mercredi 28 avril 2010

Quelques phrases qui tombent.

Time hold its breath,
I hold your hands.
Please don't forget,
I'll sure remind.
Set me free, give me your wings,
so I could fly and reach the sky.

lundi 26 avril 2010

The one who's trapped.

I've put my dreams into a box, so they couldn't be spoiled.
But since then, they couldn't be found.
Trapped in the hallways of my memories,
Trapped as always in my sceneries.

dimanche 11 avril 2010

The one with the gold guns girls.

Bière à la main, tu jases en attendant leur entrée. Tu sourris en baissant la tête, le regard analysant la piste. Des souliers converse à perte de vue, de toutes les couleurs, de tous les styles, et malgré tout, pas une paire identique. Tu te sens à la place, groundée, le sourire en coin. Les lumières de la salle se ferment et laissent tout l'espace nécessaire à celles du stage : ce soir, c'est elles qui travailleront et soulèveront la foule. Ton coeur accélère légèrement, devinant l'entrée qui se prépare. Aux premières sonnorités, tes premiers frissons. Ton coeur s'emballe, l'émerveillement te serre la gorge, l'émotion se faufile dans chacune des infimes parties de ton corps à une vitesse plus que surprenante. Tu te fais prendre par le meilleur aphrodisiaque que ton corps puisse encaisser, non sans difficulté, déjà en sueur et tremblant de pulsions. Le groupe s'offre à toi généreusement, performant la meilleure prestance qu'il te soit possible d'imaginer. Tu te laisse bercer par la musique, par la chaleur, par la foule qui t'emballe et te fait revivre. Parce que non, en comparaison, il te semble bien que ton corps n'ait jamais vécu, n'ai jamais été plus que vivant, si ce n'est que dans des circonstances similaires. Et tu en demande plus, toujours plus. « Is it ever gonna be enough », que le groupe te chante. Non, jamais, jamais ça sera assez. Tu pulsionnes au rythme de la basse, tes pieds te crient, te supplient de les faire danser, alors que ton corps tout entier te demande qu'une chose, sauter dans la foule, t'enhivrer, te laisser aller, te laisser manger, avaler, déguster par l'ambiance. T'offrir toute entière en échange de cet enchantement. Et tu en veux plus, encore. Plus de sensations, plus de rythme, plus d'intensité. Une drogue. T'es déjà addicted alors qu'il n'y a pas la moitié du show d'entâmé, t'en redemande et tu sais que ça ne sera jamais suffisant. « All the noise, all the voice never stop». Ça continue, tu ne lâches pas, elle ne te lâche pas non plus, elle performe et s'offre à la foule, foule qui t'habite et dont tu fais partie. Les lumières se bousculent, te coupent le souffle, t'hypnotisent jusqu'à ce que tu ne saches que lire les ombres, les deviner, les ressentir, tout en pulsionnant au rythme de la musique. Tu sens la tension, là, au fond de ton ventre. T'as envie de crier pour la relâcher, mais tu préfère la conserver encore un peu, tenter de lui faire violence, de la contenir contre son gré. Et elle croit, elle grandit, jusqu'à ce qu'elle se fasse impossible à contenir, impossible à contrôler. Elle t'habite et prend le dessus, sans t'avertir. Tout ce qui te reste, c'est l'enhivrement, les émotions, les frissons, alors tu les habite à ton tour et te laisse envelopper par ceux-ci. Tu ne deviens qu'émotion, en progression cascadée et intense. La tension monte, prend de plus en plus de place, te fait de plus en plus plaisir. « More and more, more and more, more and more and more and more...» Ton corps te supplie de le relâcher, te caresse tes reins de frissons, jusqu'à ce que tu n'en puisse plus et te laisse aller à la musique, la tête légèrement penchée vers l'arrière, le corps courbé, les yeux fermés. Tu dégustes et finis par crier, te libère de cette tension, te courbe, te laisse aller à la musique, impudiquement, tu frissonnes en chaleur, tu sens ton souffle court qui accélère, tu n'en peux plus, mais tu en veux plus, toujours plus, jusqu'à ce que tu jouisses, au milieu de la foule, de tout ton poids, de tout ton corps, de tout ton être. Et tu sourris jusque dans tes yeux, vivante plus que jamais.

jeudi 8 avril 2010

The one with the Metric's ticket


Vous connaissez Emily Haines ?

