jeudi 25 novembre 2010

Flash back.

J'ai chaud, je meurs de chaleur.
J'ai soif, je meurs de soif.
Mais quand même, je suis là, émerveillée, le coeur battant.
J'attends depuis déjà une éternité, le temps de voir une fillette en black&white avec ses cheveux longs et étincellants, entremêlés, son chapeau, sa robe de fillette, ses petits souliers, qui tient les gances de son sac-à-dos de ses deux mains.
Le temps d'espérer que le ciel reste dégagé.
Le temps de voir le temps passer.
J'avance vitesse tortue, quelques pas par ci par là, mais ça ne me dérange pas.
Je n'ai pas d'horaire. Je n'ai pas de limite. Je n'ai que moi.
Moi et le reste de la ville.
Je finis par payer, par me rendre même jusqu'à l'ascenseur.
J'ouvre les yeux, le ciel m'ouvre les siens.
Je chante «I wanna hold your hand»,
je pleure doucement, le sourire aux lèvres.
J'ai le souffle coupé, le coeur batant vitesse lumière,
Ya Paris qui s'étend à mes pieds, avec la plus belle vue qui soit imaginable d'avoir d'elle.
Et moi, toute minuscule que je suis, je suis là, avec elle.
Et je lui chante I wanna hold your hand, encore et encore. Jusqu'à ce que le silence m'enveloppe, jusqu'à ce qu'on se comprenne, elle et moi.
Jusqu'à ce que j'aie peur de la savoir si loin, jusqu'à ce que j'aie peur de la perdre...
et que je décide de redescendre pour la sentir à nouveau sous mes pieds.

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Je m'ennuie de Paris... Vraiment beaucoup.
Je regarde encore et encore mes photos, et ça me rempli de bonheur tout en m'envahissant de nostalgie. L'odeur de la liberté à chacun des coins de rue, le ciel qui paraît encore plus immense qu'à l'habitude, d'un bleu plus éclatant qu'imaginable, des vacances de rêves...
J'ai envie de voyager, tout partout.
De me remplir la tête d'images,
et le coeur d'émotions.
J'ai envie de me sentir vibrer,
que mon coeur se mette à faire des bonds, tout comme lorsque j'étais sous la Tour Eiffel ou encore à son sommet.
J'ai envie de goûter un nouveau pays, qu'il me chuchotte ses idées de rêves et me transporte dans ses nouvelles couleurs.

mercredi 17 novembre 2010

[Sur les pas de Noël]

[Noël se rapproche, ça c'est une bonne nouvelle !
Et ce que je souhaite pour Noël ne peut se retrouver sur aucune liste, malheureusement.
Au moins je passerai du temps en famille, avec des gens heureux, plein d'amour, et partager des beaux moments et de la bonne bouffe !

Oh et on aura nos nouveaux bureaux au travail, ÇA, c'est une excellente nouvelle !! (: ]

mardi 2 novembre 2010

Enfouissement.

Ça fait des jours que je suis perdue dans le temps
coincée dans ma tête, avec des images, des idées, des scénarios
en silence, sans dire un mot, en imaginant des phrases, des dialogues qui font tout le chemin sans moi, s'enfoncent dans un tunnel au bout duquel il y a je ne sais quoi
la suite, peut-être
ou quelqu'un qui les écoutera.

Un vide qui prend toute la place
les lèvres sellées
je communique par soupirs, des fois longs, des fois courts, jamais nombreux, mais toujours chargés de tout
des petits soldats qui tiennent tout sur leurs épaules, sans rien pour les supporter eux-mêmes
je les laisse faire leur chemin, je men fout
plus souvent qu'autrement, ils se perdent dans l'espace, jamais cueillis
un peu comme les pommes qui tombent d'un arbre, ils finissent par mourir, pourir, et c'est fini

J'ai un jeu, il est très simple
je ferme les yeux, et laisse les choses se passer
le temps, les embouteillages, la chaleur, les feuilles qui tombent, tout passe
et je finis par m'envoler, sans effort
je parcours la Terre, Paris encore, une fois la Chine même
je vois des gens, j'en reconnais des fois
j'explore des sensations, je conversationne avec moi-même, mais à travers les autres, sans contrôle de rien
malgré tout, je reste seule, mais une impression d'être m'habite momentanément, le temps d'un voyage
je finis par ouvrir les yeux, tout disparaît bien malgré moi, et je me retrouve dans mon lit, dans ma chambre, toujours et à chaque fois
des fois je me retourne et je recommence
des fois je garde les yeux ouverts dans le vide
des fois je ne sais pas.

L'enfouissement m'habille et me colore de gris
les barrières sont tombées, la protection, le bouclier momentané, celui qui me permettait de passer au travers de tout
plus de mécanisme de défense, la tête s'avoue vaincue
je le sais maintenant, je le sens
j'ai peur.
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J'en ai marre présentement.
J'ai hâte au retour à la normal
j'ai hâte de fonctionner comme il faut.
Je suis tannée d'être brisée.

lundi 1 novembre 2010

Le vide.

Je m'essouffle, sans ton souffle.
Si tu n'apparaîs pas bientôt dans ma vie,
plus rien n'aura de sens, pas même le mot survie.
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Parce que c'est ce que j'ai sur le coeur ces temps-ci.