Est-ce que je vous ai dit que j'étais allée à Paris pour 11 jours ?
Comment résumer le plus beau des rêves devenu réalité tout en lui rendant justice...
On m'avait raconté que Paris était grande, mais l'immensité et la grandeur de la chose est indescriptible.
Il faut comprendre un truc de Paris : Tout d'abord, Paris est une ville lumière à part du reste du monde, un immense centre dachat ainsi qu'un centre historique des plus complet et à en couper le souffle, idées de grandeur oblige (référence au Louvre, la cathédrale Notre-Dame, le jardins du Luxembourg, le Panthéon, les Catacombes, la Tour Eiffel, le Museum Nationl d'histoire naturel, le Jardin des plantes, l'Arc de Triomphe, les Champs Élysés, pour ne nommer que ceux-ci...). On s'immagine Paris et lorsque l'on arrive ici, le souffle nous coupe. On déjeune à 11h00, on dîne à 16h00 et on soupe vers 21h0, ce qui donne des journées franchement différentes de ce à quoi nous sommes habitués. En plus du décallage horaire qui frappe durement, il faut s'habituer à un rythme unique si l'on souhaite s'impreigner de Paris et respirer à l'unissons avec elle.
À Paris, on a beau se faire des plans, on ne s'y conforme pas toujours, puisque c'est aussi ça Paris : Vivre à Paris, c'est aussi l'improvisation, les flash et les coups de coeur.
Les dimanches et les lundis, Paris se repose de son rythme impossible, histoire de récupérer pour ensuite reprendre sa course folle. Elle s'endore tranquillement, ferme ses magasins et la folie du bruit et des embouteillages. J'ai vu New York, il y a de ça quelques années, sa voisine éloignée qui ne s'arrête jamais, et la différence est frappante. Alors qu'ici on peut prendre le temps de voir, de vivre, de sentir Paris et son âme, à New York, on ne peut que se l'imaginer après y être passé. Paris se livre, se confie, elle nous laisse l'approcher, la sentir, la caresser, elle nous laisse la comprendre et nous y unir. New York est froide, difficile d'approche, plus sauvage et moins suave, quoi que beaucoup plus électrisante. Paris a une vieille âme, une belle âme; New York est adolescente, en crise, en révolte, en action, en réaction. Voila pour la comparaison.
J'ai vu des choses, j'ai croisé des gens.
J'ai vu des gens, j'ai croisé des âmes.
J'ai rencontré des tonnes de personnes, toutes plus intéressantes les unes que les autres, me partageant leur vision de Paris, leurs espoirs fondés en elle pour certains, leurs ambitions, leurs rêves, leur culture. Voyager ici me permet de voyager aux quatre coins du monde par le fait même, avec des images, des descriptions, des annecdotes : L'Australie, la Californie, Londre, Toronto, Vancouvert, la Lituanie, et j'en passe. Toute personne rencontrée a un bagage, une histoire à raconter, à partager. C'est innestimable, cette richesse retrouvée.
Et comme chaque personne a sa propre couleur, chaque coins de Paris a sa personnalité propre que l'on se doit de découvrir pour prendre un poul représentatif de cette ville. Chaque monuments a son histoire, chaque découverte a son image qu'il nous faut capturer dans sa mémoire.
J'aurai tout vu de Paris, tout. L'immensité de la tour Eiffel, l'émotion de Notre-Dame, l'étendue historique du Louvre, l'art d'Orsay, le paradis du jardin du Luxembourg, la lourdeur des Catacombes, le silence du Panthéon, les frissons du cimetière de Montmartre, la folie du Moulin Rouge, la beauté de L'Arc du Triomphe, la densité des Champs Élysé, le tourisme de Sacré-coeur, les jolis coins, les coins moins recommandables, les Parisiens, les Francais, les touristes, les pubs et les bars de Paris, avec leur Jazz, leur bouffe, leur dessert, leur bière, leur vin, pour ne nommer que cela. J'aurai observé la misère qui en frappe certains ici aussi, la complicité d'amis proches qui fêtent sans raison précise, ne serait-ce que le moment présent, des familles, des couples...
Paris c'était un rêve, le plus beau des rêves, que j'ai vu se concrétiser en une semaine des plus parfaite, remplie et ensoleillée immaginable. J'y ai laissé une partie de moi que je me promets de retrouver lorsque j'y retournerai, parce que j'y retournerai pour sûr. J'avais une fringale de voyage, de liberté, lorsque j'ai quitté Montréal pour Paris. J'en reviens avec un appétit décuplé, une gourmandise pour la découverte du monde, mais surtout, avec des émotions, des frissons, des images, de la poésie dans l'âme et dans le coeur.
Et pour celà, je remercie mille fois la vie ! (:
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