Bon, moi je ne la connais pas personnellement, mais je l'adore tout de même et j'ai franchement hâte de la voir performer sur scène. Je suis convaincue qu'elle va donner un excellent show, et me rappeler mes frissons de Hayley Williams. (deux filles enhivrantes, soit dit en passant, en plus d'être incroyablement sexy) Samedi, yaura la scène, l'éclairage, Metric, une foule, mes amis et moi. Ça va être terrible, je vous le dis.


Metric, c'est l'histoire d'une découverte sur mon lit de mon ancienne chambre. In fact, c'est le même lit qu'aujourd'hui, mais on comprend que ça date pas d'hier. Dans le temps que ma déco était LAIDE, Babyloniène et couleur saumon/vomi de vin rosé. J'avais dégusté Dead Disco et The list, contente d'avoir acheté deux Cds du groupe en même temps sur un coup de tête. La pochette m'était tombée dans l'oeil, le look cadrant totallement avec mon genre. Coup de coeur.


Alors voilà, ya Metric samedi soir et je ne me tiens presque plus. J'ai terriblement hâte de porter leur t-shirt, que j'achèterai sur place. J'suis même partante pour me changer dans la foule, je m'en fiche. Ce soir là, c'est Metric, mes amis et moi, le reste n'existera plus.

vendredi 2 avril 2010

Apprentissages 101

Voici une liste de 10 trucs que j'ai appris récemment :

1. Qu'un meuble acheté au Wal Mart à 75% de rabais, ça vaut très exactement un meuble acheté chez Wal Mart à 75% de rabais.

2. Que si un combat s'engage entre un canard et une mouette, le canard lui pète sa tronche dans le temps de le dire. Même pas l'espace pour sortir ton kodak que c'est déjà terminé.

3. Qu'il n'y a aucun lien sexuel dans le roman d'Alice aux pays des merveilles, Luc-veux-tu-ben-me-dire-où-cé-que-t'as-pogné-ça ?

4. Que quand c'est écrit « Ne pas cliquer sur le X, ne pas fermer la fenêtre » sur l'ordinateur de la bibliothèque, il ne faut SURTOUT PAS cliquer sur le X et fermer la fenêtre, sinon ya un tas de bonnes femmes bibliothécaires qui se mettent en furie, qui soupirent, qui mettent leurs bras dans les airs, et qui sont moins silencieuses que d'ordinaire. Sans compter les habitués qui passent en te lançant des regards qui disent clairement « Petite débutante insouciante ! S'il y a des règles, c'est pour qu'on les respecte ! ». * Crachat *

5. Que malgré une canne de spray-net sur ta tête, t'as pas à avoir peur que le barman te foute le feu au toupet pendant son show feu-et-alcool. Ce sont des pros, ces gars-là. Et souvent, il sont vraiment beaux, alors ça impressionne deux fois plus. Par contre, moi je trusterais pas une femme, mais c'est moi. C'est maladroits comme c'est pas permis, ces affaires-là.

6. Que la vie est une saloppe qui peut à tous moments te faire perdre ton top de tasse de café, gachant ainsi ta journée. Faut donc faire attention à ce que ça n'arrive pas trop souvent, on risque d'être déçu et de peter notre budjet mis dans l'onglet « tasse à café et autres réceptacles au choix pouvant contenir du café : vase, poterie, graal, etc. ».

7. Qu'il faut éviter de dire les mots vagin, menstruation et pénis lorsque tu discutes avec une personne que tu viens de rencontrer. Ça a tendance à les mettre sur les nerfs, ou les faire fuire. À utiliser consciencieusement.

8. Que fuck, sérieux, Jésus dans le film Jésus de Nazareth, qu'on se le tienne pour dit, il était quand même hawt. Avec ses yeux bleus et sa barbe la, mmmmmmmh. Fantasmes secret de jeune fille, discuté devant quelques verres et plusieurs shooters.

9. Que ya un dude avec une guitare en forme de papillon, mais je sais pas qui, je sais pas où et je ne sais pas pourquoi. Je l'ai jamais vu, moi, et je sais même pas c'est qui qui m'a dit ça. Mais je le sais. (!!!)

10. Que le mot perruche suivit de « lancée frénétiquement sur votre fenêtre» me fait terriblement rire.

jeudi 1 avril 2010

Question de point de vue.

Je n'aime pas les gens qui ont l'air bête.
À ce que je sache, c'est moi qui est en SPM, alors qu'on ne me la ramène pas merci.