vendredi 21 septembre 2012

Besoin d'inspiration

Une image.
J’ai besoin d’une image.
Une image à expliquer, à raconter, à détailler.
Une image pour écrire un texte, joli, presque timide, mais rempli de couleurs et de rythme.
Ça fait longtemps que j’ai écrit quelque chose de joli. La preuve, je ne fais que publier des trucs écrit il y a des années. J’aimerais retrouver mon inspiration pour faire aller ma plume, gratter le papier à coup de « space bar » et de « enter », devant mon écran.
L’automne est une bonne saison pour écrire, habituellement. Ya mille et une couleurs dans les arbres, l’air qui se refroidit en nous rafraichissant les idées par la même occasion et plus de temps. Plus de temps parce que tranquillement le monde s’endort pour hiberner, le rythme ralenti, on ralenti, et se retrouve avec plus de temps devant nous. Plus de temps pour réfléchir, prendre des résolutions et, pour moi, écrire. D’autres prendront ce temps pour faire les magasins à la recherche des cadeaux de Noël (eh oui, ça s’en vient!), moi j’essaierai de renouer avec ma plume.
D’ici là, je me cherche une image à raconter, et vous promets de m’y remettre.
Je me le promets à moi.


jeudi 20 septembre 2012

Une histoire de princesse


Une petite princesse dans son château, étendue sur son lit, pleure de légères larmes dorées. Son chagrin, il lui vient de son coeur, tout émietté. La petite avait perdu son soulier, le rose avec une boucle, celui qu'elle aimait tant, offert il y a deux ans par sa grand-mère maintenant décédée. Le genre de grand-mère qui écoutait beaucoup, aimait encore plus, et qui souriait dedans ses yeux. La petite pleurait donc doucement, au creux de son lit, comme un chaton que l'on tient dans le creux d'une main. Émilie, sa copine plus que sa servante, toca leur rituel code secret à la porte, sans entendre de réponse. Ce n'est qu'après sa troisième tentative qu'elle comprit l'appel de la solitude qui grandissait de l'autre côté de cette porte. Elle s'éloigna, déçue et déjà nostalgique des années de complicités qui partaient au vent. Derrière elle, la fragile pleurait toujours, se maudissant d'être si vulnérable, si faible. Elle tentait comme elle le pouvait de ravaler ses larmes, sans succès, en se promettant que ce serait-là ses dernières larmes de faiblesse. Ce n'est que très tard dans la nuit qu'elle trouva le sommeil, épuisée d'avoir tant combattu sa peine.

À son réveil, alors que le soleil était déjà bien haut dans le ciel, elle entendit des pas dans le couloir. Elle ferma les yeux, oublia son petit soulier, le rose avec une boucle, oublia la nuit, oublia les larmes, et sorti de son lit, la tête haute, le regard loin, très loin, perdu dans un univers de grandes personnes, laissant derrière rires et naïveté. Elle tourna la poigné, ordonna qu'on s'occupe de sa chambre, à Émilie, sa servante plus que sa copine. Émilie acquiesça sans broncher, l'appela ma dame, et bien plus tard alors que la princesse fut assez loin, soupira de tristesse, la mine basse et désolée.

Notre princesse continua d'oublier, continua d'ordonner, et se perdu peu à peu dans un univers qui n'était pas le sien, dans sa tête qui étouffait son coeur. Les années passèrent, sans qu'elle ne verse une seule autre larme, fidèle à sa promesse. Elle ne pleura ni de peine, ni de joie, ni de fatigue, toujours le même regard perdu, toujours bien trop loin pour elle.

Ni de larme à ses fiançailles, ni de larme à son mariage, ni de larme pour ses enfants, ni de larmes lors de la perte de ses parents... plus jamais de perle dorées dans le fond des yeux.

