dimanche 30 août 2009

Histoire de fantômes.

Pourquoi, mais pourquoi donc, es-tu si souvent présent dans mes rêves...
Je ne te connais même pas.
Tu ne pourrais qu'être d'accord avec cette affirmation,
et c'est probablement la seule chose qui nous unirait dans le monde.

Alors dis-moi pourquoi tu es si souvent présent dans mes nuits ?
Et pourquoi je tombe continuellement follement amoureuse de toi dans celles-ci ?

Si ce n'était que ça...
Il faut en plus que je tombe sur toi à peu près partout.
T'es littéralement le fantôme de ma vie.
Et moi qui ne crois pas aux fantômes...
ou du moins, qui en a peur...
On est mal avancé.

Bonne nuit.

lundi 24 août 2009

Précision, noir sur blanc.

Je le sais, vous le savez, la terre entière est au courant :
J'aime lorsque les choses sont claires.
J'aime quand je sais où je m'en vais, avec précisions.
J'aime lorsqu'on détaille le travail que je dois effectuer, par exemple.
J'apprécie les précisions que l'on apporte pour encadrer mes actions.
J'aime également les semblant de protocoles ou de marches à suivre, m'en inspirant pour agir et réagir.
J'aime avoir une ligne de conduite qui propose une certaine démarche, m'appuyant par le fait même et sécurisant mon être.

Et plus précisément, ce soir, j'apprécie avec enthousiasme les étiquettes joliment brodées à l'intérieur de nos vêtements qui nous informent des indications pour laver correctement nos morceaux, sans les abîmer au passage. Vous comprenez, une garde-robe, ça s'entretient.
C'est ainsi que je suis tombée sur celle-ci, que j'adore plus particulièrement. Assez pour vous la partager du moins.

" Laver attentive. Rotation minimale, laver séparé tournez l'intérieur a gauche. Les couloure intensive pourrons sortier pendant les lavage et porter cette pièce, repassez de gauche n'es pas donner dans le secheur. "
(Veuillez prendre note que toutes fautes ci-haut affichées reproduisent avec justesse et vérité l'original. Merci.)

Toute " attentive " que je suis, ce n'est pas tant les fautes d'orthographe et la conjugaison médiocre qui me fait paniquer, ni cette fâcheuse tendance à hésiter constamment entre le vouvoiement et l'indicatif qui ordonne sans merci.
Non non.
C'est plutôt, vous savez... ce détail là, tout minime...
Je sais, vous allez me dire que je suis perfectionniste mais...
Non mais je vous jure...
C'est juste que...
Je ne comprend pas ce que mon petit traducteur chinois de l'Illinois me raconte.
:(
Et j'ai beau essayer, je n'y arrive pas vraiment.
C'est probablement de mauvaise foi, suite à notre querelle passée.
Mais c'est que j'ai peur, là, tout d'un coup.
Je sais plus où les couleurs pourraient aller, après qu'elles soient " sortier pendant les lavages ", dans quels recoins elles s'échapperaient, et ça m'inquiète vraiment !
OÙ EST-CE QUE CES PUTAINS DE COULEURS POURRAIENT SE CASSER ??
Et si elles allaient rejoindre tous ses bas perdus, han han ?
Cette étiquette de chemise part des rumeurs et elle n'est même pas au courant...
Et d'autre part, je ne sais plus, moi, si je dois repasser mes vêtements DANS la sècheuse, ou éviter de le faire, puisque je ne suis pas GAUCHÈRE de toute façon.
Et ça m'embête vraiment.

Voyez où ça mène, le manque de précision et de justesse ?
C'est pour ça que j'aime les Oréo, moi.
Ils sont noirs, les biscuits, carrément.
Pas brun, pas brun chocolat, pas brun foncé, ou noir pâle.
Juste noirs.
Et le crèmage il n'est pas crème, jaune, ou beige.
Non, c'est blanc.
Simple demême.
La sécurité des Oréo, ça n'a pas de prix.

Alors voilà. C'est tout.

vendredi 21 août 2009

Écriture automatique.

