possède une vie propre. » - Victoria Welby
Lu dans un magazine.
Ça raisonnait pas mal dans ma tête, parce que tout ça me rejoignait beaucoup.
J'ai souvent eu l'impression d'être et de ne pas être Marie. Je le suis parce que je vis avec mes tripes, je réagis avec émotion, ou même, j'incarne mes émotions, j'encaisse mes expériences, j'absorbe mes désirs, je déguste mes plaisirs et je me languis de regoûter à tout ça, salivant d'intensité. Et je ne le suis pas, parce que Marie finit par être un personnage qui m'échappe, comme si la banalité du quotidien finissait par m'engloutir en ne me laissant qu'une image d'une Marie, le soleil au visage et le cœur dans ses tripes qui la fait bouger, courir, sourire, crier. Une Marie qui possède sa propre vie, qui me reste en mémoire alors que moi je fais face à ce quotidien, n'étant moi-même que l'ombre de mon propre personnage. Et je me demande, à la fin de la journée, si tout ça c'était moi, si c'est vraiment ça, vivre. Quand on parle d'incarner sa vie, j'ai souvent l'impression de passer à côté de la track et de plutôt incarner un rôle. Ya que mes jours de liberté que je déguste et qui me réconcilie avec moi-même.
Lu dans un magazine.
Ça raisonnait pas mal dans ma tête, parce que tout ça me rejoignait beaucoup.
J'ai souvent eu l'impression d'être et de ne pas être Marie. Je le suis parce que je vis avec mes tripes, je réagis avec émotion, ou même, j'incarne mes émotions, j'encaisse mes expériences, j'absorbe mes désirs, je déguste mes plaisirs et je me languis de regoûter à tout ça, salivant d'intensité. Et je ne le suis pas, parce que Marie finit par être un personnage qui m'échappe, comme si la banalité du quotidien finissait par m'engloutir en ne me laissant qu'une image d'une Marie, le soleil au visage et le cœur dans ses tripes qui la fait bouger, courir, sourire, crier. Une Marie qui possède sa propre vie, qui me reste en mémoire alors que moi je fais face à ce quotidien, n'étant moi-même que l'ombre de mon propre personnage. Et je me demande, à la fin de la journée, si tout ça c'était moi, si c'est vraiment ça, vivre. Quand on parle d'incarner sa vie, j'ai souvent l'impression de passer à côté de la track et de plutôt incarner un rôle. Ya que mes jours de liberté que je déguste et qui me réconcilie avec moi-même.
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