Plus tard, lorsque les rides, la fatigue et la frigidité remplirent les traits de son visage, lorsque ses enfants malheureux de ne pas connaître l'amour d'une mère s'exilèrent au loin, lorsque son mari mourut de chagrin d'avoir marié un visage de porcelaine et d'avoir perdu ses enfants, lorsque ce jour arriva enfin, un oiseau se posa à sa fenêtre, la tête penché sur le côté, interrogeant du regard la princesse devenu reine. La reine le fixa, sans émotion, et le suivi du regard lorsqu'il entra dans la pièce en volant. Il se posa sur le sol non loin d'elle, près de la commode de sa chambre. La reine, pour une raison inconnue, s'avança vers l'oiseau, et se pencha pour regarder sous la commode. Ce n'est que ce jour, à la vue de son soulier, vous savez le rose avec une boucle, qu'elle se permit de verser une larme, longue comme sa vie, rempli d'un vécu jusqu'alors refoulé. On la retrouva plus tard, assise dans sa chaise, se berçant machinalement, le regard loin derrière, le soulier bien protégé contre son coeur, sans mots à ses lèvres, une seule et unique émotion dans le fond des yeux : le regret.

C'était juste une petite histoire comme ça, pour le fun, écrit il y a 5 ans. Je trouvais les images cutes dans ma tête, alors j'ai décidé de l'écrire, tout simplement. Juste comme ça ! Et aujourd'hui, je la republie, parce que je trouve les images cutes dans ma tête. Juste comme ça !

lundi 17 septembre 2012

Lectures d'ado

Parce que j'ai été ado longtemps, il faut absolument que je vous dresse un petit top 5 des livres qui ont marqué mon adolescence.
Vous savez, ces livres que je garde toujours à portée de main dans ma bibliothèque,
que je relis minimalement une fois aux deux ans,
qui me chavirent à chaque fois, à chaque coin de page.
Ces livres-là.

Alors commençons par mon préféré, qu'une ancienne amie m'a fait connaître pour mon plus grand bonheur :


1. Chanson pour Frédérick, de Tania Boulet. Bon Dieu que j'ai aimé cette histoire. Idéal pour ceux qui aiment la musique, les histoires d'amour et d'amitié parfois déchirantes, parfois passionnées. C'est l'histoire d'une ado tout ce qu'il y a de plus standard, avec une meilleure copine et un intérêt commun pour la musique qui se développera avec deux autres garçons. Chaque chapitre se vit au rythme d'ado, c'est-à-dire à 130km/heure avec les hauts et les bas que ça implique. Il y a une suite, soit Les fausses notes, tout aussi emportant. L'auteure a ce je ne sais quoi qui me faire chavirer dans ce monde de pulsions et de passions, je m'y reconnaissais adolescente, et je m'y retrouve maintenant jeune adulte. À conseiller pour toute adolescente qui se respecte et aime la lecture !
 
 
2. Cassiopée, de Michèle Marineau. Un classique incontournable pour ma génération, ce roman est plus, comment dire... chargé ? On y traite d'amour (évidemment, on parle de romans d'adolescentes ici!), de développement identitaire, de relations familiales pas toujours simples et de vacances tout ce qu'il y a de plu... inspirants ! Tourments amoureux, émotions contradictoires, déchirements et passions... tout faisant référence à une adolescence  typique remplie de couleurs et d'émotions ! C'est d'ailleurs ce livre, lu en secondaire 2 (15 ans), qui m'initia à un début d'éducation à l'amour et la sexualité (très soft, s'entend... menstruation, premiers baisers, premiers rapprochements, premières excitations. Très loin de Stéphane Dompierre, disons-le !). Il pourrait d'ailleurs s'agir d'une belle porte d'entrée pour un parent qui aimerait amorcer cette jase avec son ado...


3. Une famille et demie, d'Élyse Poudrier. Des mêmes éditions que mon numéro 1, ce roman décrit l'histoire d'une adolescente à la recherche de ses racines, mais surtout à la recherche d'elle-même, âge de la vie oblige. La fille principale du roman a le sang chaud, la réplique facile et un caractère fort, ce qui la conduira à vivre ses expériences à fond, sans toutefois être carrément irresponsable. L'amour est un volet abordé par le roman, sans toutefois en faire l'histoire principale, ce qui peut offrir un thème différent à explorer, soit celui de l'exploration de soi-même, la quête de son identité familiale, mais aussi individuelle. Un must pour toute adolescente qui se respecte encore une fois, puisqu'on passe toute par cette quête de nous-mêmes... alors ça fait du bien de s'y retrouver et de s'inspirer via un personnage qui réussira ce cheminement adolescent.