Sachez que j'ai respecté le processus d'écriture automatique et que malgré l'apparence d'un texte sans vérité, ces mots veulent dire énormément pour moi, dans la profondeur de mon crâne. À lire lentement, avec beaucoup de recul. C'est un style que je peaufinerai avec le temps, ceci étant ma première fois, que je partage avec vous, aussi intime soit-elle.

Profondeur


Les mots se cachent.
Une soif se terre dans le fond de ta gorge.
Le silence arqué en forme de paraître,
tu t'éteins.
Le ciel tombe au plus creux de ton ventre,
et s'enfonce en tombant vers toi,
te couvre, immobile, comme une parure, un bijoux.

La bouteille te mord les reins,
descends avec elle, au sommet de l'ivresse.
Le ciel t'empêche de voler,
souffle dessus, bois le liquide,
abreuve ton corps de cette douce mélancolie,
la vertu descend dans ton ventre,
te supplie, exige de ton corps,
une passion, sans raison.
Mords dans le corps de l'autre,
pendant que le ciel meurt sur ta tête.

Habitée.

Tout est dans le regard.

Vous savez.
Ya de ces moments où j'aime me faire comprendre d'un regard.

Bon on s'entend, je sais pertinemment que PERSONNE dans le monde peut décrypter la totalité d'un message purement visuel envoyé par un individu, aussi talentueux soit-il dans le domaine des mimes.
Mais il y a de ces messages qui me paraissent clairement évidents, sans que la parole ou le gestuel n'aient à intervenir.
Par exemple.

Lorsque c'est le matin, que je viens de me réveiller et que tu m'annonces que je dois te rendre des services, accomplir des tâches ménagères ou aller faire un don de sang, mes yeux, ils te disent clairement d'aller te faire voir ailleurs. Décryptes donc l'évidence : je n'écoute rien de ce que tu me dis, et ce, même si je hoche je la tête en remuant mon Quick matinal (je n'aime pas le café et le café ne m'aime pas. On est kit.). Attends que j'ai amorcé un semblant de discussion avant de m'annoncer ou de me demander quoi que ce soit. Je ne suis pas une fille matinale, moi et ma tronche on envoie des messages d'hostilité manifestes. Cramponne-toi à la table, à ton toast beurre de peanut et pratique ta patience. Tu en seras récompensé tôt ou tard.

Lorsque tu me demandes si je travailles bel et bien ici, alors que j'ai un name tag, un look de libraire, une pile de livres dans les mains (ou sur la tête) et que je suis géographiquement situé derrière le comptoir caisse, mes yeux, ils t'annoncent que ma bouche ne répondra pas à cette question et que mon cerveau attend ta prochaine question qui devra être intelligente au prochain coup, sinon c'est raté, tu auras perdu toute mon attention. Ça aussi, comprend le rapidement. Sinon, le prochain regard, il t'annoncera que je te méprise et que je n'ai aucunement envie de t'aider dans tes quêtes littéraires, aussi profondes soient-elles.

Quand ça fait pas moins de quelques heures que je cours pour une putain de prescription, que tu m'annonces que mes assurances ne reconnaissent toujours pas mon statut étudiant, que je dois poster je-sais-pas-quoi, que je te répète que je n'ai pas compris ton monologue, tes paragraphes, tes phrases, les mots ou même l'idée de ce que tu tente de m'expliquer, quand je soupire et que tes yeux rencontrent les miens... J'aime voir que tu pige illico que c'est peine perdue. Que je vais bientôt tourner les talons d'impatience, en te disant, sourire de psychopathe pendu aux lèvres, que c'est pas grave, que j'ai rien compris, que je veux rien comprendre mais que c'est la vie, que garde ma prescription dans ton système et que je reviendrai un jour avec des papiers intelligents. J'aime saisir dans ton regard le doute qui s'installe quant à l'état de santé mentale de ma personne. J'aime voir que tu fermes la bouche, lentement, sans mouvements brusques, de peur que ça provoque la crise d'hystérie que tu redoute tant. J'aime que tu me dises simplement que okay, oui, c'est correct, sans problème. J'aime imaginer que tu te sois peut-être pissé de terreur sur la cuisse et qu'à mon départ, tu iras te mettre en boule dans un coin en pleurant du sang de tes yeux.

