mercredi 29 juillet 2009

Le Nord de Lanaudière, c'est loin.


Saint-Félix-de-Valois, c'est un peu loin.
Saint-Gabriel-de-Brandon, quand même loin.
Saint-Michel-des-Saints, c'est creux.
C'est trou.
Et tu saisis toute l'importance de ce terme quand tu demandes à un gars de dépanneur où on peut trouver un Subway.
" Un pizza Hut, un Mcdo, une belle province, un A&W ? "
Pour seule réponse, deux yeux bien ronds qui en disent plus long que l'insigne du dépanneur : Le Dep' à Maurice.
" Ah non ? Rien de tout ça ? Hum okay... Ah et connaissez-vous un Maurice ? Non ? Ah non pour rien. Bonne journée."
Quelques pas plus loin, un Provigo. C'est bon, on marche sur un terrain un peu plus connu que le dit Maurice. Les bras chargés de poulet frit, rondelles d'oignons et poulet pop-corn, on passe à la caisse, bip-bip, et on s'installe dans l'auto pour manger le festin. On nous regarde croche, on les regarde croche aussi, eux et leur absence de mode. Prêt à repartir ? Wais. C'est entre la rue Matawine et la rue Matawin que se trouve la destination. On aura apprécié le paysage et la route, si ce n'est que cette halte gastronomique.

lundi 27 juillet 2009

Enterrons la cloche de guerre.

Tsé la fille qui m'avait carté ?
Qui beurrait épais en me disant que j'avais dont l'air d'un kid ?
Pis que " Oh mon Dieu, même moi je suis plus jeune que toi, mais t'as teeeellement plus l'air jeune là ! "
Qui faisait gling-gling à chaque fois qu'elle bougeait,
se qualifiant ainsi de cloche toute seule, sans qu'on ait vraiment eu à intervenir ?
Ben je l'ai revue hier, même place, même comptoir-bar.
Et elle ne m'a pas cartée.
Ça aurait pu faire ma soirée, mais comme elle était déjà chouette, c'est pas mal passé sous silence.
Juste que ce matin, ça m'est revenu, et du coup, j'ai pensé à vous.

C'est tout, c'est juste ça ;)

jeudi 23 juillet 2009

Histoire de traduction prise II

À la demande générale (...)

Un post.

Et pour celui-ci je décide de prendre un temps d'arrêt pour analyser une chanson que j'adore de ce temps-ci.

Mika - Lollipop

Refrain :

Sucking too hard on your lollipop
Oh, loves gonna get you down
Sucking too hard on your lollipop
Oh, loves gonna get you down
Say love, say love
Oh, loves gonna get you down.


Profitons des petits bonheurs de la traduction, car oui, ils sont nombreux je vous assure !
Ya pas que les petits chinois traducteur (voir un post précédant) pour nous divertir, on peut s'auto-suffire amplement.
Un peu comme la masturbation.
Appelons donc cela l'épopée de la traduction masturbatoire.
Ou ben pas du tout et on continue de lire en passant par dessus ce que je viens de dire.
(:
Sans commentaire.
J'imagine déjà le petit chinois, bouche ouverte, qui ne comprend les liens sexuels ici élaborés.
Belle image. Passons.

Première étape, le français.
Il ne faut jamais délaisser ou négliger sa maman.
Encore moins sa langue maternelle,
alors pour notre plaisir oculaire collectif, go ! :)

Pour plus d'impact, la lire à voix haute avec l'air que propose la chanson originale.
Danser au besoin.
Répéter l'acte trop souvent peut devenir cancérigène. Aucune étude ne le prouve, mais mes doutes sont bien établis. Comment un être humain qui répèterait ce schème s'en sortirait sans séquelle, je vous le demande ?

Je dis qu'à trop sucer ta sucette, l'amour te mettra K.O. !
Je dis qu'à trop sucer ta sucette, l'amour te mettra K.O. !
Dis " amour "
Dis " amour "
Oh l'amour te
mettra K.O. !
Dis " amour "
Dis " amour "
Oh l'amour te
mettra K.O. !

Hum. Eh bien. Le charme est pas le même, vous ne trouvez pas ?

Maintenant, tentons une expérience des plus enrichissantes.
Vous êtes partant ?
Non non, je vous entends déjà avec votre question.
Ce ne sera pas comme un voyage dans le bus magique, décrochez un peu !
Ce que j'ai à vous offrir, mes petits coquelicots, est une expérience beaucoup plus grandiose que celles que vous montrait votre téléviseur 12 pouces en couleur par mademoiselle Bille-en-tête. Saleté de nom. Elle pouvait bien se permettre des robes pas possible.

L'expérience est simple.
On se rend d'abord ici
On écrit les paroles en anglais, à traduire en japonais.
On reprend le résultat et on le retraduit de japonais à français.
On observe la magie des mots,
et on rit, habituellement.