4. Max Rider, de James Patterson. Voici un livre axé sur l'action mettant en vedette 6 adolescents génétiquement modifiés pour avoir une force incroyable, une rapidité hallucinante, et surtout... des ailes ! Ce livre sera prochainement mis à l'écran, selon les rumeurs, ce qui ne me surprend pas, le scénario étant original et captivant. Je suis tout de même déçu que ce soit l'univers du film qui fasse découvrir cette série de romans, mais que voulez-vous, c'est notre ère j'imagine. Bref. Cette série est punché et se dévore en un rien de temps. Les chapitres sont courts (parfaits pour les ados), finissent sur un suspence ou un punch (ce qui donne envie de continuer la lecture), et l'action est rapide, sans description à ne plus finir. Donc un excellent initiateur à la lecture. Personnellement, j'attends encore les traductions avec impatience, alors la piqure, elle est efficace !

 
5.  Entre chiens et loups, de Malorie Blackman. Pour tous les amateurs des histoires à la Roméo et Juliette, donc d'amour impossible ou interdit, ce livre est un must, à mon avis. C'est l'histoire d'un monde où les blancs sont exclus, où les noirs mènent, et où la discrimination change de perspective, ce qui nous remet les idées en place d'une belle façon. Idéal pour aborder les thématiques de discriminations et de racisme, ce livre propose une vision unique d'un monde déchirant, où l'injustice domine et l'amour y succède bien malgré tout. Disons que ça fait changement des romans roses bonbon, nunuche et compagnie. 

6. Uglies, de Scott Westerfeld. Oui je sais, j'avais dit que c'était un top 5, blablabla. Mais le numéro 5 m'a fait penser à celui-ci, et vous ne m'en voudrez pas si je vous fait connaître un excellent roman, si ? Il s'agit donc ici d'un autre changement de perspective, soit celui de la beauté. On tombe dans un monde iréel dans lequel, arrivé à un certain âge, on est retiré du monde des uglies, soit les laids, pour passer dans celui des pretties, soit les beaux. On subit alors une foule de modifications génétiques et chirurgicales, suite à quoi on ne vous reconnaît plus, mais vous envie, succombe à votre charme... puisque c'est ce qu'on vous racontre depuis toujours. Et s'il s'agissait en fait d'un lavage de cerveau ? S'il s'agissait en fait de vous faire perdre votre valeur, votre couleur, pour ressembler à tous ces mannequins, aux prix  même de votre liberté et de votre unicité ? Feriez-vous l'échange ? Une belle réflexion sur le monde d'aujourd'hui, via un monde inventé.

 
7. Le Passeur, de Lois Lowry. Ouais bon, j'y arriverai pas, j'ai compris. Voici donc mon numéro 7, pour continuer dans la vague de science-fiction que je vous propose. Ce roman se déroule donc dans un tout autre monde, un monde en noir et blanc, où on vous attribu une tâche (un emploi) dès votre naissance, où on vous choisi un compagnon de vie, les divorces, chicanes, problèmes financiers, guerres n'existent pas, puisque tout est contrôlé. Personne ne sait, tout le monde continue sans questionner, sans s'objecter. Le seul qui détient le savoir sera celui que l'on surnomme "le Passeur", celui qui détiendra la mémoire collective de tout ce qui fut, de tout ce qui est. Lui seul connaîtra les couleurs, les émotions, lui seul subira tout ça, sans toujours comprendre et surtout, sans savoir ce qui l'attend... Un livre original qui a eu le don de me renversé à mes 16 ans, en secondaire 3.
 
 
8. Le Petit Prince, d'Antoine de St-Exupéry. Un numéro 8 et puis j'arrête, c'est promis... Bon, le livre se passe carrément de présentation, c'est évident, mais comment pouvais-je l'ignorer ? Je ne pouvais pas. Donc voilà, c'est un must, rempli de belles réflexions, pensées et images qui donnent envie de vivre, de donner, d'aimer. C'est beau, c'est touchant, c'est tout...