Bref.
J'aime quand mes yeux parlent d'eux mêmes.
Beaucoup moins de mots, beaucoup moins de temps de perdu.
Efficacité accrue, satisfaction garantie, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Ceci dit, peut-être que tout ça c'est dans ma tête et que personne ne se rend compte de rien.
Mais moi, je le sens, le poids mon mon regard qui t'écrase la nuque.
Je sens mon pouls s'accélérer.
Je sens fragile cet équilibre qui fait que la vie des gens m'entourant à ce moment précis soit, pour le moment, épargnée.
Et je me dis que bon, messemble que c'est crissement évident.
Fin.

J'étais pissed, ce billet est mauvais, mais ça m'a fait du bien de mettre des mots sur ce que je gardais dans mon coeur. Frustration passée, tout va mieux. Merci.

mardi 18 août 2009

Constipation cérébrale.

J'aurais cru que tu comprendrais,
mais comme on a toujours été différents, toujours opposés, confrontés, disputés, déchirés,
je ne vois pas comment il aurait pu en être autrement.
Le fait est, j'aurais préféré que tu comprennes, ça nous aurait évité bien des ennuies, à toi comme à moi.

Bon je sais pas trop. J'ai écris ça pis j'ai jamais été capable de le finir.
Constipation cérébrale, je dis.
Devrai régler ça bientôt...
Ya comme qui dirait anguille sous roche...
Moi ? J'éviterais des questions ?
Pire, j'éviterais des réponses ?
Pffff. N'importe quoi.
Je vais me coucher.
Asta la vista.

samedi 15 août 2009

Quand des gens dans des avions se mettent à chanter.

Souvent quand j'écris, j'écoute une chanson en boucle.
Elle tourne dans ma tête et les mots suivent son rythme.
Cette fois-ci, j'ai People in planes de Pretty Buildings dans mes oreilles.
Cette chanson-là me rentre dans les tripes, je ne me l'explique pas moi-même.
Elle me donne envie de courir en pleurant à m'en fendre l'âme.
Comme si avaler les kilomètres tout en vomissant une peine quelconque pouvait s'inscrire dans un cycle des plus normal.
Je me sens soudainement lourde.
Et triste.
Ça non plus je ne me l'explique pas.

J'ai l'impression que j'ai à vivre plusieurs deuils en même temps, sans prendre le temps de le faire.
De les fuir, même, sans aucune trace de culpabilité ou d'un moindre regret.
Je me dis que je suis en vacances, qu'il fait soleil, alors on repassera pour les prises de tête.
Je fout le tout en p'tite boule dans le fond du garde-robe, je ramassera plus tard, quand ça me pètera au visage.
Un jour où j'ouvrirai la porte en grand sans souvenir de tout ce que j'aurai pu y entasser depuis des mois.
Et là, allô le bordel cérébral.

Et ya toutes ses questions sans réponses.
J'ai beau vouloir te foutre au pied du mur, champion, j'ai pas plus de réponses moi-même.
Et j'évite pas mal plus les questions que tu peux le faire...

Deux clics plus loin, j'aurai qu'à me mettre Superman de Goldfinger, et tout ira mieux.
La magie de la musique et de l'impression, ça n'a pas de prix...

dimanche 9 août 2009

Folie du coeur.

Yavait tes yeux pour me regarder, et ça me suffisait. Ça aurait suffit pour le reste de ma vie, si tu ne t'étais pas arrachée la tienne. Maintenant, mon corps sanglote une peine que mes yeux se refusent, préférant la sècheresse du désert à l'immensité de la mer. C'est qu'une mer, même morte, c'est un nombre de larmes qui arriverait à décourager n'importe quel cœur, aussi brisé soit-il. N'empêche, alors que mon corps se meure de l'absence du tien, c'est ton regard qui me manquera pour toujours. J'ai beau essayer, j'ai beau tout faire pour me dire que tes yeux, même clos, renferment tout l'amour que tu me dédiais sans retenu, j'ai beau me le répéter jusqu'à ce que le sommeil calme mes sanglots étouffés, ça ne me suffit pas. Et ça ne me suffira jamais.