Ce qui donne :

Vous lécher la sucette d'un très
Oh, vous allez faire l'amour
Vous lécher la sucette d'un très
Oh, vous allez faire l'amour
Say love, love it
Oh, vous allez faire l'amour.

...
Okay, je viens à l'instant même de comprendre comment Mika crée ses chansons.
Je suis complètement désillusionnée.
Et, bizarrement, sexuellement interpellée.
...
Je quitte l'ordinateur de ce pas.

jeudi 16 juillet 2009

Coupures planifiées

" Rester froide n'a jamais fait de mal à personne.
Je veux dire, bon peut-être aux autres, tout autour...
Mais on s'épargne soi-même et c'est tout ce qui compte.
Non ? "

Auto-citation d'un jour en juillet 2009.

Je ne crois pas que ce soit une solution en soi, plutôt un échappatoire. Une porte de sortie. Une façon de s'épargner, certes, mais pas de vivre. L'été, je refuse de vivre sous ce mode-là. Je trouve ça contraignant et garde l'impression de passer à côté de trop de choses. En septembre, lorsque je croulerai sous les projets de maîtrise, les cours et mes projets de job, entre deux visites de maison des jeunes, trois d'école, un travail sur l'éducation à la sexualité au Québec, mes lectures et mes rapports... rendue-là, je me paierai le luxe de me couper au monde, si ce monde-là ne réussit pas à m'atteindre au point que je veuilles rester en connexion avec lui. Advenant le cas, j'improviserai.

D'ici là, je vis.

C'est un plan respectable, je crois.
À défaut d'être émotif, il reste que je sais comment il fonctionne.
C'est un plan pantoufle.
Un plan sécurisant.
Après 6 sessions d'université, j'ai vite compris et intégré l'idée que si je veux être concentrée un maximum dans ma passion, je dois réduire l'énergie que je met dans les autres.

On verra.
Pour le moment, je me ressource, je carbure, et j'essaie de profiter de mon été.
En commençant par me donner des jours de congés.
Me prendre une semaine de vacances.
Et faire mon deuil d'une époque révolue.
Après 5 ans dans la même boite, je quitte le nid.
Kime m'a dit qu'elle était fière de ça. Que je m'envolais de mes propres ailes.
C'est ce que je vais faire.

lundi 13 juillet 2009

L'apprivoisement

« On dirait qu'elle lutte continuellement entre sa force et sa fragilité »
Marie Laberge, Quelques adieux, p.41

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Des fois, c'est comme s'il y avait trop d'idées qui s'entrechoquaient dans mon esprit. Je me mets à vaciller, à hésiter, à ne plus savoir, et la pression qui se loge dans mon crâne me fait sentir comme si ma tête allait éclater, se déverser sur les murs de ma chambre, que je trouve parfois un peu trop verts d'ailleurs. À ce moment-là, un mélange amoureux se répandrait un peu partout, donnant l'impression que ce sentiment colore largement ma vie. Il s'agit de doux moments d'illusions, mais qui me rappellent malgré tout une douleur lointaine, déclenchant quelques réflexes de fuite.

jeudi 9 juillet 2009

Anciennes habitudes.

Voilà.
Je connais maintenant le fonctionnement de la nouvelle machine.
Retour au lavage.
* soupir *
Moi qui pensais m'en sortir un autre deux mois avec l'excuse « oui mais j'sais plus comment elle fonctionne maintenant ! »
;)

mardi 7 juillet 2009

Wow.

Sacré coup de vieux aujourd'hui.
Malgré le fait que je me sois fait carter cette semaine
(non, je n'ai toujours pas digéré la chose) et qu'avec toute la délicatesse du monde je me fasse lancer au visage que j'ai l'air BEAUCOUP plus jeune que ma belle-sœur (qui elle, a 5 ans de moins que moi...) et que, attends donc voir, génial, même la bargirl est plus jeune que moi (qu'elle m'annonce fièrement histoire de tourner le couteau dans la plaie),
donc malgré tout ça,
Il y a mon amie qui m'annonce ses fiançailles...

Déjà qu'une autre copine (que je salue d'ailleurs) habite dans sa deuxième maison avec son amoureux et sa fille d'un an...

Du coup, je me sens vieille...
Ou alors, c'est que je me trouve jeune pour mon âge.

Topo de la situation :

- J'habite chez mes parents (sans problème, j'ai 22 ans, je crois que c'est relativement normal)
- Je n'ai pas vraiment eu de copain sérieux, et la perspective d'en avoir un m'effraie (relativement beaucoup, on peut donc placer ça dans la catégorie d'anormalité)
- Je cuisine comme un pied, allant même jusqu'à rater un jello (okay, minute, j'avais quelque chose comme 15 ans quand c'est arrivé...) (mais je n'ai aucune idée à combien je dois mettre le four pour partir un macaroni déjà préparé par ma mère.) (pi-to-yable.)
- Je dis « je me suis préparé un sandwich cool » au lieu de dire « un pita au jambon »
- Je préfère boire de l'eau au lieu de faire une limonade parce que je trouve ça moins compliqué (on peut rajouter que je n'aime pas ça de toute façon, en effet.)
- Depuis qu'on a acheté la nouvelle laveuse, je ne sais PLUS comment faire la lessive (putain, quelqu'un peu prendre deux minutes pour me le montrer s'il-vous-plait ?) (faut dire que la nouveauté rentrée dans la maison, soudainement, toute la maisonné aime faire le lavage.) (Étrange coïncidence ? Je ne crois pas ! Gageons que la tactique consiste à ne PAS me montrer son fonctionnement afin qu'ils se gardent tout le plaisir de jouer avec le nouveau jouet...)