Eh voilà, c'était un tour rapide de quelques romans qui m'ont aidé à traverser mon adolescence, proposant de belles réflexions et de belles prises de conscience. Je dois admettre avoir triché à quelques reprises, puisque certains de ces romans ont été découverts quelques années après mon adolescence, mais je les inclu pareil, puisqu'ils s'adressent à ce public et que bon, je n'ai jamais été bien bonne pour vieillir ;) Bonne lecture !

dimanche 16 septembre 2012

Le nude automne 2012, version Marie

Bon, côté vernis, le must de cet automne consiste en une version révisée du nude.
On recherche des tons neutres (gris, beige, brun, taupe et compagnie) ou très pastels (un rosé très pâle par exemple), pour que le kick du look se plonge plus directement sur les vêtements ou encore une ombre à paupière punchée.
Comme je ne mets pas d'ombre à paupière (lire : je ne me maquille presque jamais), je me permets quelques passes croches sans pour autant avoir honte (et je pointe frénétiquement le Marmalade acheté il y a moins d'une semaine, super flashy disons).

Bref, voici un apperçu des vernis qui m'inspirent pour l'automne :


D'abord, le Smokin' hot, d'Essie, proposant un super gris foncé bien assumé (ma photo reflète franchement plus fidèlement la couleur que le site Internet, je vous assure), génial pour les looks plus grave ou encore plus chics. J'adore.

Ensuite, viens le Lasting finish pro, de Rimmel, appelé Steel Grey (No 270). Je l'ai acheté en hiver 2012 et je sais qu'il en reste quelques-uns sur les tablettes, suffit de trouver. Pas de soucis à ce faire, j'ai vu des couleurs très très similaires chez d'autres compagnie, alors on relaxe. Ce que j'aime de cette teinte ? Son côté taupe qui tire légèrement sur le mauve.

Également, dans les teintes plus pâles qui font vraiment nude, c'est le Master Plan d'Essie. Un petit gris tout doux, style bébé éléphant (Babar à la limite ?) Bref, j'ai craqué (Eh oui, encore...)


Le Hot cocoa (No 230) Lasting finish pro de Rimmel est moins brun que sur ma photo (vraiment moins brun) et plus brun-rouge disons... 
Voyez?
Bref, lui aussi je l'avais trouvé en hiver, mais je l'ai croisé ce midi en pharmacie, ya pas de stress.
Il fait plus féminin, voire romantique, tout en faisant très couleur terre, donc très automne.
Je le porte avec un cardigan beige à grosses fleurs dans les mêmes tons, un jean skinny et un bottillon. Super tendance automne 2012 je vous dis.

Et le p'tit dernier, vous le connaissez déjà, puisque j'en ai parlé ici.
Ce sont là mes musts pour cet automne, sans savoir si je craquerai pour un bleu marin ou vert kaki d'ici la fin...

Dans un autre ordre d'idée, je reviens sur l'exfoliant de St. Ives à l'abricot :
J'ai adoré l'expérience. L'odeur d'abricot me plaît, la texture me donne vraiment l'impression d'opérer et comble du bonheur, cette formule opère. J'avais un visage tout ce qu'il y a de plus doux (Toujours bébé Babar, voyez?), la sensation qu'il respirait enfin et un léger parfum d'été sur les joues. Quoi de mieux ? À environ 9$ la bouteille de 150ml, c'est un excellent rapport qualité prix, selon moi.

Bon, prochain billet promis, on ne parlera pas de cosmétique ! ;)
Je réfléchis à pondre de chroniques sexologiques... donnez-moi votre avis !
Bon début de semaine à tous (ben quoi, dimanche 8h30... c'est pas mal la routine du début de semaine qui embarque!)

samedi 15 septembre 2012

Vernimusique


Eh voilà ! Chose promise, chose due !
J'ai aaaaadoré mon expérience. D'abord, le All in one base, d'Essie, super facile à appliquer, rien à redire (et surtout rien à comparer puisque c'est ma première, on se souvient de l'expérience sans !)
Ensuite, le Colorstay Marmalade de Revlon, vraaaaiment chouette. La couleur est superbe, exactement ce que je cherchais, le must de l'été 2012 et m'a-t-on dit, de l'automne également (bien que la tendance soit au nude... on en reparlera !)
J'ai appliqué deux couches pour le résultat d'en haut, ce qui me satisfait pleinement.
Le pinceau, super agréable en passant !

Et une semaine plus tard, ça tient toujours... hallucinant je vous dit ! C'est pas aussi impect qu'après l'application, mais c'est très présentable !