Je t'aime de la même folie que la tienne, quoique cette dernière nous ait séparés alors que la mienne s'efforce à nous réunir. Je te retrouverai, mon bel amour, éparpillé dans le regard de passants, de chauffeurs d'autobus, de commis à la poste, de caissiers... je te retrouverai un peu partout, chacun de ces clins d'œil m'accordant un nouveau souffle pour tenir bon jusqu'à ton retour impossible, quoiqu'espéré sans logique. C'est que la rationalité n'a plus sa place lorsqu'il s'agit de réflexes d'un cœur que seul l'âme sait déchiffré. Alors si ma folie me guide jusqu'à croire en la présence de parcelles de toi autour de moi, si elle réussit cette illusion, alors je pourrai espérer mourir heureuse d'un bonheur inventé. Cette folie née de la tienne sera ton dernier geste, l'ultime cadeau qui me préservera malgré tout, malgré moi, d'une mort que je me serais donnée à la seconde où tu t'es enfuis de moi.

Supporter l'intensité d'un amour tel que le nôtre, personne n'en aurait eu le courage, pas plus que nous ne l'avons fait.
Je t'aime, qu'importe l'immobilité de ta chaire, la froideur de ton corps et le silence de ton âme.
Je chérirai ton souvenir avec tendresse, et ce, jusqu'à la fin des temps.

jeudi 6 août 2009

Présentement.

Date : 6 août 2009

Heure : 20h22

Humeur : Normale, je flotte dans le neutre.

Pense à : Mon surprise passé, mon Ipod rouge commandé et l'ange cornu dans une heure avec les copines.

Écoute : Pilate - Don't waste your breath

Parle à : Personne.

Bouffe : Rien, mais j'ai un peu faim.

Bois : Rien, mais j'ai un peu soif.

Porte : Culotte, soutien-gorge et camisole blanche, pour être honnête. Ah et ma chaîne or avec la perle, offerte par famille Rochon lors du surprise. Je suis entrain de m'habiller depuis 20 minutes :P

Couleur des cheveux : Brun, avec des mèches d'été naturelles. Je réfléchis à mon changement de tête... J'irai voir pour une coloration changeante, bientôt. Quelque chose de punché, d'énergique, je sais pas trop.

Baiserais : La porte de ma chambre, pour rester dans le sincère et le transparent. Je mord les murs de ce temps-ci... Ah pis le mec de cet après-midi. Seigneur Dieu... Quel mec ! (note à moi-même pour m'en souvenir : Patrick)

Voudrais : Ben là, sérieusement, on vient de parler de faire l'amour...... :P Non sérieusement euhm, mon Ipod rouge. Un gars en coton ouaté qui me prendrait dans ses bras. Un feu de camping avec de la bière et des copains. Un appareil photo numérique. Jouer au fer. Aller à la pêche. Aller dans un chalet. Lire/dormir dans un hamac. Faire du tir à l'arc. Faire de la chaloupe. Aller à la ronde. Bouger.

M’ennuie de : Grand-maman. Grand-papa. Kime (c'est pire parce que je sais que je ne la verrai pas ce soir). De l'amour. Je sais. Quétaine. Question suivante...

Envie de : Tomber amoureuse.

Suis tracassée par : Euhm. J'étais tracassée par l'histoire des chèques mal encaissés, mais finalement c'est réglé, donc je ne suis plus tracassée.

N’ai pas envie de : Me moucher. Vomir. Parler à des gens désagréables. Voir des gens laids. Discuter avec des gens imbéciles. Rencontrer des gens cheaps, égoïstes, irrespectueux, fermés d'esprit, sans savoir vivre, ni savoir faire, ni savoir être, ni culture. Lire des mots laids. Oublier des choses. Oublier des gens.

Devrais : Finir de m'habiller. Finir ma chambre. Brosser mes dents. Passer ma soie dentaire plus souvent. Lire les livres empilés sur ma table de chevet.

Espère : Rester heureuse. Rencontrer l'âme soeur. Vivre l'amour. Vivre d'amour et d'eau fraîche.