Bon, présenté demême, j'ai l'air d'un monstre qui se fait vivre par son monde.

Erreur. Ne nous emballons pas.
Topo inverse, maintenant :


- J'ai une voiture. Je sais la conduire. Je vais au bout du monde avec elle et reviens sans problème (à l'exception de montréal. C'est temporaire, je dis.) Je. Ne. Demande. PLUS. De. Lift. --> Liberté.
- J'ai un emploi dans mon domaine, donc finit la job étudiante (okay, j'avoue avoir gardé ma job étudiante pour me faire un peu d'argent de poche...) --> argent --> liberté future
- Je suis capable de cuisiner quand je fais ma propre épicerie et un plan. Dans le fond, c'est une question de pratique. --> créativité --> débrouillardise --> survie possible --> Indépendance. Excellent.
- Je sais m'occuper d'un chat pendant une semaine (c'est pas peu dire!) (... je sais, mes poissons crèvent juste en emménageant dans ma chambre et mon bambou est simili décédé...) --> ouuuuh, capacités maternantes développées ? Ça aussi, ça gagne des points dans l'univers de la maturation.

Finalement. J'ai un problème ou pas ?
...
Je me sens vieille, en voyant où mes amies de ma tranche d'âge se situent,
tout en me sentant jeune lorsque je me compare à elles.
Le voilà, mon problème.
J'ai aucune idée de mon âge, finalement.
Je flotte, complètement perdue et déconnectée de ma personne.
J'ai un dédoublement d'âge et une incapacité mentale de me figurer dans le temps.
J'ai les deux pieds coincés dans le ciment du présent, balançant entre la folie (immaturité) et la raison (maturité).

Dites, ça se soigne selon vous ?

dimanche 5 juillet 2009

Question de préparation.

Aaaaaaaaaaaa.
Bbbbbbbbbbbb.
Ccccccccccccc.
Ddddddddddddd.
Eeeeeeeeeeeee.
Fffffffffffff.
Ggggggggggggg.

...

Je blogalise, histoire que ma prochaine publication soit bonne.
Et juste.

...

Hhhhhhhhhhhhh.
Iiiiiiiiiiiii.
Jjjjjjjjjjjjj.
Kkkkkkkkkkkkk.
Lllllllllllll.
Mmmmmmmmmmmmm.

...

Mmmmmmhhh....
A +

vendredi 3 juillet 2009

« Oui. Je termine ça et je te le racommode tout de suite après. »

«La fidélité à un mort est une damnation pour une vivante.»
[ Marie Laberge ] - Quelques adieux


Pigé ?

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Dans un autre ordre d'idée, j'ai envie de...

- Dormir dans un lit suuuuper confortable, sans avoir chaud, ni froid, ni humide...
- Faire du rollerblade, au soleil, et avoir une attitude sexy [Impossible. Je suis nulle, en roller.]
- Qu'à chaque fois que je rentre dans ma voiture [Nommée Charlie, que je salue d'ailleurs.], le Cd de Mika joue et me rende de bonne humeur. [Ce qui est le cas depuis presque une semaine.]
- Lire au soleil [je choisirais... Un petit pas pour l'homme de Stéphane Dompierre OU quelques adieux de Marie Laberge. Ou les deux tiens. Simultanément, ça doit être bizarre...]
- Okay sérieux. Jouer de la bass. Ça suffit, je ne me peux plus de ne pas savoir en jouer. Il faut réagir.
- Ne plus avoir peur quand je suis dans l'eau profonde.
- Savoir nager devrait aider la cause.
- Ne plus avoir le vertige, car j'aime bien être en hauteur.
...
Mon rafting de l'an dernier laisse ses traces xD
- Je risque de me répéter, mais... passer une semaine à la plage au soleil ? :)
- [Ici j'avais écris quelque chose, mais je l'ai effacé. C'est un secret.]

Bonne nuit à tous !

jeudi 2 juillet 2009

Questionnement

Je ne me reconnais pas beaucoup, de ce temps-ci, et ma job ne fait rien pour m'aider.
À quand ma libération, je me le demande.
À quand le retour dans mes baskets, surtout.

« Elle veut son ancienne elle, la Anne qui fonce, défonce, et s'enfuit avant d'être blessée. »
Marie Laberge, Quelques adieux.