Sinon, dans un tout autre ordre d'idée, j'étais dans la foule qui clamait la gang de Walk of the Earth hier, au Club Soda de Montréal.
Mais QUEL SHOW !!
Autant j'ai capoté sur Metric et Paramore, qui étaient jusqu'ici indéclassable dans mon coeur, 
autant j'ai du en faire l'aveu hier : ils déciment littéralement tous les groupes que j'ai eu la chance de voir sur scène.
La générosité énergique était sans limite,
La mise en scène était à couper le souffle,
Les clins d'oeil musicaux étaient bien choisis,
bref, un 10/10 tout ce qu'il y a de plus mérité.
Comble de tout, j'ai réussi à avoir une baguette de drum utilisée pendant le show, exactement comme ça avait été le cas pour Paramore.
Chanceuse dis-tu ?
Je cours donc m'acheter une carte I-Tune pour m'acheter l'intégralité de leurs covers et compositions originales dès que possible
Et je compte bien porter mon t-shirt acheté sur place à tous les jours de la semaine pour le reste du mois. Watch out.

jeudi 13 septembre 2012

Derniers achats chouchou

Oui bon, je l'avoue, j'ai eu une semaine difficile.
Voire même, un mois plutôt difficile (incomparable à bien des malheurs, mais moi j'étais malheureuse, et l'état de malheur d'une personne à l'autre ne peut se comparer, non ?)

Bref, en finissant ma journée de dur labeure, j'ai décidé de faire un stop rapide au Pharmaprix question de me changer les idées.
Évidemment, je n'ai pu résister à l'envie de m'acheter un nouveau vernis à ongles que voici...
La couleur de l'image n'est pas des plus fidèles, je vous promets donc une photo lorsque j'aurai essayé la chose pour vous !
Je me cherchais un orange/rosé-pas-trop-rosé pour l'été, et je voulais essayer le vernis que propose Revlon, alors bon, une pierre d'un coup comme on dit !

Aussi, j'en ai profité pour finalement m'acheter une base à vernis. 
Et tant qu'à y être, pourquoi pas une all in one base, huh ?
Oui, oui !
Ainsi, du même coup, on m'assure des ongles plus durs, plus brillants, plus top quoi !
Et exit le jaunissement d'ongles faute d'avoir oublié de mettre une base !
Et le p'tit bleu, il est pas attirant peut-être !

Et finalement, je me cherchais un exfoliant pour visage... qui sente bon !
Je me dirigeais tranquille vers l'achat d'un produit Aveeno, quand j'ai apperçu un produit St. Ives, moitié moins cher. Ravie, la femme, je vous dis !
 


Alors bon, ce soir j'ai une p'tite soirée de fille en tête-à-tête avec mes chats, Amoureux travaillant comme un soldat pour son pays (ou tout comme).
Je vous en redonne donc des nouvelles !



mercredi 12 septembre 2012

Rire comme un enfant

J'y pensais plus. Je l'avais oublié au fond d'une boîte, comme on oublie le fond d'une histoire quand ça fait trop longtemps qu'on ne l'a lu. Moi ça faisait trop longtemps que je l'avais vu.

C'était un petit carnet, tout blanc, avec des collants d'étoiles dessus. Sur la première page j'avais écris que mon rêve c'était de voir des étoiles dans le ciel de jour, d'où mon bricolage j'imagine.

Je tournais les pages, avide de découvertes. J'avais faim, j'avais soif de mes anciens rêves, de mes anciennes réflexions. J'étais jeune, mais beaucoup plus sage qu'aujourd'hui. J'avais d'ailleurs écrit ceci :

Quand je vais être grande, je vais toujours trouver un moment pour jouer, parce que c'est ce qu'il y a de plus amusant.

Yavait un tas de fautes, mais on comprenait l'idée.

L'idée, c'est qu'il faut jamais oublier de s'amuser dans la vie, de prendre du temps pour soi, du temps pour rire, au travail, en couple, entre amis... toujours trouver des moments pour rire.

Comme hier soir à la chorale, quand on a rit aux larmes en apprenant nos nouvelles paroles qui se lisent comme suit :
 "J'ai envoyé vingt-cinq lettres pis pour me porter chance j'ai mis l'nom d'mes cinq enfants : Mario, Bruno, Gino, Marco, Pierrot." 

