mercredi 24 juin 2009

Soleil plongeant


Deviantart.com

Ce soir, je tiens juste à dire que...

Se rendre à la plage d'Oka, par une journée ensoleillée et fériée,
ce n'est PAS une bonne idée.

Y être, c'est autre chose.
Mais de se rendre...

C'est que parfois (souvent) je me lance dans des projets qui, à la base, me paraissent être tout ce qu'il y a de plus merveilleux, de plus pétillant, de plus facile, pour me rendre compte, lorsque j'ai les deux pieds dedans, de l'imbécilité de la chose.

C'est pas que je suis plus stupide qu'une autre, c'est juste que moi et ma spontanéité on ne calcule pas toujours et on ne se rend pas toujours compte de la réalité de nos plans. On vit dans un monde d'idéaux, où par exemple, PERSONNE de sort de chez soi lors de la Saint-Jean, ENCORE MOINS pour se rendre à la plage, SURTOUT PAS puisqu'il fait beau comme c'est pas permis et que c'est une journée fériée.

Évidemment que nous serons les seules au monde à avoir l'idée.
Évidemment que nous serons les seules au monde à avoir l'audace de réaliser l'idée.
C'est donc avec enthousiasme que nous nous projetions dans ma voiture, armée de compilations musicales, sandwiches, bouteilles d'eau, fruits, serviettes de plage, gougounes, lunettes de soleil et ballon de volley, pour nous rendre au bout du monde (au bout de la 640 pour être précis) direction la plage. Nous. Ainsi que les deux milles autres voitures devant nous.

Yavait la bleue flash, celle bourrée de pré-adolescents énervés qui mettaient leur musique dans le tapis (euh mets-en que je vais mettre la mienne plus forte que la tienne, que je me suis dis. Mets-en que je suis mature. Mets-en que je l'ai faite. Mets-en que je suis débile...).

Yavait le jeep avec la madame qui se penchait pour regarder devant, mais qui aurait pu se faire ARRACHER la tête VIOLEMMENT par une voiture qui aurait passé vite (possibilité d'au moins 2.6 km/hrs, SANS EXAGÉRATION. Ça déménage, je vous le dis, alors adieu sa tête de blondasse-bronzée).

Yen avait 36 miles autres comme ça, alors vous comprendrez que je n'ai pas tout noté et que dans le moment présent, je ne m'en souviens pas. (PS: j'ai sommeil, en plus)(<--Belle défaite, je sais)

Alors c'est suite à ces kilomètres de trafic, suite à ces heures d'enfermement forcées (ah !), suite à ces, comment dire, inconforts momentanés (trois heures), que nous sommes arrivées...

PLAGE !
SOLEIL !
SABLE !
GOUGOUNES !
HOMMES BRONZÉS !
Le paradis.

Yavait aussi des kids (j'aime bien les enfants, d'ordinaire, mais pas ceux qui marchent/courent/se propulsent/atterrissent/s'enfargent/vomissent sur ma serviette de plage. Ni ceux qui détruisent mon château de sable) (ces derniers étaient habituellement plus vieux, proximité de la trentaine)

Yavait des fumeurs DANS MA FACE. (<-- l'idée c'était de changer de place lorsque ça arrivait)

Yavait aussi l'ombre. Cette maléfique puissance de la nature qui s'amusait à nous suivre, moi, mon associée de l'aventure (Vikie) ainsi que notre kiosque/installation de plage. Saloppe.

Sinon, c'était pa-re-fait.

Ah mais quand j'y repense...
Yavait cette interdiction bizarre qui me laissait perplexe. Je peux comprendre l'interdiction d'amener des animaux. Celle d'en nourrir. Ou encore celle de jeter des ordures sur le sol. Mais cette pancarte qui nous gueulait à gros coup de NONPENSES-YMÊMEPAS qu'il était interdit d'avoir des pieds.
Ou d'en porter.

Ou de les avoir à proximité de la pancarte.
C'est que je conduisais, moi. Et je ne pouvais pas comprendre comment j'y arriverais sans mes pieds. Alors bon, en badass que je suis, j'ai enfreins le règlement (ooooh que oui, juré) pis je les ai gardé, mes pieds. Ah !
Ou alors tout ça c'était dans ma tête.
Vikie était de cet avis.
Pas moi.
:)


Pour terminer la journée, les feux de la St-Jean.
Sympa comme tout.
Et c'est sur cette annecdote que je vous laisse, because le sommeil me jette des pierres à la figure, alors que mes coups de soleil me déchire le corps. La nuit promet d'être douce...

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