dimanche 30 mai 2010

Mutisme nocturne.

« C'est pas parce qu'on jacasse sans arrêt qu'on communique. » - Eternal sunshine of the spotless mind.
C'est pour ça que je les aime, les silences.
Parce que malgré l'absence de mot et de son, ils communiquent, sans parrure, sans décoration, sans flafla. Juste un silence, nu, sincère.
Et quand t'es incapable de l'endurer, de le vivre, ça en dit beaucoup, aussi.
Et des mots, il y en a tellement qu'on finit par s'y perdre, alors que les silences, suffit de les écouter.
C'est tout pour ce soir.
L'appartement était silencieux, et je m'y sentais bien.
Je me sentais dans un chez moi endormi.
Comme si mon appartement avait lui aussi avalé des benadryl et encaissait ses effets secondaires.