L'affaire, c'est que ça vient des Belles-Soeurs.
L'affaire, c'est qu'on s'imaginait chanter ça, en roulant nos R.
 Pur moment d'extase pour ma rate en délire.
On en a jamais de trop.

samedi 8 septembre 2012

Best of de marie, été 2012

Ça fait un sacré bout de temps que je n'ai pas fait de chroniques lectures.
Je vous imagine fouiller mon blog à la recherche de ma dernière chronique pour finalement tomber sur rien du tout.
J'imagine également votre air perplexe de " Qu'est-ce qu'elle raconte, ya jamais été question de chronique de lecture ici ",
et je vous comprends.

Faut savoir que j'ai été libraire pendant 5 ans,
et que ça fait 3 ans que je ne le suis plus.

Donc, comme ça remonte à vachement loin, mes dernières chroniques lectures se faisaient oralement (c'est pour vous dire à quel point ça remonte à loin...), à des clients (parfois corrects, parfois chiants), ce qui veut dire, vous l'aurez compris, que c'est ma première chronique ÉCRITE.
Ouais, mais n'empêche, ce n'est pas ma première chronique tout court.

Bref.

Voici 5 suggestions de lecture, à prendre ou à laisser :

1. Le voleur d'ombres, de Marc Levy, raconte l'histoire d'un homme, tantôt jeune, tantôt adulte, qui vole bien malgré lui les ombres de ceux qu'il croise pour écouter leurs secrets. Il tentera comme il le peut de rendre les gens heureux, d'apaiser leur chagrin et d'aviver leurs espoirs. C'est un petit livre qui se lit tout seul et qui réussira, bien malgré nous, à nous arracher une larme ou deux. Je ne vous en dit pas plus !


2. La fille de papier, de Guillaume Musso, se décrit comme un thriller léger, fidèle au style de son auteur. Je me suis obstinnée longtemps à faire la gueule à cet auteur, entêtée à préférer mon Marc Levy, pour finalement découvrir que malgré les comparaisons de tous et chacun, ils ont leur style bien à eux, que j'aime, l'un comme l'autre. Bref. Ce roman-ci décrit l'histoire d'un auteur célèbre qui sombrera suite à une rupture amoureuse. Panne d'inspiration, perte de motivation, il s'isole malgré l'aide qu'on lui propose, jusqu'au jour où une fille atterrit de nul part, nue, dans son salon, prétextant être tombée de son dernier livre inachevé...C'est un livre facile, qui nous tient en haleine du début à la fin. Perso j'ai adoré, et j'ai ensuite dévaliser une librairie de cinq autres de ses romans.


3.  La tendresse attendra, de Matthieu Simard, a su me réconcilier avec l'auteur. De loin son meilleur roman, il nous fait bondir d'image en image par ses métaphores simplistes. Écriture de gars comme on aime, c'est rythmé, punché, super efficace, en plus d'être une histoire attendrissante et déchirante à la fois. Je l'ai lu sur la plage, les deux pieds dans Punta Cana, mais il se lit très bien aussi à Montréal, m'a-t-on dit. L'essayer c'est l'adopter, mais il se dévore en un rien de temps, alors attention aux grands appétits, vous resterez sur votre faim... et devriez ensuite lire Ça sent la coupe, du même auteur. Bon plan. Bon plan, ouais.



 4. Pour rester dans le québécois et les couvertures blanches et épurées, je vous présente le dernier de Sophie Bérubé : Sans antécédents. Je m'attendais à une histoire d'amour bonbon, facile et passionée (et entre vous et moi, je ne sais pas pourquoi, puisque la 4e de couverture décrit tout le contraire). Ce roman ne peut nous laisser froid, on se laisse entraîner rapidement dans leur histoire, déchiré entre leurs perceptions opposés. On cherche le coupable, celui qui à tord, sans trouver, jusqu'à ce qu'on tourne les derniers chapîtres. Choc émotionnel et de valeurs à prévoir, ce livre ne vous laissera pas indemme.


 
5. Bah oui, qu'on le veuille ou non, c'est un must été 2012. Une trilogie incomparable pour ma part, c'est un phénomène en soi. Je me suis attachée rapidement à l'univers des Hunger Games, injuste et égoïste, où la souffrance et la faim dominent. Ce livre animera les braises de la révolte dans vos trippes, puisque malgré la fantaisie des romans, ils nous rappellent la réalité de la faim qui existe belle et bien dans notre monde. J'ai été boulversée par plusieurs chapîtres, par l'évolution des personnages, par la mort qui les guette aussi. Aussi, petit bémol. Bien qu'il s'agisse d'un roman classé jeunesse, je le déconseille en bas de 16 ans. Les thématiques du sacrifice de soi et des idées suicidaires y sommeillent, sans parler des "jeux" de la guerre entre enfants qui doivent s'entre tuer, et perso, je ne pense pas que la pré-adolescence soit un bon moment pour lire légèrement ce sujet, sans en parler avec un adulte. Ya un contexte pour ces thématiques qui se doit d'être expliqué, selon moi. Sinon, fichtrement bon.


Alors voilà, c'était une petite présentation de 5 romans que j'ai aimé lire et que je recommande chaudement pour ceux qui aiment ces styles. 
Bon samedi !

Un soupir en septembre


Accoudé à une fenêtre ruisselante, un jeune garçon à peine âgé de 8 ans se réfugiait dans ses pensées.  Il se tenait là, avalé par l’obscurité d’une pièce à peine éclairée d’une timide bougie que l’on avait déposée sur un bureau vierge.  Le regard perdu dans le ciel gris, il laissa mourir sur ses lèvres un long soupire, fermant ses yeux.  Penché à cette fenêtre depuis le début de l’après-midi, il répétait sans cesse le même exercice qui débutait par cette expiration, lentement laissée tombée.  Il prenait alors une inspiration profonde, remplissant le plus possible ses deux poumons et retenait son souffle aussi longtemps que le lui permettrait ses forces, les joues gonflées comme deux ballons roses.  Et il tenait bon, le visage crispé, serrant ses poings fort, si fort qu’il en laissait même des marques rouges dans le creux de ses mains.  Lorsque son corps n’en pouvait plus, que son ventre se tordait, que son dos et ses épaules se refermaient sur lui, il savait que c’était le moment de reprendre son souffle.  Il ouvrait ensuite timidement les yeux, un œil à la fois, prenant bien garde à ne pas faire de mouvements trop brusques.  Si par malheur son chat Gustave, un petit chat blanc aux oreilles et à la patte droite noires, se trouvait dans la pièce, ou que son père montait la voix à l’étage d’en dessous, ou, pire encore, que lui-même ne pouvait retenir un fou rire, il savait que tout était à recommencer.  Il fallait comprendre, et cela, lui seul le savait, que celle qu’il souhaitait voir était si timide, que même un coup de vent aurait pu faire rater l’opération !  Ce rituel très précis avait été soigneusement élaboré dans la crainte de ne la brusquer, de ne la surprendre, ou de lui faire peur… Jamais elle n’avait accepté de se montrer à lui, mais il le savait, elle viendrait.  La magie peut se faire parfois très timide ! Mais heureusement pour lui, son père lui avait appris la détermination et la patience d’attendre.  Malgré tout, à chaque fois, la déception savait gagner son petit cœur.  Bravement, il chassait sa tristesse, et recommençait son travail, sans jamais baisser les bras.  Mais cette fois-ci, il lui semblait bien que l’air était plus froid, le silence plus profond, et qu’un léger chatouillis lui caressait l’oreille droite.  Il ouvrit alors son œil droit, très très lentement, et…

-          Oh zut, ça n’a pas marché…Mais pourquoi ne vient-elle pas à moi…

Plus loin, la voix de son père se fit entendre, sèchement.

-          ‘Ly, le dîner est prêt, ne traîne pas !

Le petit homme fit la moue, déçu plus que jamais.

-          La prochaine fois, tu viendras hein ?
-         
-          Oh allez… C’est pas drôle quand je ne te vois pas…
-         
-          Et encore moins quand je ne t’entend pas…
-          ‘Ly, descend tout de suite, sinon je me fâche !, gronda alors son père depuis la cuisine.
-          Aie… Je dois y aller… Bisou, tu me manque !

Et le petit dévala l’escalier en moins de deux, oubliant la chandelle sur son bureau.  La flamme vacillait tranquillement, jusqu’à ce qu’un souffle la fit mourir, ne laissant plus qu’une traînée de fumée montant vers le plafond.